« Les crises, les bouleversements et la maladie
ne surgissent pas par hasard.
Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire,
explorer de nouvelles orientations,
explorer de nouvelles orientations,
expérimenter un autre chemin de vie. »
Carl Gustav Jung
Avertissement : ici, nous n'indiquerons pas comment résoudre la crise du moment. Elle est multifactorielle et pose plusieurs problèmes de natures différentes. Même ceux qui sont spécialistes d'une question, d'un facteur bien précis, ont du mal à s'entendre. Inutile voire nuisible d'aller ajouter un point de vue curatif censément incomplet et imparfait. En revanche, rien ne nous interdit de voir plus loin et d'anticiper. Rien ne nous interdit non plus d'analyser la situation présente afin de penser et d'agir comme nous y exhorte Car Gustav Jung dans les propos placés en exergue de cette tribune. (*)
(*) Notamment, afin de préparer le déconfinement : chaque parti politique, entre autres acteurs, a un rôle à jouer dans cette affaire à l'image des mises en garde de la France Insoumise.
1. En ce moment, c'est la COVID-19 qui met la planète sens dessus dessous. Demain quel autre virus, quelle autre zoonose ?
(*) Notamment, afin de préparer le déconfinement : chaque parti politique, entre autres acteurs, a un rôle à jouer dans cette affaire à l'image des mises en garde de la France Insoumise.
1. En ce moment, c'est la COVID-19 qui met la planète sens dessus dessous. Demain quel autre virus, quelle autre zoonose ?
2. Pourquoi cette attaque contre le système respiratoire des êtres humains ? Sans doute y a-t-il là matière à réflexion. Pourquoi les poumons ? Pourquoi cet organe essentiel pour toute personne, celui par lequel nous recevons la seule nourriture indispensable, même sur une très courte période (*) ? Sans oxygène, aucun de nous ne peut tenir plus de quelques minutes tandis qu'il est possible de se passer d'eau plus longtemps. Pourquoi cet émonctoire par lequel le corps peut éliminer les acides faibles ? Voir à ce sujet : "Comment aider nos poumons à évacuer un maximum de toxines ?"
(*) Si bien que l'assistance respiratoire ne suffit pas à rétablir le déficit provoqué par les attaques de la covid-19 : ceux qui échappent à la mort ont parfois de très graves séquelles.
(*) Si bien que l'assistance respiratoire ne suffit pas à rétablir le déficit provoqué par les attaques de la covid-19 : ceux qui échappent à la mort ont parfois de très graves séquelles.
3. Les cartes de propagation et de mortalité coïncident avec les fortes concentrations urbaines et les zones où l'air est davantage pollué. Il semble de plus en plus probable qu'une forte densité en particules fines contribue à faciliter la propagation d'un virus qui serait capable de rester en suspension dans l'air. Les personnes qui sont atteintes gravement et celles qui décèdent auraient-elles des séquelles pulmonaires ou d'autres affections cachées résultant d'une mauvaise qualité de l'air qu'elles ont respiré ou d'un ensoleillement trop faible (d'où une carence en vitamine D, protectrice des voies respiratoires) ? Seraient-elles plus sensibles à certains polluants ? Ont-elles ingéré des substances qui ont affaibli une partie de leurs défenses immunitaires ? Si, oui lesquelles ? ...
4. Sans avoir encore toutes les réponses aux questions qui se posent, il est probable que nous lutterons efficacement contre les épidémies en réduisant nettement l'usage des innombrables polluants qui fragilisent les organismes sensibles à leur présence (*). Cette dépollution implique de revoir nos modes de production et de transport, nos façons de vivre comme nos manières d'envahir, d'exploiter et de détruire les éco-systèmes sauvages.
(*) Au rebours des affirmations péremptoires de certains commentateurs imbus de leur savoir qui prétendent qu'il faudrait complètement déconnecter les problèmes sanitaires des questions écologiques !
(*) Au rebours des affirmations péremptoires de certains commentateurs imbus de leur savoir qui prétendent qu'il faudrait complètement déconnecter les problèmes sanitaires des questions écologiques !
5. Nous ne savons pas encore et saurons-nous combien de personnes ont contracté le virus Sars CoV 2 sans paraître trop en souffrir ? Qu'est-ce qui, en elles, leur aura permis de résister ? Une lutte efficace devrait-elle passer par la multiplication des tests pour limiter la propagation ? Tous les experts ne sont pas du même avis. Le gouvernement français vient de faire en sorte (fin mars 2020) que des tests nombreux soient disponibles mais faute d'une mise en oeuvre vigoureuse des progrès en biologie moléculaire et d'une production autochtone des réactifs (comme à l'IHU de Marseille pour des coûts défiant toute concurrence), trop de tests manquent de fiabilité (*). En prévision d'une période de déconfinement, dépister les cas positifs deviendra incontournable. Ce dépistage à grande échelle ne serait-il pas également utile pour être en mesure d'identifier et d'étudier les cas sans gravité afin de déterminer ce qui les a protégés des ravages constatés sur ceux qui ont été très sévèrement atteints ? Dépistage à grande échelle qui ne doit pas éliminer l'examen préalable des signes cliniques et qui ne doit pas conduire à de très mauvais choix d'allocation budgétaire.
(*) L'Allemagne et la Corée du sud paraissent avoir contenu la mortalité imputable au Sars CoV 2 avec des taux de létalité inférieurs à 1%. Ce résultat ne doit pas cacher qu'en augmentant le nombre de cas positifs détectés, on réduit le quotient de la division du nombre de décès par le nombre de cas.
6. Comment éviter, notamment, que l'infection entre dans une phase aiguë nécessitant des tentatives de réanimation ? Suffit-il seulement d'essayer de déplacer et d'amortir le pic des manifestations critiques risquant de saturer les capacités d'accueil en réanimation ? En dehors du confinement (?) et, surtout, des mises en quarantaine qui limitent les possibilités de transmission du virus, quels sont les autres rituels à mettre en place pour que chacun, même infecté, n'entre pas dans une séquence critique voire mortelle ? Quels conseils d'hygiène donner ? Quels ingrédients, quels nutriments, quelles vitamines (*), quels exercices privilégier (**) ? De la part des émetteurs d'informations les plus en vue, le silence médiatique entourant les bonnes pratiques à instaurer pour renforcer l'immunité indique nettement que nous avons encore bien des progrès à faire en matière de prévention et de connaissance largement répandue au sujet du fonctionnement du corps humain et du vivant en général.
(*) Une carence en vitamine D réduit les défenses immunitaires protégeant les voies respiratoires tandis qu'une injection de vitamines C en intraveineuse à des doses massives évite des complications infectieuses. Notons au passage qu'une supplémentation en vitamine D est d'autant plus utile après un confinement qui aura accentué l'un des travers de la saison hivernale : le manque d'exposition au soleil.
(**) Il serait certainement bon qu'une très large publicité soit faite à toutes les initiatives citoyennes d'intérêt qui présentent des pratiques d'hygiène utiles au renforcement de la santé. Par exemple ici : des exercices respiratoires proposés par Julien Moreno, ostéopathe à Montpellier qui, par un sens pédagogique bien aiguisé, met en lumière les multiples bienfaits d'un travail de relâchement du diaphragme. Soit, non seulement une réduction du mal de dos mais aussi de multiples répercussions positives sur d'autres fonctions essentielles du corps humain, tant sur le plan physique que psychique.
(*) L'Allemagne et la Corée du sud paraissent avoir contenu la mortalité imputable au Sars CoV 2 avec des taux de létalité inférieurs à 1%. Ce résultat ne doit pas cacher qu'en augmentant le nombre de cas positifs détectés, on réduit le quotient de la division du nombre de décès par le nombre de cas.
6. Comment éviter, notamment, que l'infection entre dans une phase aiguë nécessitant des tentatives de réanimation ? Suffit-il seulement d'essayer de déplacer et d'amortir le pic des manifestations critiques risquant de saturer les capacités d'accueil en réanimation ? En dehors du confinement (?) et, surtout, des mises en quarantaine qui limitent les possibilités de transmission du virus, quels sont les autres rituels à mettre en place pour que chacun, même infecté, n'entre pas dans une séquence critique voire mortelle ? Quels conseils d'hygiène donner ? Quels ingrédients, quels nutriments, quelles vitamines (*), quels exercices privilégier (**) ? De la part des émetteurs d'informations les plus en vue, le silence médiatique entourant les bonnes pratiques à instaurer pour renforcer l'immunité indique nettement que nous avons encore bien des progrès à faire en matière de prévention et de connaissance largement répandue au sujet du fonctionnement du corps humain et du vivant en général.
(*) Une carence en vitamine D réduit les défenses immunitaires protégeant les voies respiratoires tandis qu'une injection de vitamines C en intraveineuse à des doses massives évite des complications infectieuses. Notons au passage qu'une supplémentation en vitamine D est d'autant plus utile après un confinement qui aura accentué l'un des travers de la saison hivernale : le manque d'exposition au soleil.
(**) Il serait certainement bon qu'une très large publicité soit faite à toutes les initiatives citoyennes d'intérêt qui présentent des pratiques d'hygiène utiles au renforcement de la santé. Par exemple ici : des exercices respiratoires proposés par Julien Moreno, ostéopathe à Montpellier qui, par un sens pédagogique bien aiguisé, met en lumière les multiples bienfaits d'un travail de relâchement du diaphragme. Soit, non seulement une réduction du mal de dos mais aussi de multiples répercussions positives sur d'autres fonctions essentielles du corps humain, tant sur le plan physique que psychique.
7. Comment sortir des guerres intestines du monde médical, entre organismes comme au sein même du ministère ? Sont-elles à ce point inévitables comme en tant d'autres domaines ? Qu'est-ce qui alimente ces guerres ? S'agit-il seulement de querelles d'ego ou d'un mal plus systémique, un mal relevant d'une mauvaise organisation de la recherche clinique et même de défauts de méthode (*) ou encore de normes et de règlements inadaptés ou d'un académisme moralisateur, conformiste et attentiste qui ne sait pas réagir et travailler en situation d'urgence (**) ?
(*) Dans l'affaire chloroquine, Claude Rochet montre comment une partie du monde médical et de ses affidés versent dans l'outrance, l'erreur et l'errance par une conception erronée de la preuve scientifique.
En parallèle (31 mars 2020), Hervé Seitz met en garde contre l'affirmation trop hâtive et mal fondée de l'efficacité d'un traitement à base d'hydroxychloroquine. Il va même jusqu'à accuser Didier Raoult de charlatanisme en cette affaire. Ce qui est aller vite en besogne puisque son accusation se fonde sur la publication de données contestables : il n'y a pas eu, en l'occurrence, de tentative de camouflage ou de tromperie. Tout spécialiste des expériences en cause est à même de formuler des critiques. L'accusation de charlatanisme tend également à jeter le discrédit non pas sur une personne isolée qui voudrait se faire mousser mais sur toute une équipe que le professeur Raoult a pris soin de mobiliser pour une lutte courageuse, audacieuse et sans retard. Enfin, cette accusation passe sous silence deux précisions d'importance : d'une part la nécessité absolue d'intervenir au plus tôt pour éviter une évolution vers une pneumonie ; d'autre part l'emploi conjoint d'un antibiotique, l'azothromycine, particulièrement indiqué dans les affections respiratoires et qui a l'avantage d'avoir aussi une action antivirale.
(**) Voir à ce sujet la charge d'Idriss Aberkane à l'encontre des attentistes (23 mars 2020)
Le professeur Henri Joyeux apporte sa contribution et conforte le point de vue d'Idriss Aberkane dans sa tribune en date du 2 avril 2020 : "Un vrai médecin en temps de guerre" en insistant sur le rôle essentiel du zinc, oligo-élément à prescrire notamment dès l'apparition de perte d'odorat et/ou de goût, symptôme plus fréquent chez les personnes âgées, à la fois sujettes aux carences en zinc (et à la vitamine D). Voici le début de sa tribune :
"Le professeur Didier Raoult est avant tout un vrai clinicien, observateur, chercheur, décideur. Il applique en conscience ce que son immense expérience lui a appris. Face à l’urgence il n’attend pas la multiplication des comités, des réunions inutiles, des jalousies stupides des collègues qui courent les ministères et les plateaux de télévision parisiens. Pas plus que les infos de quelques journalistes médecins ou ministres qui nous ont rassurés sans rien savoir ou en sachant…" (suite)
8. Comment se fait-il que les plus brillants esprits des pays développés se détournent de la recherche au profit de situations professionnelles plus en vogue et plus rémunératrices tandis qu'en Asie, en Amérique latine et en Afrique se lèvent des étudiants remarquables ? Pourquoi la soif de connaître, de chercher et de trouver est-elle devenu si rare dans nos pays ? Ne serait-ce pas que nous vivons dans l'illusion d'avoir tout élucidé alors qu'il reste tant à explorer et à découvrir ? Voir à ce sujet l'analyse percutante qu'en faisait Didier Raoult en 2013.
(*) Dans l'affaire chloroquine, Claude Rochet montre comment une partie du monde médical et de ses affidés versent dans l'outrance, l'erreur et l'errance par une conception erronée de la preuve scientifique.
En parallèle (31 mars 2020), Hervé Seitz met en garde contre l'affirmation trop hâtive et mal fondée de l'efficacité d'un traitement à base d'hydroxychloroquine. Il va même jusqu'à accuser Didier Raoult de charlatanisme en cette affaire. Ce qui est aller vite en besogne puisque son accusation se fonde sur la publication de données contestables : il n'y a pas eu, en l'occurrence, de tentative de camouflage ou de tromperie. Tout spécialiste des expériences en cause est à même de formuler des critiques. L'accusation de charlatanisme tend également à jeter le discrédit non pas sur une personne isolée qui voudrait se faire mousser mais sur toute une équipe que le professeur Raoult a pris soin de mobiliser pour une lutte courageuse, audacieuse et sans retard. Enfin, cette accusation passe sous silence deux précisions d'importance : d'une part la nécessité absolue d'intervenir au plus tôt pour éviter une évolution vers une pneumonie ; d'autre part l'emploi conjoint d'un antibiotique, l'azothromycine, particulièrement indiqué dans les affections respiratoires et qui a l'avantage d'avoir aussi une action antivirale.
(**) Voir à ce sujet la charge d'Idriss Aberkane à l'encontre des attentistes (23 mars 2020)
Le professeur Henri Joyeux apporte sa contribution et conforte le point de vue d'Idriss Aberkane dans sa tribune en date du 2 avril 2020 : "Un vrai médecin en temps de guerre" en insistant sur le rôle essentiel du zinc, oligo-élément à prescrire notamment dès l'apparition de perte d'odorat et/ou de goût, symptôme plus fréquent chez les personnes âgées, à la fois sujettes aux carences en zinc (et à la vitamine D). Voici le début de sa tribune :
"Le professeur Didier Raoult est avant tout un vrai clinicien, observateur, chercheur, décideur. Il applique en conscience ce que son immense expérience lui a appris. Face à l’urgence il n’attend pas la multiplication des comités, des réunions inutiles, des jalousies stupides des collègues qui courent les ministères et les plateaux de télévision parisiens. Pas plus que les infos de quelques journalistes médecins ou ministres qui nous ont rassurés sans rien savoir ou en sachant…" (suite)
8. Comment se fait-il que les plus brillants esprits des pays développés se détournent de la recherche au profit de situations professionnelles plus en vogue et plus rémunératrices tandis qu'en Asie, en Amérique latine et en Afrique se lèvent des étudiants remarquables ? Pourquoi la soif de connaître, de chercher et de trouver est-elle devenu si rare dans nos pays ? Ne serait-ce pas que nous vivons dans l'illusion d'avoir tout élucidé alors qu'il reste tant à explorer et à découvrir ? Voir à ce sujet l'analyse percutante qu'en faisait Didier Raoult en 2013.
9. Pour lutter efficacement contre les fléaux, une chose est sûre : nous devrons faciliter le rétablissement et les remises en ordre de bataille d'un corps médical sinistré par la licence de l'IVG (*). Encore à ce jour, l'avortement tue beaucoup plus chaque jour en France et tout au long d'une année que le Sars CoV 2 et que d'autres causes de mortalité réunies pourtant très sévères et fréquentes. Tandis que des personnels soignants se dévouent corps et âme, au péril de leur équilibre et de leur santé, pour sauver des malades, des "confrères" médecins continuent à donner la mort sous couvert de légalité mais de façon illégitime c'est-à-dire par le renversement du droit le plus élémentaire : la défense du plus faible contre un plus fort que lui-même. Tant que nous n'aurons pas reconnu que cette situation est intenable dans la durée, nous aurons beaucoup de mal à transformer ce qui favorise les dérèglements et les catastrophes. Nous devons abolir sans tarder la peine de mort à l'encontre de tous les êtres en gestation. Il en va de la santé du corps médical dans son ensemble et de la société tout entière.
(*) En pleine crise sanitaire, quelques esprits fatigués s'inquiètent de la diminution des demandes d'IVG en France tandis que d'autres essaient de profiter du moment pour allonger la période d'autorisation (12 à 14 semaines). Si la diminution des demandes d'IVG devait conduire à des avortements hors délai et à des prises de risque inconsidérés, oui il faudrait s'en alarmer mais si elle devait engendrer davantage de naissances finalement accueillies avec reconnaissance et avec joie, nous n'aurions qu'à nous en réjouir. Notons ici, qu'il fallait malheureusement s'attendre au scandale en cours dans les EPHAD : faute de places dans les hôpitaux, un décret paru au journal officiel le 29 mars vient d'autoriser la sédation des malades par injection de Rivotril, c'est-à-dire leur potentielle mise à mort accélérée. Quand le bois vert est massacré par le recours massif à l'IVG, le bois presque mort ne bénéficie plus d'aucune protection.
(*) En pleine crise sanitaire, quelques esprits fatigués s'inquiètent de la diminution des demandes d'IVG en France tandis que d'autres essaient de profiter du moment pour allonger la période d'autorisation (12 à 14 semaines). Si la diminution des demandes d'IVG devait conduire à des avortements hors délai et à des prises de risque inconsidérés, oui il faudrait s'en alarmer mais si elle devait engendrer davantage de naissances finalement accueillies avec reconnaissance et avec joie, nous n'aurions qu'à nous en réjouir. Notons ici, qu'il fallait malheureusement s'attendre au scandale en cours dans les EPHAD : faute de places dans les hôpitaux, un décret paru au journal officiel le 29 mars vient d'autoriser la sédation des malades par injection de Rivotril, c'est-à-dire leur potentielle mise à mort accélérée. Quand le bois vert est massacré par le recours massif à l'IVG, le bois presque mort ne bénéficie plus d'aucune protection.
10. Même si le nombre de malades du Sars CoV 2 devait encore sensiblement augmenter, il est possible qu'il reste très inférieur à celui d'autres affections plus contagieuses et provoquant davantage de décès (*) mais qui n'engendrent pas un engorgement des services de santé mal calibrés pour faire face à un afflux de patients réclamant une prise en charge spécifique dans un contexte d'impréparation manifeste et de casse du système de santé publique et privée.
(*) Il est probable aussi que le nombre de décès imputables directement à la Covid-19 (et non à d'autres infections) restera très largement inférieur à des causes telles que les famines, la malnutrition, les conflits armés, les accidents, les pollutions, ...
(*) Il est probable aussi que le nombre de décès imputables directement à la Covid-19 (et non à d'autres infections) restera très largement inférieur à des causes telles que les famines, la malnutrition, les conflits armés, les accidents, les pollutions, ...
11. Les risques d'une épidémie ne sont pas simplement sanitaires : ils mettent en cause nos organisations, en l'occurrence, nos façons d'accueillir et de soigner les personnes.
12. L'IVG est l'un des symptômes les plus nets de l'évolution dangereuse de nos organisations médicales : disposant de moyens surpuissants pour vaincre les crises en temps ordinaire, nous avons pensé pouvoir remédier à tout dans l'urgence. Nous avons laissé se développer une mentalité qui privilégie l'action instantanée et brutale au lieu de lui préférer un travail patient et de long terme en amont.
13. Comme nous prétendons pouvoir tout résoudre au plus vite, nous avons fait des hôpitaux des lieux de passage éclair où se présentent des personnes de plus en plus gravement atteintes mais aussi un nombre croissant de patients qui ne trouvent plus ailleurs une offre de soin à la portée de leurs moyens (financiers ou de transport) dans une époque où la médecine générale a été mise en difficulté par des décisions politiques du plus mauvais effet. Il est intéressant de noter que ces décisions funestes ont été prises depuis des lustres : dans le courant du mandat présidentiel le plus calamiteux de toute la cinquième république, entre 1974 et 1981.
13. Comme nous prétendons pouvoir tout résoudre au plus vite, nous avons fait des hôpitaux des lieux de passage éclair où se présentent des personnes de plus en plus gravement atteintes mais aussi un nombre croissant de patients qui ne trouvent plus ailleurs une offre de soin à la portée de leurs moyens (financiers ou de transport) dans une époque où la médecine générale a été mise en difficulté par des décisions politiques du plus mauvais effet. Il est intéressant de noter que ces décisions funestes ont été prises depuis des lustres : dans le courant du mandat présidentiel le plus calamiteux de toute la cinquième république, entre 1974 et 1981.
14. Nous lutterons efficacement contre les pics épidémiologiques en redonnant aux hôpitaux, en concertation étroite avec une médecine générale beaucoup mieux considérée et traitée, une part de leur vocation de prévention : ils ne peuvent faire face aux crises soudaines qu'en ayant une activité assez large de recherche, de suivi et d'observation (*), activité qui équilibre tous les travaux d'urgence. Ce volet préventif est essentiel : en bien des cas, il éviterait de mutiler des patients par des actes chirurgicaux qui n'avaient pas de raison d'être. Il éviterait aussi d'installer beaucoup de patients dans des états morbides chroniques que des prises médicamenteuses inadéquates ne cessent d'aggraver.
(*) Modèle dont l'IHU de Marseille est un très bon exemple : s'y conjuguent des recherches en microbiologie, des capacités de soin et un travail au long cours de suivi et d'observation.
(*) Modèle dont l'IHU de Marseille est un très bon exemple : s'y conjuguent des recherches en microbiologie, des capacités de soin et un travail au long cours de suivi et d'observation.
15. Avant de prendre toute décision mutilante (et a fortiori de mise à mort comme dans le cas des avortements), un patient devrait être vu par un collège de personnes capables d'éclairer la clinique selon différents points de vue. On s'apercevrait, en bien des cas, que des traitements lourds peuvent être évités et que la mise à mort d'un être en gestation est la pire des solutions. Avant de plonger des malades dans le cercle infernal de médications de plus en plus invalidantes, nous ferions bien d'entendre les messages de guérison obtenus par des voies mettant l'accent sur l'hygiène de vie (entendue dans un sens très large).
16. Les hôpitaux doivent également être davantage associés aux actions qui précèdent un éventuel temps de suivi et d'observation. En leur confiant des missions qui ne relèvent pas nécessairement d'un équipement sophistiqué ou d'une pratique de pointe, nous éviterions toutes les décisions aberrantes qui ont consisté à fermer des services sous prétexte qu'ils fonctionnaient trop peu, soit pour être rentables soit pour être assez performants, car ce qui rend un corps médical compétent ce ne sont pas seulement des prouesses exceptionnelles ou des moyens colossaux mais une pratique de terrain (*) sur une grande variété de situations ; une pratique qui s'interdit de tuer. Cette expérience rend beaucoup plus apte à juger des limites de ses capacités et permet, le cas échéant, de confier une intervention délicate à un établissement mieux outillé ou mieux qualifié.
(*) Pratique de terrain qui rappelle que si l'exercice de la médecine puise des ressources dans de multiples progrès scientifiques, cet exercice demeure un art où les mathématiques ont une place raisonnable : non pas un instrument omnipotent mais un auxiliaire de grand intérêt qui n'a pas à tout régenter. L'histoire et le parcours du professeur Didier Raoult illustrent l'importance de revenir à une sélection des étudiants en médecine qui ne repose pas de façon exagérée sur les seules compétences scientifiques : il a lui-même entrepris avec succès des études de médecine après un bac littéraire passé en candidat libre. Pour aller plus loin, voir la tribune : "Réorganisation des médecines françaises".
17. L'apparition et la propagation du Sars CoV 2 remettent en cause l'aménagement du territoire, notamment l'hyper concentration démographique et son cortège d'effets délétères en zones urbaines où le moindre incident prend une ampleur démesurée. Elle révèle aussi une très curieuse organisation des zones cultivées : saturées de mono-cultures (*) dont certaines sont gourmandes en main d'oeuvre temporaire pour des travaux harassants voire dangereux (par contact ou par inhalation) qui ne tentent plus guère les autochtones. N'est-il pas temps de remettre en cause ce modèle qui n'offre pas une activité attractive et stable tout en maintenant des personnes venues d'ailleurs dans une situation de très grande précarité ?
(*) Mono-cultures qui entraînent de surcroît l'emploi massif et fréquent de polluants redoutables quand la mise en oeuvre d'une lutte biologique bien pensée ne vient pas atténuer ou faire disparaître les risques encourus par les personnels confinés dans l'espace clos d'une serre ou en présence d'un environnement ouvert mais dégradé et souillé par l'usage intensif de pesticides redoutables.
18. Cette période de confinement interroge nos modes de production, de consommation et nos façons de vivre. Qu'allons-nous entreprendre pour cesser de manger des tomates tout au long de l'année ou déguster des fraises dès le mois de février sans pour autant avoir recours à des systèmes coercitifs d'un autre âge ? En un mot : comment passer d'une liberté fondée sur un très large éventail d'options à une liberté éclairée par des principes bien fondés et dégagée des contingences extérieures ?
19. Même si la Covid-19 s'avère moins létal que nous pouvions le craindre, il n'en demeure pas moins que les rescapés du Sars CoV 2qui ont traversé une phase aiguë nécessitant plusieurs jours d'assistance respiratoire et de coma garderont des séquelles parfois très lourdes : atteinte grave des voies respiratoires (fibrose pulmonaire) et troubles neuronaux consécutifs au traumatisme subi et aux soins intensifs requis, sans oublier, pour d'autres patients, les conséquences des troubles de la circulation sanguine.
20. Plus que jamais, nous devons ne pas nous satisfaire de nos arsenaux techniques : s'ils permettent de faire face dans un grand nombre de cas, tant que nos capacités ne sont pas débordées, ils ne garantissent pas une sortie de crise sans douleurs et sans regrets.
21. Nous en venons à l'un des points cruciaux, l'un des défis majeurs de ce temps : sortir du deal et du challenge permanents. Sortir de cette pression que les uns subissent sans trop savoir comment lui résister et que d'autres accentuent par le recours au dopage.
22. Sortir du deal, c'est faire en sorte que le monde des dealers de tout poil soit de plus en plus réduit à la portion congrue, et cela à tous les niveaux.
23. Commençons par un exemple emblématique de l'état de nos sociétés dites "avancées". Mieux vaudrait reconnaître qu'elles sont droguées aux énergies fossiles et pas seulement à toutes les drogues mises au point par des criminels et des assassins voire par des apprentis sorciers qui provoquent l'arrivée brutale aux urgences de nos hôpitaux de jeunes qui se sont empoisonnés avec des produits et des mélanges inconnus des services médicaux, ce qui rend leur tâche de soignants particulièrement difficile.
24. L'un des symptômes manifestes de l'addiction de nos sociétés dites "avancées" est la réaction des producteurs d'or noir en position de force : s'étant habitués à vivre principalement des revenus que leur procure l'extraction des hydrocarbures, ils s'affolent de la baisse des cours du brut et sont prêts à mettre en péril et même en faillite tous les autres pourvoyeurs d'énergie pour sauvegarder voire pour accroître leur position dominante, pour préserver leurs intérêts et pour conserver leurs capacités de nuisance par financements occultes.
24. Inonder la planète de dollars "pour soutenir l'économie mondiale" dit-on, vouloir émettre des coronabonds ou une floppée d'euros supplémentaires comportent le risque majeur d'entretenir cette culture de l'addiction aux énergies fossiles car ils s'agit de deux monnaies-argent qui facilitent la captation des trésors terrestres par les uns au détriment des autres. Si nous voulons sortir de ce modèle suicidaire, il nous faut inventer d'autres instruments monétaires qui, tout en soutenant nos économies malmenées, vont contribuer à l'émergence d'un monde libéré de l'addiction fossile, non pas contraints et forcés par l'épuisement des réserves, par des pénuries ou des catastrophes mais par des efforts d'innovation soutenus par la création de nouvelles monnaies autochtones de service et d'abondance comme par des efforts bien ciblés et bien orientés pour transmettre aux générations montantes nos propres trésors fossiles, c'est-à-dire l'immensité des savoirs et des savoir-faire, l'incroyable diversité des infrastructures déployées, la pléthore de machines et de robots inventée ... par nos prédécesseurs pour faciliter nos travaux ordinaires et la production d'oeuvres nouvelles. Des trésors fossiles, matériels et immatériels, qui finiront dans l'escarcelle de créanciers véreux et de spéculateurs vénéneux et/ou de régimes plus intelligents et plus industrieux si nous ne comprenons pas de façon renouvelée ce qui est en train de se jouer.
(*) Pratique de terrain qui rappelle que si l'exercice de la médecine puise des ressources dans de multiples progrès scientifiques, cet exercice demeure un art où les mathématiques ont une place raisonnable : non pas un instrument omnipotent mais un auxiliaire de grand intérêt qui n'a pas à tout régenter. L'histoire et le parcours du professeur Didier Raoult illustrent l'importance de revenir à une sélection des étudiants en médecine qui ne repose pas de façon exagérée sur les seules compétences scientifiques : il a lui-même entrepris avec succès des études de médecine après un bac littéraire passé en candidat libre. Pour aller plus loin, voir la tribune : "Réorganisation des médecines françaises".
17. L'apparition et la propagation du Sars CoV 2 remettent en cause l'aménagement du territoire, notamment l'hyper concentration démographique et son cortège d'effets délétères en zones urbaines où le moindre incident prend une ampleur démesurée. Elle révèle aussi une très curieuse organisation des zones cultivées : saturées de mono-cultures (*) dont certaines sont gourmandes en main d'oeuvre temporaire pour des travaux harassants voire dangereux (par contact ou par inhalation) qui ne tentent plus guère les autochtones. N'est-il pas temps de remettre en cause ce modèle qui n'offre pas une activité attractive et stable tout en maintenant des personnes venues d'ailleurs dans une situation de très grande précarité ?
(*) Mono-cultures qui entraînent de surcroît l'emploi massif et fréquent de polluants redoutables quand la mise en oeuvre d'une lutte biologique bien pensée ne vient pas atténuer ou faire disparaître les risques encourus par les personnels confinés dans l'espace clos d'une serre ou en présence d'un environnement ouvert mais dégradé et souillé par l'usage intensif de pesticides redoutables.
18. Cette période de confinement interroge nos modes de production, de consommation et nos façons de vivre. Qu'allons-nous entreprendre pour cesser de manger des tomates tout au long de l'année ou déguster des fraises dès le mois de février sans pour autant avoir recours à des systèmes coercitifs d'un autre âge ? En un mot : comment passer d'une liberté fondée sur un très large éventail d'options à une liberté éclairée par des principes bien fondés et dégagée des contingences extérieures ?
19. Même si la Covid-19 s'avère moins létal que nous pouvions le craindre, il n'en demeure pas moins que les rescapés du Sars CoV 2qui ont traversé une phase aiguë nécessitant plusieurs jours d'assistance respiratoire et de coma garderont des séquelles parfois très lourdes : atteinte grave des voies respiratoires (fibrose pulmonaire) et troubles neuronaux consécutifs au traumatisme subi et aux soins intensifs requis, sans oublier, pour d'autres patients, les conséquences des troubles de la circulation sanguine.
20. Plus que jamais, nous devons ne pas nous satisfaire de nos arsenaux techniques : s'ils permettent de faire face dans un grand nombre de cas, tant que nos capacités ne sont pas débordées, ils ne garantissent pas une sortie de crise sans douleurs et sans regrets.
21. Nous en venons à l'un des points cruciaux, l'un des défis majeurs de ce temps : sortir du deal et du challenge permanents. Sortir de cette pression que les uns subissent sans trop savoir comment lui résister et que d'autres accentuent par le recours au dopage.
22. Sortir du deal, c'est faire en sorte que le monde des dealers de tout poil soit de plus en plus réduit à la portion congrue, et cela à tous les niveaux.
23. Commençons par un exemple emblématique de l'état de nos sociétés dites "avancées". Mieux vaudrait reconnaître qu'elles sont droguées aux énergies fossiles et pas seulement à toutes les drogues mises au point par des criminels et des assassins voire par des apprentis sorciers qui provoquent l'arrivée brutale aux urgences de nos hôpitaux de jeunes qui se sont empoisonnés avec des produits et des mélanges inconnus des services médicaux, ce qui rend leur tâche de soignants particulièrement difficile.
24. L'un des symptômes manifestes de l'addiction de nos sociétés dites "avancées" est la réaction des producteurs d'or noir en position de force : s'étant habitués à vivre principalement des revenus que leur procure l'extraction des hydrocarbures, ils s'affolent de la baisse des cours du brut et sont prêts à mettre en péril et même en faillite tous les autres pourvoyeurs d'énergie pour sauvegarder voire pour accroître leur position dominante, pour préserver leurs intérêts et pour conserver leurs capacités de nuisance par financements occultes.
24. Inonder la planète de dollars "pour soutenir l'économie mondiale" dit-on, vouloir émettre des coronabonds ou une floppée d'euros supplémentaires comportent le risque majeur d'entretenir cette culture de l'addiction aux énergies fossiles car ils s'agit de deux monnaies-argent qui facilitent la captation des trésors terrestres par les uns au détriment des autres. Si nous voulons sortir de ce modèle suicidaire, il nous faut inventer d'autres instruments monétaires qui, tout en soutenant nos économies malmenées, vont contribuer à l'émergence d'un monde libéré de l'addiction fossile, non pas contraints et forcés par l'épuisement des réserves, par des pénuries ou des catastrophes mais par des efforts d'innovation soutenus par la création de nouvelles monnaies autochtones de service et d'abondance comme par des efforts bien ciblés et bien orientés pour transmettre aux générations montantes nos propres trésors fossiles, c'est-à-dire l'immensité des savoirs et des savoir-faire, l'incroyable diversité des infrastructures déployées, la pléthore de machines et de robots inventée ... par nos prédécesseurs pour faciliter nos travaux ordinaires et la production d'oeuvres nouvelles. Des trésors fossiles, matériels et immatériels, qui finiront dans l'escarcelle de créanciers véreux et de spéculateurs vénéneux et/ou de régimes plus intelligents et plus industrieux si nous ne comprenons pas de façon renouvelée ce qui est en train de se jouer.
Traduction du titre de la tribune dans d'autres langues :
Wirksamer Kampf gegen Virusepidemien
Effective fight against viral epidemics
الكفاح الفعال ضد الأوبئة الفيروسية
有效对抗病毒流行
바이러스 전염병에 대한 효과적인 싸움
מאבק יעיל נגד מגיפות נגיפיות
Lucha efectiva contra las epidemias virales
Troid éifeachtach i gcoinne eipidéimí víreasacha
Lotta efficace contro le epidemie virali
ウイルスの流行に対する効果的な戦い
Skuteczna walka z epidemiami wirusowymi
Luta eficaz contra epidemias virais
Эффективная борьба с вирусными эпидемиями
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire