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mardi 24 novembre 2020

France2022 : Lettre ouverte à Pierre de Villiers

En mémoire de Philippe de Hauteclocque, Maréchal Leclerc



Source : wikipédia

"Le général Leclerc
considérait la formation de la 2e DB
comme un test de la capacité des Français
à enterrer leurs discordes
et à mettre un terme à la guerre civile
qui ravageait le pays.

Il nourrissait l'ambition
que la DB rassemble toutes les tendances,
hormis celle de la trahison,
et qu'elle soit ainsi 
à l'image de la France dont il rêvait.

Aussi étrange que cela puisse paraître,
compte tenu de ses origines familiales traditionnelles
et de sa formation classique d'officier de cavalerie,
ce Balzac de l'arme blindée
avait un don inné pour malaxer la pâte humaine
et la modeler en obtenant
le meilleur de ce matériau complexe entre tous.

Il possédait également cette rare faculté,
faite de tolérance d'esprit
autant que de compréhension de la psychologie des êtres,
pour saisir,
tel un Mallarmé des relations humaines,
l'infinie poésie des caractères.

C'est l'une des facettes les moins connues
de son incontestable talent
de meneur d'hommes."

La Nostalgie de l'honneur, p. 60-61
Jean-René Van der Plaetsen
Grasset, 2017


Mon Général, Mon cher Pierre,

En ces temps troublés, stratégie et réflexion, tactique et action ne sont pas seulement d'actualité. Elles sont plus que jamais nécessaires et cruciales. Qui pourrait contester que vous en connaissez un rayon à leur sujet ? Nous voici rassurés : parmi nous peut se lever un homme capable de redresser une situation critique. Mieux : capable d'ouvrir de nouvelles perspectives réjouissantes et fécondes.

La façon d'y parvenir vous appartient et vous avez la sagesse de ne pas nous bercer d'illusions. La prudence commande aussi de ne pas se lancer trop tôt dans une course semée d'embûches. Qui sait, cependant, si de bons arguments ne sauraient vous convaincre de mettre le pied à l'étrier ? D'entrer en fin stratège dans le vif de l'action sur un théâtre d'opérations où les mauvais coups surgiront de toutes parts. Vous saurez en éviter la morsure venimeuse ou l'infâme brûlure.

Dans l'attente de votre décision, nous continuerons à nourrir les entrailles d'un projet ambitieux mis en chantier le 1er mars 2010. Au fil des tribunes du projet France 2022, vous trouverez des pistes de travail à explorer et des idées à parfaire. Les plus essentielles seront exposées ici dans les jours à venir. Voici l'une d'entre elles, sans équivoque : Un militaire pour présider la France en 2022 ?

Vous avez été l'un des premiers à remarquer les errances d'un pouvoir politique au sommet de l'incompétence et de l'incurie. Votre perspicacité, votre sagacité et votre courage sont de bon augure. Nous comptons sur vous pour mettre à bas les constructions tortueuses d'une très vaste corruption systémique et pour établir de nouvelles façons de gouverner, justes, droites et souples.

Bien à vous, en union de prière, en communion de pensée.

Fraternellement,

Christophe de France


PS Suivront ici quelques indications supplémentaires :

Tribunes en ordre alphabétique  


Contact par courriel : france2022@gmail.com




mercredi 26 août 2020

France2022 : Lettre ouverte aux agents des forces de l'ordre en France et ailleurs

Où nous explorons les multiples raisons qui peuvent inciter les agents des forces de l'ordre à se comporter de façon nettement plus intelligente et féconde pour leur propre bien et pour celui de leurs compatriotes.


Chers compatriotes en charge d'une sécurité fort mal menée en ces temps troublés,

1. La grande majorité d'entre vous aspire à travailler sans compromettre gravement les chances d'une sortie de crise par le haut ! Qui oserait en douter ? Il faudrait être fou pour souhaiter le contraire tandis que se multiplient les atteintes aux libertés les plus fondamentales dans une France régie par des peurs d'un autre âge.

2. Commençons par le pire : il y a parmi vous des abrutis comme dans toute profession ; de sombres personnages qui se croient dans l'impunité la plus totale et qui profitent de leur statut pour emmerder de plus faibles qu'eux mêmes, pour blesser, mutiler voire tuer ceux qui sont à leur merci. Cela peut être constaté en France comme ailleurs et jusqu'à la caricature aux Etats-Unis où une nation tout entière ne s'est pas encore relevée du génocide perpétré contre les peuples indigènes qui vivaient avant elle sur le territoire qu'elle occupe désormais.

3. En France, rien ne justifie la barbarie qui sévit outre Atlantique sinon ce fond de paganisme (au très mauvais sens de ce terme) qu'une christianisation précoce et prioritaire a relégué peu à peu dans les coins les plus sombres de notre territoire et de notre histoire. Qu'une partie de vos effectifs en soit encore à se comporter en barbare n'a rien d'étonnant : sans l'annonce inlassable de l'Evangile et son assimilation patiente, les dérives les plus scandaleuses sont toujours à craindre. Il suffit de se souvenir du zèle des "autorités" en charge de l'ordre durant la période de l'Occupation. Il suffit de remonter le fil du temps jusqu'au début de notre ère pour se remémorer la pitoyable contribution des forces armées à la mise à mort de l'Innocent.

4. Comme toute profession servante d'un pouvoir sacerdotal, juridique, professoral ou médical, celle qui consiste, comme la vôtre, à maintenir l'ordre et la paix, le respect des lois justes, la sécurité des biens et des personnes, ... est sans cesse menacée par la tentation de la tyrannie et du recours aux abus de toutes sortes. En période de troubles, cette tentation ne cesse de grandir et le risque est de plus en plus évident, pour chacun et chacune d'entre vous, d'y céder. Résistez de tout votre coeur, de tout votre esprit, de toutes vos forces, de toute votre âme au penchant de la barbarie : vous en découvrirez bientôt les fruits les meilleurs.

5. Oui, tandis que des politiques corrompus, frileux, incompétents, ... sont en train de créer les conditions d'une révolte populaire de très grande envergure, n'allez pas jeter de l'huile sur le feu en pourchassant le citoyen ordinaire pendant que d'innombrables voyous empoisonnent la vie même de nos compatriotes en raison de votre impuissance grandissante à mettre un terme aux exactions quotidiennes. Choisissez bien votre camp ! Vous n'êtes pas entrés dans la Police pour soutenir une politique sanitaire aberrante par des manoeuvres d'intimidation, des opérations coups de poing, des rondes imbéciles, des mises à l'amende stupides ...

6. Le port du masque en extérieur, qui plus est plusieurs semaines après la phase critique de l'épidémie, est une mesure sans fondement sérieux. Participer à son application par une surveillance censément indigente et par des PV illégitimes ne contribue guère à redorer votre blason auprès d'une population qui n'en peut plus de l'incurie d'une clique politique aux ordres de multinationales ne songeant qu'à s'enrichir sur fond de crise. 

7. Rien ne vous oblige à emmerder des citoyens qui demandent simplement à pouvoir respirer de façon fluide et sans s'exposer à des pathologies bien plus graves qu'une atteinte par un coronavirus beaucoup moins virulent qu'au mois de mars. Rien ne vous oblige à emmerder des citoyens déboussolés par de multiples annonces contradictoires. Rien ne vous oblige à emmerder des citoyens contraints par des mesures aberrantes quand il faudrait simplement soigner les patients en usant des traitements efficaces et sans danger qu'emploient tous les médecins dignes de ce nom. 

8. N'appliquez pas bêtement et avec un zèle empressé des consignes de répression qui ne visent qu'à museler la gronde populaire et à faire accroire l'idée que certains politiques prennent au sérieux la santé du peuple qui les a élus. Si tel était le cas, ils auraient fait barrage depuis longtemps aux puissants groupes d'influence qui essaient depuis des années en Europe de revenir sur l'interdiction de l'usage de pesticides extrêmement dangereux.

9. Que les plus courageux d'entre vous prennent exemple sur ceux qui ont décidé de ne plus verbaliser à outrance parce qu'ils refusent d'entrer dans une logique de profit malhonnête :  celui qui s'établit par la terreur au détriment d'un plus faible que soi. Vous n'êtes pas entrés dans la police pour défendre les tenants d'une politique absurde mais afin de protéger ceux qui n'en peuvent plus sous les coups d'un pouvoir tyrannique voire criminel, que ce pouvoir soit exercé par des voyous ou par des potentats dévoyés. Vous n'êtes pas entrés dans la police pour terminer votre tournée quotidienne sur le décompte des contraventions dressées afin d'être félicités et récompensés ou bien réprimandés selon votre performance du jour !

10. Cela fait plusieurs mois qu'une gigantesque fraude médicale se déploie autour de la diffusion d'un virus aux origines pour le moins troubles. Tout est mis en oeuvre pour que le cartel des drogues médica-menteuses captent la manne financière mise en circulation pour remédier aux désordres générés par une gestion ubuesque. Allez-vous sans réfléchir, sans la remettre en question, continuer à faire usage d'une violence que rien ne justifie ? Allez-vous continuer à user d'un marteau pilon pour écraser une mouche - emmerder les citoyens paisibles par la débauche d'un arsenal de guerre - tout en vous exposant de façon ridicule, en sous-effectif et mal préparés, aux mauvais coups des voyous qui profitent de tout le gaspillage de vos forces en vaines missions pour vous mener la vie dure sur leurs terrains de jeu favoris ? 

A suivre ...




samedi 6 juin 2020

France2022 : Réorganisation des médecines françaises (version 2)


Ajouts du 6 juin 2020 puis de dates ultérieures (en rouge dans le texte) : nous savions déjà que nos médecines françaises n'allaient pas bien. L'apparition du covid 19 a souligné leurs incroyables travers et le degré zéro de leur pilotage politique. D'un Etat français qui a légalisé la mise à mort des tout petits en gestation, que pouvait-on d'ailleurs attendre de valable en matière médicale ? Rien qui vaille, hélas. Chaque jour qui passe confirme davantage l'état pitoyable de la médecine en France et l'échec lamentable de la gestion de l'épisode du covid 19. Prenons les choses à rebours et à rebrousse poil : 

1. Stupéfiante interdiction de l'emploi de l'hydroxychloroquine par un ministre visiblement dépassé par les événements, fort mal secondé et conseillé (ou trop impulsif ?) juste après la publication de l'étude "foireuse" du Lancet.

2. Déconfinement grotesque avec port du masque et distance obligatoires qui ne servent à rien puisque ces deux mesures n'ont jamais empêché la moindre propagation d'un virus capable de s'infiltrer où bon lui semble étant donné sa petitesse.

3. Assignation à résidence imposée à un pays déjà à l'agonie après plusieurs décennies de politiques sociales, économiques ... aberrantes ... au lieu de mettre en place les moyens de dépistage et de quarantaine utiles lors d'une épidémie. Décision imbécile qui a engendré : surmortalité, aggravation des états critiques, dépassement des capacités hospitalières, désespoirs des personnes coupées de leur famille ... sans compter les innombrables faillites à venir.

4. Durant l'assignation à résidence et même avant :

- aucun conseil public d'hygiène immunitaire comme s'il n'y avait rien à faire pour augmenter la résistance de tout un chacun à la présence d'un pathogène ;

- tentative d'infantilisation du corps médical par l'émission de directives absurdes et totalitaires ne laissant pas le champ libre aux thérapeutes pour mettre en oeuvre le protocole de leur choix ;

- focalisation insensée sur les mérites ou les défauts du protocole Raoult comme si une institution richement dotée, hautement qualifiée, très expérimentée et gouvernée de main de maître n'était pas en mesure de mettre en place un suivi et des soins de qualité ;

- très grave confusion entre "étude observationnelle" et "étude clinique" et perte du sens moral comme du plus élémentaire bon sens : quand des malades se présentent, ce n'est pas le moment de les trier pour faire des essais. Faut-il rappeler à ce propos aux abrutis qui fanfaronnent sur les scènes médiatiques les plus corrompues que l'OMS interdit le recours aux études cliniques avec placebo dès lors que plusieurs études observationnelles ont prouvé l'efficacité d'un traitement ... en dépit des affirmations de quelques ignares en la matière ? 

- crasse incapacité à s'inspirer des réussites d'autres pays mettant en oeuvre d'autres protocoles redoutablement efficaces : ozonothérapie et injection de vitamines C à très hautes doses ou utilisations de remède de la pharmacopée traditionnelle (artemisia annua notamment) ;

- déroutante incapacité à faire taire ou à contredire les messages complètement erronés ou mensongers d'émissaires farfelus pourtant désavoués lors de crises précédentes ;

- indigence du déploiement de tests fiables, faute de reconnaissance et de mise en oeuvre des progrès en biologie moléculaire, l'un des domaines clefs maîtrisé par l'IHU de Marseille qui apparaît de plus en plus comme le fer de lance d'une médecine de pointe, non seulement en avance sur le plan technique mais de surcroît attentive aux besoins élémentaires et vitaux des patients. Pôle d'excellence vilipendé par des imbéciles et jalousé par des incapables qui perdent un temps fou en palabres inutiles pendant que l'IHU se démène pour faire face au covid dans toutes ses dimensions, en témoignent ses travaux actuels sur les séquelles d'une maladie qui se révèle des plus sournoises  ;

- asservissement d'une grande partie du monde politique et de la spère médiatique la plus en vue aux intérêts de firmes privées qui ne songent qu'à s'enrichir de manière éhontée en toutes circonstances en s'appuyant sur un pouvoir de nuisance et de propagande hors du commun.

Les semaines à venir dévoileront toute l'étendue des méfaits et des troubles générés par la gestion calamiteuse d'un pouvoir politique aux abois et d'un corps médical sinistré.



Réorganisation des médecines françaises, vaste sujet !

Pourquoi, pour quoi, pour qui, où, comment ... ?


1. Dresser un bilan, premier acte

Bilan humain, sanitaire, financier, économique, éthique, ... , par tranche d'âge, par territoire, par type de médecine, ...

Travail préalable et, mieux encore, à programmer de telle sorte qu'il soit possible, au fil de l'eau, de préparer puis d'apporter les correctifs souhaitables.

S'appuyer non seulement sur ce qui existe déjà en matière de suivi (par exemple les cohortes) et de contrôle mais aussi inventer des moyens nouveaux facilitant les opérations de bilan.

Tâche rendue difficile par l'instauration de l'IVG qui a bouleversé les fondements d'une certaine médecine française et de celles d'autres pays en introduisant non pas la clarté d'une reconnaissance d'actes autrefois si honteux que l'hypocrisie pouvait régner en maîtresse de bienséance mais une obscurité supplémentaire puisque la mauvaise conscience individuelle ou familiale a finalement été remplacée par une "bonne" conscience collective de tout le corps social : problème soi disant réglé, passez bonnes gens, il n'y a plus rien à voir, plus rien à dire et parler de l'avortement serait même devenu coupable : comment osez-vous ? ! N'avez-vous pas honte de ranimer la flamme ? Ne savez-vous pas que l'humanité a franchi un cap décisif en instaurant l'IVG et qu'elle s'apprête à gravir d'autres sommets ?


Et voilà bien le drame d'une nation et de tant d'autres : penser avoir brillamment résolu un problème très ancien et ne pas s'apercevoir que la solution mise en place est en réalité devenue elle-même un problème, plus grave encore que celui qu'elle prétendait résoudre.


Une certaine médecine française a fini par se retrouver confrontée à des situations d'apparence plus simple mais extrêmement répétitives sans disposer des moyens vraiment adéquats pour faire face à une demande croissante d'exécutions contraires à l'éthique médicale la plus élémentaire : d'abord, ne pas nuire, d'un point de vue physique et psychique.


Ici, nous nous intéressons aux conséquences touchant directement les médecines françaises même s'il apparaît au fil de l'analyse qu'un drame beaucoup plus large se joue en ce moment bien au-delà du corps médical. Tous les corps intermédiaires de la nation sont aujourd'hui touchés de plein fouet par l'instauration de l'IVG. Beaucoup de nos compatriotes en France, beaucoup d'Européens sont encore dans le déni à ce sujet. Pourtant, nier plus longtemps risque de nous conduire à une faillite dont nous aurons beaucoup de mal à nous relever.




2. Esquisser ensuite un plan Marshall de restauration et de développement de nos médecines françaises

Dans cette expression grandiloquente, ne pas voir d'abord un déploiement de moyens colossaux d'ordre financier. Plutôt une opération de grande envergure en vue de réparer un désastre et de le dépasser. Une opération à mener en quatre temps bien articulés : concevoir, convaincre, conduire et contrôler.


Pour ramener les choses à une plus juste proportion, nous pourrions préciser que la restauration des médecines françaises ici envisagée est l'un des volets prioritaires d'un rétablissement et d'un développement plus général s'appuyant sur un levier financier décrit dans la tribune "Création d'une monnaie autochtone de service et d'abondance" et sur des principes exposés dans les tribunes du projet France 2022 : essentiellement, sortir d'une entropie grandissante et même affolante pour entrer dans une ère nouvelle où prédominent le vivant et donc la néguentropie (voir le point n° 7 de cette tribune).



3. Sortir d'un jeu de cache-cache


L'un des tout premiers pas à poser nous conduira vers une plus grande clarté et, pour tout dire, vers une vérité plus nette sur l'état des patients français en veillant à préserver le secret médical dans toutes les situations où le dévoilement d'une information sensible risquerait de nuire à une personne ou à un corps intermédiaire. Plus précisément : nous ne pouvons plus différer indéfiniment la constitution pour tous d'un dossier médical suffisamment étoffé et pratique pour faciliter l'une des opérations les plus délicates de toute thérapie bien menée : établir un diagnostic aussi juste que possible. Un diagnostic qui tienne compte des signes les plus immédiats et des paroles du patient comme d'un historique capable d'orienter les recherches cliniques et l'analyse médicale puis la remédiation des traitements, qu'il s'agisse de bons conseils d'hygiène ou d'interventions de très haut niveau comme les opérations chirurgicales de pointe. Faciliter également les retours d'expérience, l'échange de bonnes pratiques et l'efficacité des traitements. Accroître également la fiabilité et la pertinence des diagnostics. Améliorer enfin la formation initiale et la formation continue des praticiens de santé. Quatre domaines, au moins, mériteraient beaucoup plus d'heures de formation : la théologie, l'hygiène de vie, la nutrition et l'immunologie.


4. Sortir de la méfiance réciproque


Nos médecines souffrent en France des dires des unes sur les autres, d'incompréhensions manifestes, de suspicions maladives, de jalousies déplorables ... et, au bout du compte, ce sont les patients qui trinquent, qui se baladent d'une médecine à l'autre dans la plus grande confusion et l'absence quasi totale de visibilité. Phénomène qui entraîne gaspillages, retards, surcoûts, efficiences en berne et inefficacités notoires.

Tandis que les connaissances scientifiques se multiplient, l'art du soin demeure un exercice qui échappe en partie aux calculs, aux prévisions exactes et aux certitudes soi-disant fort bien établies. Un art qui échappe donc à la mise en boîte des cas particuliers et généraux, où chaque cas singulier et même chaque relation singulière introduit une dose d'aléas qu'il faut se garder de ranger trop vite au musée des antiquités comme si les sciences dures étaient capables de tout prévoir et de tout planifier, sinon à l'heure même, du moins dans un avenir proche.


Sortir de la méfiance en acceptant de sortir d'un scientisme à prétention universelle qui serait de surcroît infaillible. Cela vaut pour nos médecines comme pour nos agricultures,  comme pour tout art en général : la pédagogie et la didactique par exemple.


Pour sortir de la méfiance, rassembler toutes nos médecines sous un vocable unique : "l'art du soin" et, moins anecdotique, dans une même banque de données ou, plus exactement, dans un système unique intégrant les savoirs, les pratiques et tous les éléments d'ordre économique, un système intégré qui favorisera une prise en charge beaucoup plus équilibrée et beaucoup plus précise qu'elle ne l'est à l'heure actuelle. 


Au passage, nous glisserons de la mal nommée "Assurance maladie" à ... "Assurance santé" !


5. Vers un système intégré de santé publique


Qui dit santé "publique" dit, en l'occurrence, santé résultant à la fois des dispositifs publics et des pôles de médecine dite "libérale" car il ne s'agit pas d'opposer l'une à l'autre ou de distinguer d'une manière grossière santé personnelle et santé collective.


"Publique" donc pour souligner le rôle d'un Etat enfin redevenu stratège (expression certes à la mode ...) et, surtout pour le thème qui nous occupe, garant d'une indépendance du corps médical vis-à-vis d'industries (pharmaceutiques, agroalimentaires ...) qui tentent d'exercer des pressions sur tous les corps intermédiaires faisant obstacle à leurs velléités dominatrices. En un mot qui complétera les points n° 3 et 4 : sortir d'une logique de profits à court terme qui n'a cure des soucis de santé que pour mieux s'enrichir. Un exemple emblématique suffira pour illustrer cette volonté d'indépendance : la politique vaccinale de la France n'a pas à subir, comme cela s'est passé récemment, les distorsions nées d'intérêts spéculatifs sans rapport direct avec l'épidémiologie. Vacciner à bon escient, au bon moment et dans d'excellentes conditions et non pas pour faire tourner des industries qui seraient en manque de débouchés ou pour asseoir des pouvoirs qui rêvent d'une humanité parfaite, sans rides et sans défauts.


Nous ne pourrons d'ailleurs éclairer cette question des vaccins qu'en renforçant la qualité des informations relatives aux patients, de leur naissance jusqu'à leur décès. Sans dossier médical bien tenu, on se contente de statistiques globales qui filtrent le moucheron et laissent filer les informations les plus pertinentes.

A propos des vaccins, il faudra enfin tenir compte des nombreuses alertes recensées ici et là : elles font état de séquelles gravissimes qu'on aurait tort de négliger, de nier et d'absoudre en laissant la bride lâche sur des industries criminelles.

A l'ère dite "numérique" ou "digitale" ou, plus justement, "informatique", un système intégré de santé publique ne saurait se passer des possibilités remarquables qu'offrent désormais les moyens modernes de saisie, de stockage, de traitement et de diffusion des informations. Nous avons là un défi important à relever pour saisir les occasions offertes par de multiples progrès techniques dont les plus craintifs redoutent les effets pervers tandis que les plus audacieux s'éloignent parfois des enjeux urgents et cruciaux pour dresser des plans sur des comètes imaginaires. Dans ces deux cas extrêmes, l'imagination n'est plus au service d'un bien personnel et collectif mais elle alimente les peurs car avant même de penser à des usages d'ingénierie médicale (déjà en marche), il convient pour ce système intégré de santé publique de mettre simplement en oeuvre des possibilités nouvelles de gestion et de transmission. Si elles sont d'apparence moins exaltante que celles de l'imagerie ou de l'intelligence artificielle (par exemple), les négliger reviendrait à perdre une grande partie des bénéfices récents mais spectaculaires de ces branches techniques qui révolutionnent les pratiques de tant d'autres domaines. Nos médecines ne peuvent se payer le luxe de rester à la traîne.


Intégrer nos médecines, ce n'est pas céder à quelque volonté totalitaire, furieusement englobante ou à quelques pressions en faveur d'une médecine plus holistique. Il s'agit d'abord de rassembler ce qui est épars, ceux qui se disputent à perte de vue, ceux qui s'affrontent de manière stérile et, ce faisant, d'offrir à toute personne un corps unifié de médecines capables de coopérer intelligemment comme Jean-Paul Moureau en a fait la démonstration dans son livre : "Soigner autrement". A cette évocation, certains se réjouiront comme des gazelles épargnées par des prédateurs tandis que d'autres bondiront comme des cabris en poussant des cris d'horreur. Que s'égaillent tous les partis !


Qui d'entre nous n'a pas vécu cette situation ubuesque dans laquelle des médecines censées s'épauler les unes les autres s'ignorent royalement, se dénigrent bêtement ou se combattent à mort ? Cela ne date pas d'hier et n'est sans doute pas près de s'éteindre. Encore faut-il tenter d'atténuer les rivalités qui desservent à la fois les patients et les personnels de santé à une époque sans égale puisque nous sommes capables aujourd'hui de démêler des fils que les inconnues et les ignorances du passé n'étaient pas en mesure de dénouer. 


Ne nous contentons pas de nous libérer de superstitions sur le plan intellectuel et mettons en pratique les bienfaits d'une telle libération sans quoi les pseudos sciences proliféreront dans les interstices laissés vacants par des médecines officielles incapables de s'entendre pour offrir aux patients et aux personnels de santé un horizon clair, apaisé et rassurant.



6. D'un système intégré de santé publique à la médecine intégrative

Collecter des données, les agréger, les traiter, les transmettre ... reste vide de sens si tout ce travail n'est pas au service d'une médecine pluridisciplinaire dans laquelle les trésors d'une branche sont reliés aux atouts d'une autre approche et dans laquelle un va et vient permanent donne à chacun d'y voir de plus en plus clair, de faire preuve d'un discernement de plus en plus sûr.

Au sein de ce dispositif réellement holistique, le médecin traitant n'est plus un simple rouage d'une machine qui s'emballe. Il devient la pièce maîtresse d'un édifice parfaitement charpenté, la pierre angulaire qui assure la solidité et la cohérence d'un ensemble de plus en plus complexe. Au lieu de découper le patient en tranches et de le diriger vers des spécialistes d'une infime partie du corps humain, le médecin traitant prend le temps de relier les phénomènes observés en croisant des approches complémentaires chaque fois qu'une urgence ne commande pas d'agir très rapidement.

Nous verrons alors des entorses enfin soignées correctement. Non plus par une immobilisation immédiate qui ralentit le processus de guérison et laisse subsister un déplacement qu'un praticien de médecine manuelle est capable de réduire sur le champ, avant même de mettre l'articulation blessée au repos.

Cela suppose évidemment de revoir en profondeur la formation des futurs médecins et de rémunérer dignement une profession soumise à de telles pressions de rentabilité qu'il n'est pas rare de voir expédier un examen médical à si vive allure que le patient n'a même pas le temps de s'exprimer !

Il nous faut impérativement sortir d'un abattage commandé par une philosophie du travail qui ne sait plus distinguer la chose et le patient, l'objet et la personne. Une médecine digne de ce nom doit pouvoir s'exercer dans le calme, la sérénité et l'écoute.

Cela suppose donc encore de libérer du temps des médecins pour une formation continue de qualité et pour un enregistrement performant des données d'un patient lui-même contributeur d'informations, en amont et en aval d'une visite, sur une plate-forme de saisie partagée avec tout professionnel de santé. Entre chaque rendez-vous, le médecin qui reçoit un patient a besoin d'un temps bien rémunéré (*) lui permettant de prendre connaissance des soucis exprimés avant de le rencontrer et de saisir ses propres observations, recommandations et prescriptions.

(*) soit un levier d'incitation et d'encouragement à mettre en place via le remboursement des soins pour favoriser l'alimentation de banques de données territoriales (municipalités et provinces au sens du projet France 2022) et d'une banque nationale fédérant et agrégeant les données recueillies sur chaque territoire.

Cela suppose enfin de former beaucoup plus de praticiens de santé en évitant, notamment, de barrer l'accès aux études de médecine et paramédicales par des critères de sélection qui accordent une place excessive à des sciences qui réduisent le corps humain à l'état de machine ; ravalent l'individu au rang d'unité statistique et ne voient en chaque patient qu'un tas de cellules traversé par des réactions biochimiques dont il suffirait de mesurer l'activité ou les résultantes pour déterminer la voie thérapeutique la plus efficace.


7. De l'entropie à la néguentropie

Entropie : le corps humain vu comme une machine ; techniques (non médicales) mal maîtrisées qui engendrent de nouveaux problèmes de santé ; dispersion et désunion de nos médecines françaises ; charlatanisme ; traitements lourds qui affaiblissent les patients et aggravent leur état de santé ; interventions chirurgicales inopportunes ; contraception chimique ; accroissement du nombre des fausses couches ; aliments, air, sols, environnements contaminés et pollués (jusqu'à provoquer des malformations en série à la naissance) ; écosystèmes ravagés ou détruits ; conseils nutritionnels absurdes et finalement délétères ; déserts médicaux ; fermetures de maternité (deux tiers des maternités fermées en France depuis quarante ans) ; recours massif à l'avortement ; péridurales à gogo et sans nécessité médicale ; défauts d'allaitement ; stress au travail ; vaccinations inutiles voire stérilisantes ou gravement handicapantes ; hôpitaux publics au bord de l'implosion ...

Néguentropie : le corps humain envisagé dans ses caractéristiques exceptionnelles : adaptable, pourvu d'intelligence, capable d'auto-réparation et de régénération, ... ; tarir les causes politiques, géopolitiques, juridiques, économiques, philosophiques, morales, environnementales ... de l'avortement ; dépolluer et décontaminer ; favoriser  la natalité en la plaçant résolument sous le signe de l'intelligence, de la responsabilité et d'un accueil sans réserves ; ouvrir des droits nouveaux pour les femmes enceintes et allaitantes ; favoriser l'accouchement à domicile pour les femmes qui le souhaitent ; réouvrir des centres de soin incluant un pôle maternité, notamment en province ; améliorer l'examen clinique par une meilleure intégration des médecines françaises ; réorganiser le remboursement des soins en accordant une place beaucoup plus grande aux médecines alternatives ; sortir nos agricultures d'une dépendance excessive aux poisons de l'agrochimie ; sortir des obligations vaccinales ubuesques ; réorganiser nos hôpitaux publics en les sortant d'un paradigme inadapté, celui de l'entreprise profitable  ...

Cerise sur le gâteau : passer de la notion d'espérance de vie à la naissance à celle d'espérance de vie à la conception. Tout un programme !

samedi 25 avril 2020

France2022 : Mille et une raisons de garder son enfant en Europe comme en maints endroits du globe


1. En cette période d'assignation à résidence (printemps 2020) comme en tout temps et, plus encore de nos jours, mener une grossesse à son terme surpasse n'importe quelle autre action. L'exploit le plus improbable, l'acte le plus héroïque, l'invention la plus extraordinaire ... ne sont rien ou pas grand chose en regard d'une gestation et d'une mise au monde d'un être humain au milieu de tous les périls qui guettent la vie naissante. Chacun se doute que nous n'insisterons guère sur les dangers connus de tous et si bien mis en avant par des groupes d'influence qu'il paraît de plus en plus téméraire de ne pas avoir recours à l'IVG dès que la moindre difficulté se présente. Nous allons au contraire montrer ici qu'il est possible de trouver mille et une raisons de garder son enfant et de ne pas attenter à sa vie.

2. Cette tribune vient consolider l'un des piliers et même la colonne vertébrale du projet France2022. Elle est dans le droit fil des tribunes antérieures : "Abolition de la peine de mort pour les tout petits en gestation" et "L'IVG, un droit fondamental ?". Nous allons commencer par les raisons matérielles pour être en phase mais aussi en contradiction avec une époque qui ne juge souvent des situations qu'à l'aune des facilités techniques offertes par la multiplication des innovations, par l'abondance des ressources énergétiques jusqu'ici disponibles et par les progrès époustouflants d'une multitude d'arts et de sciences.

3. Vu sous l'angle des progrès techniques, disons d'emblée, au risque de choquer les plus fervents partisans de l'IVG, qu'il n'a jamais été aussi sûr et aussi simple de mettre au monde un enfant en Europe comme dans n'importe quel pays un tant soit peu organisé et ouvert aux bénéfices indéniables que nous offrent d'innombrables domaines de connaissance. Il faudrait être aveugle et de très mauvaise foi pour ne pas reconnaître cette évidence : jamais une femme enceinte n'aura bénéficié d'autant de garanties quant à l'issue favorable de sa gestation (*). Seule sa volonté mal inspirée et/ou mal aiguillée par des âmes en perdition est en mesure de mettre un terme brutal à un processus qui ne demandait qu'à s'achever en joie et en plénitude. Qu'elle fasse taire en elle les voix qui lui intiment de choisir une forme de suicide ou qu'elle refuse d'écouter les sornettes de son entourage et elle verra que ce qui pouvait paraître insurmontable de prime abord s'accomplira en toute simplicité, de façon merveilleuse et pour le plus grand bien de tous, en dépit des prophètes de malheur et des oiseaux de mauvais augure qui prétendaient lui annoncer le pire. Bien des femmes courageuses ont déjà prouvé par l'exemple de leur vie que le pire ou la catastrophe ne sont jamais sûrs et qu'il faut se garder de prêter l'oreille à tous les faux sachants qui ne manquent jamais de noircir de leurs aigreurs l'avenir de leurs proies : ces cassandres s'ingénient à salir, à souiller, à détruire toute beauté qui viendrait contredire leurs sombres prédictions.

(*) Affirmer qu'il est de plus en plus simple de mener une grossesse à son terme doit toutefois être nuancé et tempéré par l'augmentation des fausses couches constatées depuis quelques années : bien des femmes enceintes se trouvent aujourd'hui plongées dans un environnement hostile qui pèse lourdement sur le travail de gestation. Cette nuance n'amoindrit cependant pas la portée du titre de notre tribune : quand un être en gestation n'a pas subi le contre coup des pressions qu'exerce sur lui un milieu défavorable à son développement au point de déclencher sa mort prématurée sans aucune intervention extérieure, les raisons de ne pas attenter à sa vie s'en trouvent renforcées (et non pas amoindries). Il avait résisté  jusqu'ici aux hostilités qui le menaçaient, pourquoi faudrait-il encore ajouter le poids d'une intervention délibérée qui mettrait un terme à sa trop brève existence ?

4. Nous n'en finirions pas d'énumérer tous les progrès matériels et immatériels qui facilitent aujourd'hui le suivi et l'accompagnement d'une grossesse puis la naissance et enfin le lent processus d'éducation et d'instruction qui permet à l'être en gestation d'accéder à la stature de l'homme debout, de plus en plus responsable de ses pensées, de ses paroles et de ses actes. Chacun et chacune pourra, à sa guise, en dresser une liste et s'apercevoir, jour après jour, qu'il manquait encore d'innombrables éléments auxquels les premières recherches n'avaient même pas songé.

5. Faire l'inventaire des facilités qui s'offrent à toute personne de bonne volonté n'est pas simplement une sorte d'exercice pour passer le temps. C'est le point de départ d'un enjeu de vie et de mort. Il suffirait en effet que je trouve une seule bonne raison de garder mon enfant pour que celui échappe à l'avortement, le meurtre le plus sordide qui soit, en dépit des salades de mauvais goût que nous servent complaisamment tous ceux qui défendent, bec et ongles, le soi disant progrès de l'IVG. Il suffit d'énumérer les circonstances de ce meurtre pour s'en convaincre : assassinat avec préméditation, à l'encontre d'une personne sans aucune défense et avec le concours d'un médecin transformé en tueur à gages. Les plus vils partisans de l'IVG ne manquent jamais de nous bassiner avec l'infâme argutie consistant à ergoter sur la notion de personne comme s'il était possible de dire à quel moment chacun de nous devient une personne ...

6. Passons à présent aux raisons les plus subtiles, à celles qui devraient, dans tout travail de réflexion bien conduit, balayer les dernières objections. 

7. On entend souvent invoquer la question du désir d'enfant et ceux qui la brandissent croient avoir beau jeu d'affirmer qu'en l'absence de désir, il vaut mieux attenter à la vie de l'enfant dans le sein de sa mère. Triste et sotte conception du désir ! Comme si le désir de ce qui n'est pas encore donné, visible et palpable devait primer sur tout autre désir. Comme si ce désir-là avait quelque valeur. C'est oublier que le désir authentique ne porte jamais sur un donné hypothétique mais bien sur un objet déjà là ! Désirer (ou ne pas désirer) ce qui n'est pas encore là est à la portée du premier venu et ne réclame aucune vertu : c'est tellement facile de désirer une hypothèse quand l'imagination peut jouer à sa guise et se bercer d'illusions ! Tellement facile que nous pouvons tous perdre un temps précieux à désirer l'impossible, l'inaccessible, le farfelu, l'inconsistant, l'illusoire, le nuisible ... Arguer de l'absence de ce désir-là pour tuer celui que je porte en moi est insensé et demeure toujours criminel  car je fonde alors mon jugement sur du vent. Sous prétexte que je ne désire pas celui que je ne connais pas encore, je décide de le supprimer. Quelle folie.

8. Les esprits les plus subtils feront quand même remarquer que l'absence de désir porte bien sur un "objet" déjà là puisque la question de l'avortement ne se pose qu'en raison de la présence d'un être en gestation. Le problème demeure pourtant et la fausseté de ce désir est patente : n'ayant absolument aucune idée, aucune connaissance précise de l'enfant que je porte en moi, mon absence de désir ne rime à rien, elle ne repose que sur des hypothèses invérifiables. A ce stade, mon absence de désir ne peut pas porter sur la personne même de l'enfant que je ne connais pas. Elle se fonde sur des questions annexes qui demeurent pour l'heure sans réponse : comment vais-je l'élever ? Qu'est-ce que la venue de l'enfant va chambouler dans ma vie ? ...

9. Arguer de l'absence d'un désir non authentique c'est donc tenter d'éluder des questions essentielles que toute femme enceinte ne manque pas de se poser. Y répondre d'emblée en affirmant que l'absence de désir non authentique conduit nécessairement à des impasses, c'est ne rien connaître aux multiples occasions que l'expérience d'une vie découvre en chemin.

10. Prenons quelques exemples : l'enfant à venir survient alors que je suis encore étudiante. Et alors ? ! Est-il plus important d'obtenir un diplôme qui garantit de moins en moins un avenir professionnel ou bien d'apprendre l'essentiel : aimer jusqu'à donner sa vie pour qu'un autre vive. Et nous ne parlons pas ici d'un sacrifice héroïque mais d'une réalité vécu par tant d'hommes et de femmes depuis la nuit des temps et encore aujourd'hui : non pas vivre pour soi mais offrir son temps avec générosité pour que tous ceux qui m'approchent retrouvent la joie de vivre, découvrent une raison d'espérer et de se relever, repartent en paix ... J'aurais beau accumuler des savoirs gigantesques et même rares, si je suis incapable d'apporter un réconfort, de prodiguer un conseil judicieux, d'accueillir une détresse, de protéger d'un danger ... je ne suis qu'une coquille vide, qu'une cymbale retentissante. Je passe à côté de l'essentiel. Je me contente d'accumuler un pauvre avoir sans grande importance au détriment d'un plus être que rien ne saurait entamer. Prendre un enfant par la main, essayer de lui donner un amour inconditionnel ... seront des sources de progrès infiniment plus exaltantes que de m'accrocher à un cursus d'études terni par l'élimination d'un soi disant gêneur. Les plus intelligents ne se méprendront pas sur ce qui vient d'être affirmé : ce qui est en balance ce n'est pas la maternité et le fait d'étudier, deux activités nobles par elles-mêmes mais l'exercice de la maternité et la poursuite d'études entachée par le meurtre d'un être sans défense. 

11. L'enfant survient alors que mes proches sont hostiles à cet événement. Cas dramatique si l'en est mais qu'une approche saine et réfléchie, prudente et intelligente, parviendra toujours à résoudre dès lors que je ne m'en tiendrai pas seulement à des moyens naturels. Quand le combat dépasse nettement mes propres capacités, je n'arriverai à rien sans le secours d'un appui surnaturel. Là encore, les plus intelligents ne se méprendront pas sur ce qui vient d'être affirmé : il ne s'agit pas de nier la nécessité d'interventions humaines, la nécessité de médiations incarnées ; il s'agit simplement de rappeler qu'elles n'apparaîtront sur mon chemin qu'à la mesure de mon attente confiante et de mes demandes insistantes. Puisqu'il est question de vie ou de mort, je vais devoir remuer ciel et terre pour sauver celui qui est menacé.

12. La sainte Eglise, tellement décriée par ceux qui n'en connaissent qu'une part infime, nous offre de nombreux secours pour surmonter les épreuves qui dépassent nos forces. Dès que je fais confiance aux moyens d'intercession (*) qu'elle est en mesure de prodiguer, j'y vois plus clair et je deviens capable de sauvegarder l'essentiel comme de me mettre au service d'un plus être : tuer en moi un être en gestation finit par me faire horreur. Prêter mon concours à l'assassinat d'un être sans défense ne mérite plus à mes yeux la moindre justification. Je sais, au contraire, qu'il m'appartient d'accueillir l'enfant comme un don insurpassable.

(*) Voir par exemple : l'Association Marie de Nazareth.

13. Je suis également en mesure de démonter tous les arguments pro avortement qui ont été inventés par ces groupuscules d'intérêts que des personnes en vue dans les années 60 et 70 en France ont alimenté de leur prose malsaine : occupant des postes en vue dans une société qui venait à peine de se remettre de deux guerres mondiales, ces personnes ont usé de toute leur influence pour propager des mensonges et pour justifier la mise à mort de tout être en gestation non désiré ou non accepté. Certaines d'entre elles se sont appuyées sur leur renommée d'écrivain et/ou de penseur. Leurs oeuvres mensongères finiront aux oubliettes.

14. L'un des plus gros mensonges concerne le rôle maternel et les tâches domestiques qui lui sont liées. Les pro avortements en ont fait un épouvantail en toute méconnaissance de cause. Ce qui rend le travail d'intérieur fastidieux c'est l'absence de communion. Si je m'imagine seul(e) à faire ce que je suis en train d'accomplir et que je n'y trouve aucune raison de faire partie d'un tout, je me retrouve en situation de détresse tandis que la moindre pensée de communion me relie au corps vivant de tous ceux qui se mettent au service d'une cause qui les dépasse.

15. Chaque tâche ménagère porte en elle un ordre supérieur. Elle fait passer d'un fouillis, d'un désordre, d'un chaos à une situation de repos et de plus grande paix, propice à l'accomplissement de toutes les autres missions que favorisent le calme, la propreté et le bon ordre. Pour s'en convaincre, il suffit de s'y mettre de bon coeur. Les railleurs et les caustiques parleront d'assujettissement de la femme, eux qui ne voient pas que le travail domestique peut aussi être accompli par un mâle s'en portant fort bien ! Etre heureux à la maison n'est pas une question de genre ou de sexe mais davantage de tempérament puis de caractère : que je sois bien disposé à l'égard du travail domestique ou que je le sois moins a priori, je serai heureux de l'accomplir dès lors que j'en aurai saisi le sens plénier. Non pas une succession de corvées répétitives mais une participation à un travail de gestation qui court depuis les origines et qui va se poursuivre jusqu'à la fin des temps. Voir aussi : "gestes ordinaires" et "gestes politiques à la portée de chacun d'entre nous".

16. Comprendre toutes les dimensions du travail de gestation en cours est de la plus haute importance puisqu'il concerne un très grand nombre de domaines. En est-il même un seul qui ne serait pas concerné ?

17. Commençons par l'un des domaines clefs : la question du don. Si je ne vois que l'enfant à venir est l'expression par excellence d'un don qui surpasse tous les autres, comment pourrai-je résister à la tentation d'abolir en moi le message dont l'enfant est porteur ? Avorter c'est agir dans la droite ligne d'Hérode, ce fou furieux qui décida d'envoyer ses sbires assassiner tous les nouveaux nés de la région de Bethlehem et tous les enfants âgés de moins de deux ans de peur que l'un d'entre eux ne soit le Messie annoncé par les Ecritures, de peur qu'Il ne soit un jour un concurrent dangereux pour lui. Tribunes connexes : Dons, pardons et réconciliations ; Massacre des Saints Innocents ; Lettre ouverte aux maires de France. Plus encore : Adagio d'Albinoni interprété par Miyu (7ans).

18. Autre question essentielle : le travail. Quand l'être humain vient au monde, son cerveau est prêt à accueillir les informations qui lui donneront de se mouvoir avec aisance dans un environnement évolutif. Longtemps et, de plus en plus, en dépit de ce que proclament les propagandistes de l'autonomie à tout crin, il aura besoin d'être guidé sur le chemin de la connaissance vraie, celle qui ne consiste pas à engranger des informations mais à les ordonner en un tout cohérent et vivant. Ce travail de mise en ordre ne repose pas seulement sur le produit des sciences mais sur le terreau des croyances. A chacun de forger les instruments de pensée et d'action qui donneront à ses missions de s'incarner ici et là. Au point de départ de ce lent travail : le visage accueillant de sa mère, son sourire et son amour aussi inconditionnel que possible. Quel nul(le) n'aille imaginer que le moindre défaut de cette panoplie suffise à mettre à mort celui que je porte en mon sein puisque les grâces qui me permettront d'être la femme maternelle quasi idéale ne viennent pas de mon propre fond. Elles vont émaner de celui qui vient, pourvu que je ne dresse pas d'obstacles monstrueux aux dons qu'il véhicule en entrant dans le monde. Le travail de gestation, d'accouchement et d'éducation ne consiste pas à vider le tonneau de ses maigres acquis. Il consiste à ouvrir son coeur pour lui laisser le temps de s'abreuver aux sources vives d'une grâce qui ne cesse de se déployer. Quand l'être en gestation se développe, quand l'enfant paraît et grandit, il est, par excellence, le canal le plus sûr d'une abondance susceptible de dépasser mes plus folles espérances et d'anéantir toutes mes préventions contre la vie sur Terre voire contre la maternité.

A suivre ...

mardi 14 avril 2020

France2022 : Comment sortir des errances ? Comment sortir du confinement ?


1. L'heure est propice aux changements intelligents. En bloquant la course frénétique d'un monde qui courait à sa perte, les assignations à résidence consécutives à la propagation du covid-19 nous invitent à réfléchir. Qu'elles nous paraissent grotesques ou absurdes, d'une nécessité absolue ou justifiées, peu importe ! Préparons-nous pour la suite.

2. Ecartons d'emblée toutes les fausses solutions qui sont en train de fleurir : alourdissement des dettes publiques et privées par création d'euros supplémentaires distribués en catastrophe puis augmentation de toutes sortes d'impôts et de taxation et même diminution de prestations sociales pourtant essentielles (*). C'est proprement suicidaire au moment où la Chine est en train de tirer les marrons du feu après avoir déclenché une crise sanitaire à l'échelle de toute la planète.

(*) Vient de fleurir en effet l'idée saugrenue selon laquelle le patrimoine immobilier des Français devrait être taxé très largement pour rattrapé les points de PIB perdus (soit 24 milliards d'euros à trouver par point de PIB ...). Certains proposent de taxer tout le monde afin de disposer d'une assiette aussi large que possible et de rendre cette taxation progressive. Quelle folie !

3. Commençons par l'idée la plus ancienne : émission de coronabonds ou de tout autre instrument financier permettant d'injecter des milliards d'euros dans des économies sinistrées. Dès lors que j'ai compris que l'euro est principalement destiné à servir les intérêts de ceux qui veulent puiser, à moindre frais et en position de force, dans le capital restant des ressources terrestres, je ne peux que me cabrer devant cette fausse bonne idée aux allures généreuses (éviter des faillites en série) quand je me souviens que nous sommes dans une situation très critique : à force de taper, sans vergogne et en quelques décennies, dans un capital constitué sur de très longues périodes (milliers voire millions d'années), nous sommes menacés de très graves pénuries et de pollutions insurmontables si nous ne changeons pas dare dare nos façons de produire et de consommer. La crise du Sars CoV 2 nous offre l'occasion de revoir de fond en comble nos systèmes les plus gourmands,  les plus entropiques et dispendieux.

4. Emettre des euros en abondance c'est aussi accroître notre dépendance à l'égard de plus forts que nous, la Chine notamment dans sa position de créancier du reste du monde mais aussi tous ceux qui détiennent encore des réserves abondantes d'énergies fossiles ou de minerais voire de matériaux devenus incontournables comme les terres rares, principalement détenues par ... la Chine, encore elle ! C'est prendre le risque fou de perdre encore des pans entiers de liberté et de nous livrer, pieds et poings liés, aux grands prédateurs de l'époque contemporaine : quand nous ne serons plus capables de rembourser nos dettes, ils ne manqueront pas de s'emparer de nos valeurs patrimoniales les plus juteuses comme cela était déjà en train de se faire avant l'apparition du virus, avec la complicité de quelques traîtres à nos intérêts les plus vitaux ou de quelques mondialistes remontés contre les nations et l'idée même qu'un peuple puisse souhaiter demeurer assez libre pour ne pas devenir la proie du premier venu.

5. Non, il ne convient pas aujourd'hui d'injecter des milliards d'euros supplémentaires dans les rouages de nos économies européennes. Ce serait jeter du sable dans des mécaniques déjà fort grippées et nous irions vers une apocalypse économique et sociale des plus terrifiantes surtout si cette injection s'accompagnait d'un matraquage fiscal massacrant les dernières lueurs d'espoir de sortie de crise d'un grand nombre de nos concitoyens. Perdant de nouveau de précieuses capacités d'achat, ils auraient pour seul horizon la consommation de productions bas de gamme qui dopent les affaires des importateurs de marchandises obtenues sur le dos de tous les esclaves de notre temps aux quatre coins du monde. En revanche, ces nouvelles taxations épargneraient davantage ceux qui disposent de moyens importants. Soit deux tendances qui accroîtraient notre addiction aux énergies fossiles par transports de marchandises lointaines ou de touristes fortunés.

6. Si nous voulons sortir de la crise, la tête haute et sans orgueil déplacé, si nous voulons préparer un déconfinement serein, il nous faut envisager d'autres solutions monétaires et fiscales. La création de monnaies nationales de service et d'abondance en est une que nous allons préciser davantage ici. Toutes les réponses aux objections possibles à cette création de monnaie sont rassemblées dans une tribune à part (publication à venir).

7. Premier point : émettre une monnaie nationale qui ne permet pas d'acheter des réserves fossiles et même des biens ou services provenant de l'extérieur du territoire dans lequel cette monnaie a seulement cours. Il s'agit d'une monnaie immatérielle qui n'autorise a priori aucune opération camouflée mettant en péril la balance des paiements (il faudrait être très naïf pour croire qu'il est possible de se prémunir contre toutes les fraudes et toutes les corruptions ... mais rien ne nous interdit d'en limiter la portée). Notons au passage que cette contrainte forte suppose de pouvoir faire confiance à un système bancaire en bonne santé c'est-à-dire ayant les moyens d'assurer un très haut niveau de sécurité, de fluidité et de fiabilité informatiques.

8. Deuxième point : renforcer tous les domaines de l'économie en souffrance depuis des années en raison des restrictions budgétaires. Le faire en redonnant du pouvoir d'achat à la demande intérieure, fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat ou des collectivités locales au premier chef afin que par ruissellement (enfin effectif), toutes les professions d'un territoire national et tous ses corps intermédiaires bénéficient en retour d'une manne au service d'une restauration de l'indépendance nationale et d'une prospérité fondée sur une écologie intégrale. Soit une relance de type keynésien mais sans les inconvénients qu'engendre ce type d'action dans des pays ouverts à tous les vents puisque la demande, par construction (monnaie n'ayant cours que sur le territoire du pays émetteur), est tenue de s'orienter en priorité et quasi intégralement vers l'offre intérieure de biens et de services. Des possibilités de change contraignantes et très désavantageuses visent à limiter au maximum la fuite des capacités d'achat vers des offres extérieures et notamment, pour des raisons éthiques plus ou moins évidentes aux yeux de certains, vers des ressources fossiles, vers des ressources en voie d'épuisement et vers des productions issues de l'esclavage, de l'exploitation abusive de travailleurs et d'écosystèmes fragiles ou de trafics en tout genre.

9. Troisième point : faire du neuf avec de l'ancien. Sortir de décennies de politiques de rustine qui colmatent à grand peine les brèches ouvertes par des orientations suicidaires (IVG en tête) et d'innombrables décisions des plus funestes (casse absurde de certains monopoles d'Etat). Sortir entre autres de cette idée qu'il suffirait de déconstruire des monopoles nationaux savamment construits par les générations antérieures pour des raisons dont la compréhension semble s'être évaporée de la cervelle des modernes fascinés par la globalisation à marche forcée : les monopoles ne sont pas ipso facto un mal, ils le deviennent quand ils sont au service d'un régime totalitaire mais ils ont la vertu de protéger un peuple, en régime démocratique bien conduit, contre tous les vautours qui ne manquent pas de s'abattre dès l'apparition du moindre cadavre et qui finissent par faire griffe basse sur tout ce qui est encore en vie ! Sortir évidemment des décennies de plomb qui ont fait peser sur les générations montantes le couperet abortif, non pas en revenant aux recettes anciennes de la répression et aux pratiques barbares mais en soutenant vigoureusement la mise au monde, l'éducation et l'instruction des nouvelles pousses.

10. A l'heure où certains nous prédisent une montée du chômage atteignant jusqu'à 20% de la population en âge de travailler, la création de monnaies nationales de service et d'abondance est plus que jamais d'actualité. Non seulement comme relance keynésienne dégagée de ses inconvénients mais aussi comme plan Marshall soustrait à la domination des Etats-Unis puisqu'en l'occurrence, chaque nation décide pour elle-même et met en oeuvre le plan de relance qui lui apparaît le plus approprié à son histoire, à ses caractéristiques propres, à sa culture et à la situation actuelle de son territoire.

11. La création d'une monnaie nationale de service et d'abondance suppose au moins deux grands axes de travail : l'un est technique et relève d'une planification, d'une organisation, ... dans l'ordre des moyens ; l'autre est politique puisqu'il implique de penser l'octroi d'une manne selon des critères aussi justes et intelligents que possible afin que chaque corps intermédiaire de la nation se trouve raffermi et  que chaque personne déploie la plénitude de ses talents au service de ses proches et de son prochain.

12. Commençons par esquisser les grandes lignes d'une démarche politique. Le volet technique est davantage affaire d'expert dans les divers domaines concernés : finance, économie, banque, informatique ...

13. La démarche politique doit nous permettre d'effectuer un virage à 180°, soit une conversion radicale de nos manières d'agir et de penser : non plus faire peser sur les générations montantes le poids de nos égarements et de nos égoïsmes mais tout mettre en oeuvre pour qu'elles soient nombreuses, alertes et vivantes, pleines d'imagination créatrice, pleinement conscientes des enjeux du moment, résolument engagées dans une transformation patiente et profonde de nos us et coutumes. C'est dire que, du point de vue du projet France2022, la manne générée par la création de monnaies nationales de service et d'abondance devra aller en toute priorité vers tout ce qui favorise l'éclosion, la protection et l'édification de la vie naissante. Ne pas tenir compte de cette orientation fondamentale produirait des fruits de très courte conservation et d'une saveur trompeuse : nous obtiendrions certes une embellie économique et sociale mais si éphémère que nous aurions encore plus de mal à nous relever du sinistre annoncé.

A suivre ...



samedi 28 mars 2020

France2022 : Lutte efficace contre les épidémies virales à venir et autres désordres sanitaires



« Les crises, les bouleversements et la maladie 
ne surgissent pas par hasard. 
Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire,
 explorer de nouvelles orientations, 
expérimenter un autre chemin de vie. »


Carl Gustav Jung



Avertissement : ici, nous n'indiquerons pas comment résoudre la crise du moment. Elle est multifactorielle et pose plusieurs problèmes de natures différentes. Même ceux qui sont spécialistes d'une question, d'un facteur bien précis, ont du mal à s'entendre. Inutile voire nuisible d'aller ajouter un point de vue curatif censément incomplet et imparfait. En revanche, rien ne nous interdit de voir plus loin et d'anticiper. Rien ne nous interdit non plus d'analyser la situation présente afin de penser et d'agir comme nous y exhorte Car Gustav Jung dans les propos placés en exergue de cette tribune. (*)

(*) Notamment, afin de préparer le déconfinement : chaque parti politique, entre autres acteurs, a un rôle à jouer dans cette affaire à l'image des mises en garde de la France Insoumise.

1. En ce moment, c'est la COVID-19 qui met la planète sens dessus dessous. Demain quel autre virus, quelle autre zoonose ?

2. Pourquoi cette attaque contre le système respiratoire des êtres humains ? Sans doute y a-t-il là matière à réflexion. Pourquoi les poumons ? Pourquoi cet organe essentiel pour toute personne, celui par lequel nous recevons la seule nourriture indispensable, même sur une très courte période (*) ? Sans oxygène, aucun de nous ne peut tenir plus de quelques minutes tandis qu'il est possible de se passer d'eau plus longtemps. Pourquoi cet émonctoire par lequel le corps peut éliminer les acides faibles ? Voir à ce sujet : "Comment aider nos poumons à évacuer un maximum de toxines ?"

(*) Si bien que l'assistance respiratoire ne suffit pas à rétablir le déficit provoqué par les attaques de la covid-19 : ceux qui échappent à la mort ont parfois de très graves séquelles.

3. Les cartes de propagation et de mortalité coïncident avec les fortes concentrations urbaines et les zones où l'air est davantage pollué. Il semble de plus en plus probable qu'une forte densité en particules fines contribue à faciliter la propagation d'un virus qui serait capable de rester en suspension dans l'air. Les personnes qui sont atteintes gravement et celles qui décèdent auraient-elles des séquelles pulmonaires ou d'autres affections cachées résultant d'une mauvaise qualité de l'air qu'elles ont respiré ou d'un ensoleillement trop faible (d'où une carence en vitamine D, protectrice des voies respiratoires) ? Seraient-elles plus sensibles à certains polluants ? Ont-elles ingéré des substances qui ont affaibli une partie de leurs défenses immunitaires ? Si, oui lesquelles ? ...

4. Sans avoir encore toutes les réponses aux questions qui se posent, il est probable que nous lutterons efficacement contre les épidémies en réduisant nettement l'usage des innombrables polluants qui fragilisent les organismes sensibles à leur présence (*). Cette dépollution implique de revoir nos modes de production et de transport, nos façons de vivre comme nos manières d'envahir, d'exploiter et de détruire les éco-systèmes sauvages.

(*) Au rebours des affirmations péremptoires de certains commentateurs imbus de leur savoir qui prétendent qu'il faudrait complètement déconnecter les problèmes sanitaires des questions écologiques !

5. Nous ne savons pas encore et saurons-nous combien de personnes ont contracté le virus Sars CoV 2 sans paraître trop en souffrir ? Qu'est-ce qui, en elles, leur aura permis de résister ? Une lutte efficace devrait-elle passer par la multiplication des tests pour limiter la propagation ? Tous les experts ne sont pas du même avis. Le gouvernement français vient de faire en sorte (fin mars 2020) que des tests nombreux soient disponibles mais faute d'une mise en oeuvre vigoureuse des progrès en biologie moléculaire et d'une production autochtone des réactifs (comme à l'IHU de Marseille pour des coûts défiant toute concurrence), trop de tests manquent de fiabilité (*). En prévision d'une période de déconfinement, dépister les cas positifs deviendra incontournable. Ce dépistage à grande échelle ne serait-il pas également utile pour être en mesure d'identifier et d'étudier les cas sans gravité afin de déterminer ce qui les a protégés des ravages constatés sur ceux qui ont été très sévèrement atteints ? Dépistage à grande échelle qui ne doit pas éliminer l'examen préalable des signes cliniques et qui ne doit pas conduire à de très mauvais choix d'allocation budgétaire.

(*) L'Allemagne et la Corée du sud paraissent avoir contenu la mortalité imputable au Sars CoV 2 avec des taux de létalité inférieurs à 1%. Ce résultat ne doit pas cacher qu'en augmentant le nombre de cas positifs détectés, on réduit le quotient de la division du nombre de décès par le nombre de cas.

6. Comment éviter, notamment, que l'infection entre dans une phase aiguë nécessitant des tentatives de réanimation ? Suffit-il seulement d'essayer de déplacer et d'amortir le pic des manifestations critiques risquant de saturer les capacités d'accueil en réanimation ? En dehors du confinement (?) et, surtout, des mises en quarantaine qui limitent les possibilités de transmission du virus, quels sont les autres rituels à mettre en place pour que chacun, même infecté, n'entre pas dans une séquence critique voire mortelle ? Quels conseils d'hygiène donner ? Quels ingrédients, quels nutriments, quelles vitamines (*), quels exercices privilégier (**) ? De la part des émetteurs d'informations les plus en vue, le silence médiatique entourant les bonnes pratiques à instaurer pour renforcer l'immunité indique nettement que nous avons encore bien des progrès à faire en matière de prévention et de connaissance largement répandue au sujet du fonctionnement du corps humain et du vivant en général.

(*) Une carence en vitamine D réduit les défenses immunitaires protégeant les voies respiratoires tandis qu'une injection de vitamines C en intraveineuse à des doses massives évite des complications infectieuses. Notons au passage qu'une supplémentation en vitamine D est d'autant plus utile après un confinement qui aura accentué l'un des travers de la saison hivernale : le manque d'exposition au soleil.

(**) Il serait certainement bon qu'une très large publicité soit faite à toutes les initiatives citoyennes d'intérêt qui présentent des pratiques d'hygiène utiles au renforcement de la santé. Par exemple ici : des exercices respiratoires proposés par Julien Moreno, ostéopathe à Montpellier qui, par un sens pédagogique bien aiguisé, met en lumière les multiples bienfaits d'un travail de relâchement du diaphragme. Soit, non seulement une réduction du mal de dos mais aussi de multiples répercussions positives sur d'autres fonctions essentielles du corps humain, tant sur le plan physique que psychique.

7. Comment sortir des guerres intestines du monde médical, entre organismes comme au sein même du ministère ? Sont-elles à ce point inévitables comme en tant d'autres domaines ? Qu'est-ce qui alimente ces guerres ? S'agit-il seulement de querelles d'ego ou d'un mal plus systémique, un mal relevant d'une mauvaise organisation de la recherche clinique et même de défauts de méthode (*) ou encore de normes et de règlements inadaptés ou d'un académisme moralisateur, conformiste et attentiste qui ne sait pas réagir et travailler en situation d'urgence (**) ?

(*) Dans l'affaire chloroquine, Claude Rochet montre comment une partie du monde médical et de ses affidés versent dans l'outrance, l'erreur et l'errance par une conception erronée de la preuve scientifique. 

En parallèle (31 mars 2020), Hervé Seitz met en garde contre l'affirmation trop hâtive et mal fondée de l'efficacité d'un traitement à base d'hydroxychloroquine. Il va même jusqu'à accuser Didier Raoult de charlatanisme en cette affaire. Ce qui est aller vite en besogne puisque son accusation se fonde sur la publication de données contestables : il n'y a pas eu, en l'occurrence, de tentative de camouflage ou de tromperie. Tout spécialiste des expériences en cause est à même de formuler des critiques. L'accusation de charlatanisme tend également à jeter le discrédit non pas sur une personne isolée qui voudrait se faire mousser mais sur toute une équipe que le professeur Raoult a pris soin de mobiliser pour une lutte courageuse, audacieuse et sans retard. Enfin, cette accusation passe sous silence deux précisions d'importance : d'une part la nécessité absolue d'intervenir au plus tôt pour éviter une évolution vers une pneumonie ; d'autre part l'emploi conjoint d'un antibiotique, l'azothromycine, particulièrement indiqué dans les affections respiratoires et qui a l'avantage d'avoir aussi une action antivirale.  

(**) Voir à ce sujet la charge d'Idriss Aberkane à l'encontre des attentistes (23 mars 2020)

Le professeur Henri Joyeux apporte sa contribution et conforte le point de vue d'Idriss Aberkane dans sa tribune en date du 2 avril 2020 : "Un vrai médecin en temps de guerre" en insistant sur le rôle essentiel du zinc, oligo-élément à prescrire notamment dès l'apparition de perte d'odorat et/ou de goût, symptôme plus fréquent chez les personnes âgées, à la fois sujettes aux carences en zinc (et à la vitamine D). Voici le début de sa tribune :

"Le professeur Didier Raoult est avant tout un vrai clinicien, observateur, chercheur, décideur. Il applique en conscience ce que son immense expérience lui a appris. Face à l’urgence il n’attend pas la multiplication des comités, des réunions inutiles, des jalousies stupides des collègues qui courent les ministères et les plateaux de télévision parisiens. Pas plus que les infos de quelques journalistes médecins ou ministres qui nous ont rassurés sans rien savoir ou en sachant…" (suite)

8. Comment se fait-il que les plus brillants esprits des pays développés se détournent de la recherche au profit de situations professionnelles plus en vogue et plus rémunératrices tandis qu'en Asie, en Amérique latine et en Afrique se lèvent des étudiants remarquables ? Pourquoi la soif de connaître, de chercher et de trouver est-elle devenu si rare dans nos pays ? Ne serait-ce pas que nous vivons dans l'illusion d'avoir tout élucidé alors qu'il reste tant à explorer et à découvrir ? Voir à ce sujet l'analyse percutante qu'en faisait Didier Raoult en 2013.

9. Pour lutter efficacement contre les fléaux, une chose est sûre : nous devrons faciliter le rétablissement et les remises en ordre de bataille d'un corps médical sinistré par la licence de l'IVG (*). Encore à ce jour, l'avortement tue beaucoup plus chaque jour en France et tout au long d'une année que le Sars CoV 2 et que d'autres causes de mortalité réunies pourtant très sévères et fréquentes. Tandis que des personnels soignants se dévouent corps et âme, au péril de leur équilibre et de leur santé, pour sauver des malades, des "confrères" médecins continuent à donner la mort sous couvert de légalité mais de façon illégitime c'est-à-dire par le renversement du droit le plus élémentaire : la défense du plus faible contre un plus fort que lui-même. Tant que nous n'aurons pas reconnu que cette situation est intenable dans la durée, nous aurons beaucoup de mal à transformer ce qui favorise les dérèglements et les catastrophes. Nous devons abolir sans tarder la peine de mort à l'encontre de tous les êtres en gestation. Il en va de la santé du corps médical dans son ensemble et de la société tout entière.

(*) En pleine crise sanitaire, quelques esprits fatigués s'inquiètent de la diminution des demandes d'IVG en France tandis que d'autres essaient de profiter du moment pour allonger la période d'autorisation (12 à 14 semaines). Si la diminution des demandes d'IVG devait conduire à des avortements hors délai et à des prises de risque inconsidérés, oui il faudrait s'en alarmer mais si elle devait engendrer davantage de naissances finalement accueillies avec reconnaissance et avec joie, nous n'aurions qu'à nous en réjouir. Notons ici, qu'il fallait malheureusement s'attendre au scandale en cours dans les EPHAD : faute de places dans les hôpitaux, un décret paru au journal officiel le 29 mars vient d'autoriser la sédation des malades par injection de Rivotril, c'est-à-dire leur potentielle mise à mort accélérée. Quand le bois vert est massacré par le recours massif à l'IVG, le bois presque mort ne bénéficie plus d'aucune protection.

10. Même si le nombre de malades du Sars CoV 2 devait encore sensiblement augmenter, il est possible qu'il reste très inférieur à celui d'autres affections plus contagieuses et provoquant davantage de décès (*) mais qui n'engendrent pas un engorgement des services de santé mal calibrés pour faire face à un afflux de patients réclamant une prise en charge spécifique dans un contexte d'impréparation manifeste et de casse du système de santé publique et privée. 

(*) Il est probable aussi que le nombre de décès imputables directement à la Covid-19 (et non à d'autres infections) restera très largement inférieur à des causes telles que les famines, la malnutrition, les conflits armés, les accidents, les pollutions, ...

11. Les risques d'une épidémie ne sont pas simplement sanitaires : ils mettent en cause nos organisations, en l'occurrence, nos façons d'accueillir et de soigner les personnes.

12. L'IVG est l'un des symptômes les plus nets de l'évolution dangereuse de nos organisations médicales : disposant de moyens surpuissants pour vaincre les crises en temps ordinaire, nous avons pensé pouvoir remédier à tout dans l'urgence. Nous avons laissé se développer une mentalité qui privilégie l'action instantanée et brutale au lieu de lui préférer un travail patient et de long terme en amont. 

13. Comme nous prétendons pouvoir tout résoudre au plus vite, nous avons fait des hôpitaux des lieux de passage éclair où se présentent des personnes de plus en plus gravement atteintes mais aussi un nombre croissant de patients qui ne trouvent plus ailleurs une offre de soin à la portée de leurs moyens (financiers ou de transport) dans une époque où la médecine générale a été mise en difficulté par des décisions politiques du plus mauvais effet. Il est intéressant de noter que ces décisions funestes ont été prises depuis des lustres : dans le courant du mandat présidentiel le plus calamiteux de toute la cinquième république, entre 1974 et 1981. 

14. Nous lutterons efficacement contre les pics épidémiologiques en redonnant aux hôpitaux, en concertation étroite avec une médecine générale beaucoup mieux considérée et traitée, une part de leur vocation de prévention : ils ne peuvent faire face aux crises soudaines qu'en ayant une activité assez large de recherche, de suivi et d'observation (*), activité qui équilibre tous les travaux d'urgence. Ce volet préventif est essentiel : en bien des cas, il éviterait de mutiler des patients par des actes chirurgicaux qui n'avaient pas de raison d'être. Il éviterait aussi d'installer beaucoup de patients dans des états morbides chroniques que des prises médicamenteuses inadéquates ne cessent d'aggraver.

(*) Modèle dont l'IHU de Marseille est un très bon exemple : s'y conjuguent des recherches en microbiologie, des capacités de soin et un travail au long cours de suivi et d'observation.

15. Avant de prendre toute décision mutilante (et a fortiori de mise à mort comme dans le cas des avortements), un patient devrait être vu par un collège de personnes capables d'éclairer la clinique selon différents points de vue. On s'apercevrait, en bien des cas, que des traitements lourds peuvent être évités et que la mise à mort d'un être en gestation est la pire des solutions. Avant de plonger des malades dans le cercle infernal de médications de plus en plus invalidantes, nous ferions bien d'entendre les messages de guérison obtenus par des voies mettant l'accent sur l'hygiène de vie (entendue dans un sens très large).

16. Les hôpitaux doivent également être davantage associés aux actions qui précèdent un éventuel temps de suivi et d'observation. En leur confiant des missions qui ne relèvent pas nécessairement d'un équipement sophistiqué ou d'une pratique de pointe, nous éviterions toutes les décisions aberrantes qui ont consisté à fermer des services sous prétexte qu'ils fonctionnaient trop peu, soit pour être rentables soit pour être assez performants, car ce qui rend un corps médical compétent ce ne sont pas seulement des prouesses exceptionnelles ou des moyens colossaux mais une pratique de terrain (*) sur une grande variété de situations ; une pratique qui s'interdit de tuer. Cette expérience rend beaucoup plus apte à juger des limites de ses capacités et permet, le cas échéant, de confier une intervention délicate à un établissement mieux outillé ou mieux qualifié.

(*) Pratique de terrain qui rappelle que si l'exercice de la médecine puise des ressources dans de multiples progrès scientifiques, cet exercice demeure un art où les mathématiques ont une place raisonnable : non pas un instrument omnipotent mais un auxiliaire de grand intérêt qui n'a pas à tout régenter. L'histoire et le parcours du professeur Didier Raoult illustrent l'importance de revenir à une sélection des étudiants en médecine qui ne repose pas de façon exagérée sur les seules compétences scientifiques : il a lui-même entrepris avec succès des études de médecine après un bac littéraire passé en candidat libre. Pour aller plus loin, voir la tribune : "Réorganisation des médecines françaises". 

17. L'apparition et la propagation du Sars CoV 2 remettent en cause l'aménagement du territoire, notamment l'hyper concentration démographique et son cortège d'effets délétères en zones urbaines où le moindre incident prend une ampleur démesurée. Elle révèle aussi une très curieuse organisation des zones cultivées : saturées de mono-cultures (*) dont certaines sont gourmandes en main d'oeuvre temporaire pour des travaux harassants voire dangereux (par contact ou par inhalation) qui ne tentent plus guère les autochtones. N'est-il pas temps de remettre en cause ce modèle qui n'offre pas une activité attractive et stable tout en maintenant des personnes venues d'ailleurs dans une situation de très grande précarité ? 

(*) Mono-cultures qui entraînent de surcroît l'emploi massif et fréquent de polluants redoutables quand la mise en oeuvre d'une lutte biologique bien pensée ne vient pas atténuer ou faire disparaître les risques encourus par les personnels confinés dans l'espace clos d'une serre ou en présence d'un environnement ouvert mais dégradé et souillé par l'usage intensif de pesticides redoutables.

18. Cette période de confinement interroge nos modes de production,  de consommation et nos façons de vivre. Qu'allons-nous entreprendre pour cesser de manger des tomates tout au long de l'année ou déguster des fraises dès le mois de février sans pour autant avoir recours à des systèmes coercitifs d'un autre âge ? En un mot : comment passer d'une liberté fondée sur un très large éventail d'options à une liberté éclairée par des principes bien fondés et dégagée des contingences extérieures ?

19. Même si la Covid-19 s'avère moins létal que nous pouvions le craindre, il n'en demeure pas moins que les rescapés du Sars CoV 2qui ont traversé une phase aiguë nécessitant plusieurs jours d'assistance respiratoire et de coma garderont des séquelles parfois très lourdes : atteinte grave des voies respiratoires (fibrose pulmonaire) et troubles neuronaux consécutifs au traumatisme subi et aux soins intensifs requis, sans oublier, pour d'autres patients, les conséquences des troubles de la circulation sanguine.

20. Plus que jamais, nous devons ne pas nous satisfaire de nos arsenaux techniques : s'ils permettent de faire face dans un grand nombre de cas, tant que nos capacités ne sont pas débordées, ils ne garantissent pas une sortie de crise sans douleurs et sans regrets. 

21. Nous en venons à l'un des points cruciaux, l'un des défis majeurs de ce temps : sortir du deal et du challenge permanents. Sortir de cette pression que les uns subissent sans trop savoir comment lui résister et que d'autres accentuent par le recours au dopage.

22. Sortir du deal, c'est faire en sorte que le monde des dealers de tout poil soit de plus en plus réduit à la portion congrue, et cela à tous les niveaux.

23. Commençons par un exemple emblématique de l'état de nos sociétés dites "avancées". Mieux vaudrait reconnaître qu'elles sont droguées aux énergies fossiles et pas seulement à toutes les drogues mises au point par des criminels et des assassins voire par des apprentis sorciers qui provoquent l'arrivée brutale aux urgences de nos hôpitaux de jeunes qui se sont empoisonnés avec des produits et des mélanges inconnus des services médicaux, ce qui rend leur tâche de soignants particulièrement difficile. 

24. L'un des symptômes manifestes de l'addiction de nos sociétés dites "avancées" est la réaction des producteurs d'or noir en position de force : s'étant habitués à vivre principalement des revenus que leur procure l'extraction des hydrocarbures, ils s'affolent de la baisse des cours du brut et sont prêts à mettre en péril et même en faillite tous les autres pourvoyeurs d'énergie pour sauvegarder voire pour accroître leur position dominante, pour préserver leurs intérêts et pour conserver leurs capacités de nuisance par financements occultes.

24. Inonder la planète de dollars "pour soutenir l'économie mondiale" dit-on, vouloir émettre des coronabonds ou une floppée d'euros supplémentaires comportent le risque majeur d'entretenir cette culture de l'addiction aux énergies fossiles car ils s'agit de deux monnaies-argent qui facilitent la captation des trésors terrestres par les uns au détriment des autres. Si nous voulons sortir de ce modèle suicidaire, il nous faut inventer d'autres instruments monétaires qui, tout en soutenant nos économies malmenées, vont contribuer à l'émergence d'un monde libéré de l'addiction fossile, non pas contraints et forcés par l'épuisement des réserves, par des pénuries ou des catastrophes mais par des efforts d'innovation soutenus par la création de nouvelles monnaies autochtones de service et d'abondance comme par des efforts bien ciblés et bien orientés pour transmettre aux générations montantes nos propres trésors fossiles, c'est-à-dire l'immensité des savoirs et des savoir-faire, l'incroyable diversité des infrastructures déployées, la pléthore de machines et de robots inventée ... par nos prédécesseurs pour faciliter nos travaux ordinaires et la production d'oeuvres nouvelles. Des trésors fossiles, matériels et immatériels, qui finiront dans l'escarcelle de créanciers véreux et de spéculateurs vénéneux et/ou de régimes plus intelligents et plus industrieux si nous ne comprenons pas de façon renouvelée ce qui est en train de se jouer.








Traduction du titre de la tribune dans d'autres langues :

Wirksamer Kampf gegen Virusepidemien

Effective fight against viral epidemics

الكفاح الفعال ضد الأوبئة الفيروسية

有效对抗病毒流行

바이러스 전염병에 대한 효과적인 싸움

מאבק יעיל נגד מגיפות נגיפיות

Lucha efectiva contra las epidemias virales

Troid éifeachtach i gcoinne eipidéimí víreasacha

Lotta efficace contro le epidemie virali

ウイルスの流行に対する効果的な戦い

Skuteczna walka z epidemiami wirusowymi

Luta eficaz contra epidemias virais

Эффективная борьба с вирусными эпидемиями