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dimanche 22 décembre 2019

France2022 : Lettre ouverte aux maires en exercice et aux futurs maires de France



  Il me faut un sauveur qui fasse honte aux superbes, 
qui fasse peur aux délicats de la terre, 
que le monde ne puisse goûter, 
que la sagesse humaine ne puisse comprendre, 
qui ne puisse être connu que des humbles de cœur. 
Il me faut un sauveur qui brave, 
pour ainsi dire, 
par sa généreuse pauvreté 
nos vanités ridicules, extravagantes. 
Le voilà, je l’ai rencontré, je le reconnais à ces signes.

Sermon sur la Nativité
Bossuet



Quel est le secret de l'île de Kitava où l'acné n'existe pas ?

Source

Projet France 2022

Lettre ouverte aux maires de France


Mes chers compatriotes, chers élus de la Nation,

1. A l'aube d'un Noël une nouvelle fois perturbé par de multiples revendications, il est plus que temps de vous écrire comme nous en formions le projet dans une tribune antérieure. Pour qui d'entre vous désirerait mieux connaître l'atmosphère nimbant cette lettre, il suffirait de se rendre  afin d'entendre l'une des versions du choral "Viens maintenant Sauveur des païens", "Nun komm, der Heiden Heiland" de Jean-Sébastien Bach, ici magnifiquement interprété à l'orgue par Ton Koopman qui ajoute à la partition plusieurs ornements du plus bel effet. 

2. C'est en effet le moment de préparer la prochaine échéance électorale : les élections municipales du printemps 2020 et, au-delà, de songer à l'élection présidentielle de 2022. A qui trouverait cela quelque peu prématuré, disons simplement que nous nous y employons depuis le 1er mars 2010 tant nous a semblé urgent et vital pour la France et tous nos compatriotes de ne pas laisser gâcher une nouvelle occasion d'apporter un souffle nouveau au coeur d'une vie politique atone faute de préparation suffisante.

3. Ouvrir d'emblée cette lettre sur le thème de l'Avent et de Noël surfe sur la toile en filigrane d'une laïcité à la française qui ne sait plus comment se tenir, qui ne sait plus à quel saint se vouer. Vous êtes aux avant-postes des questions qui tourmentent aujourd'hui tant d'esprits affaiblis par une guerre sans nom menée contre l'Eglise catholique romaine et contre l'héritage chrétien de la France comme de l'Europe. Combat perdu d'avance, s'il en est, tant est solide cette institution puisqu'elle a traversé deux millénaires de persécution sans rien perdre de sa jeunesse, de sa force et de son rayonnement, en dépit des apparences contraires que ses ennemis se plaisent à brandir ; tant l'héritage chrétien, par toutes ses composantes néguentropiques, bien loin de s'atrophier, de s'appauvrir ou de dépérir, se montre capable d'étendre ses bienfaits jusque dans les recoins les plus laïcards d'une France oublieuse de son passé.

4. Avec intelligence, lucidité et même pragmatisme, sinon avec dévotion, vous ne serez pas de cette clique qui brocarde l'Eglise comme moult personnes s'ingénient à se plaindre de leur mère, de leur père ou de leurs deux parents. Beaucoup, en effet, qui ont emprunté des chemins de traverse et se retrouvent dans la panade ne trouvent pas mieux que d'accuser leurs ascendants, proches ou lointains, de les avoir conduits dans une impasse. Et quand ils sont las de ce jeu obscène, fatigués de se poser en victimes, conscients qu'ils font fausse route en s'étant établis juges impitoyables, ils trouvent encore en votre personne un bouc émissaire idéal : si leur vie n'a pas pris le tour auquel ils aspiraient, c'est censément de la faute du maire !

5. Eh bien non, tout n'est pas de votre faute ! Vous le savez mais il est bon, de temps en temps, de le répéter et de se l'entendre dire. Des hommes et des femmes ont en effet beaucoup souffert de leurs ascendants et s'ils se tournent maintenant vers vous en ultime recours, c'est qu'ils pensent, à juste raison ou à tort, que vous êtes détenteurs de pouvoirs extraordinaires. 

6. Hélas, vous savez aussi que la réalité est souvent tout autre : si quelques maires de grandes métropoles disposent de moyens non négligeables pour exercer leur mandat, la grande majorité d'entre vous manque de temps, de bras, d'aides, de subsides, d'appuis, ... pour gouverner et développer les territoires qui relèvent de sa compétence.

7. Le fond gaulois de la France, les péripéties de son histoire, les fiertés locales, ... ont engendré un si grand nombre de communes que la France compte, à elle seule, plus de communes que tout le reste de l'Europe. C'est une chance mais aussi un grave handicap à l'heure où les territoires sont secoués dans leur fondement et où ils sont amenés à relever de multiples défis. Si vous avez eu la curiosité de lire les tribunes du projet France 2022 consacrées à ce thème, vous savez que l'un des piliers de ce projet est de prévoir une nouvelle organisation de la France en cinq provinces comptant chacune environ deux cents municipalités. Au premier abord, c'est complètement dingue. Et pour les plus critiques, cela reste fou, même après réflexion ...

8. Alors, avant d'y revenir pour les pionniers qui n'ont pas froid aux yeux, nous allons nous pencher sur un autre pilier du projet France 2022 : la création d'une monnaie de service et d'abondance. Bien qu'il s'agisse d'une tribune récente (elle date du 22 octobre 2017), c'est celle qui a été le plus souvent consultée. Si vous hésitez à vous représenter tant la situation actuelle de la France vous paraît désespérante et/ou la gestion de votre commune vous semble de plus en plus pénible, prenez un moment pour lire cette tribune. Elle vous redonnera le moral. Là aussi, l'idée a quelque chose de surréaliste. Tout bien réfléchi, vous vous apercevrez qu'elle se défend avec le plus grand calme tant elle est solide ! Elle est fondée sur une distinction subtile entre "argent" et "monnaie".

9. Tandis que l'argent permet d'acquérir des biens rares ou en voie d'extinction ou encore provenant d'autres pays, la monnaie de service et d'abondance est cette huile de bonne composition qui donne aux rouages d'une économie nationale de ne pas tourner à vide et qui permet à chacun de trouver sa juste place, à un moment donné, dans une société où quantité de besoins élémentaires ne sont pas satisfaits en raison d'une organisation déficiente dont les plus habiles arrivent à tirer parti pour se couvrir d'or au détriment du plus grand nombre.

10. Belle utopie, certes, que de vouloir une société où les plus vulnérables ne sont pas la proie de prédateurs en quête d'une fortune toujours plus indécente. Belle utopie que d'espérer qu'une nation tout entière sorte de l'appât du gain dérisoire mais qu'est-ce qu'un pays qui ne sait plus rêver, qui ne sait plus se donner des buts élevés et quasi hors d'atteinte ? 


Intermède : 


11. Bien entendu, vous ne vous laisserez pas abuser par l'argument invoqué au n°8 de cette lettre : ce n'est pas parce qu'un document est souvent consulté par les internautes que nous allons, a priori, lui attribuer quelques mérites ou quelque valeur. L'intermède proposé ci-avant est une bonne illustration de son contraire : voilà un document exceptionnel qui, un an après sa mise en ligne, ne recueillait encore qu'un nombre infime de suffrages ! A votre poste de maire, vous pouvez légitimement avoir perdu toute once de douce rêverie et de naïveté enfantine ! Que de doux rêveurs se laissent prendre au mirage d'une monnaie qui coulerait à flot pour satisfaire les besoins les plus élémentaires de chacun, soit ! Que vous-mêmes vous laissiez prendre au jeu, c'est une autre affaire !

12. Nous n'essayerons pas ici de vous convaincre en déballant une multitude d'arguments favorables à la création d'une monnaie de service et d'abondance, ce serait fastidieux et même contre-productif : l'essentiel se trouve dans la tribune signalée au n°8 de cette lettre. Qu'il suffise de dire ici que les adversaires du projet France 2022 pourront s'amuser à pilonner son volet monétaire : sans lui, c'est tout l'édifice qui s'écroule. C'est vous dire son importance et, n'en déplaise à ses détracteurs, sa robustesse ! Le jour où vous n'avez pas le moral, où vous cherchez un punching ball capable d'encaisser votre rage la plus virulente, venez donner quelques coups dans le volet monétaire du projet France 2022, vous en sortirez apaisés, emplis d'un calme olympien. 

13. Pour les plus critiques et les plus ignorants, le volet monétaire du projet France 2022 fait figure de Deus ex machina, de hochet pour enfants gâtés ou pour adolescents attardés, d'attrape-nigaud ... Laissons à ce groupe d'opposants le plaisir de se rassurer à bon compte : s'ils pensent qu'il suffit de disqualifier cette proposition majeure par quelques quolibets ou formules amusantes, pourquoi chercher à les contredire ? Ils se gaussent et ne s'en porteront pas plus mal. Quand ils sauront enfin reconnaître son grand intérêt, il ne sera pas trop tard. Ils en profiteront comme les autres car le volet monétaire défie les logiques habituelles, du moins celles qui raisonnent à périmètre constant, en parts de gâteau limité à distribuer. Il défie l'intelligence bornée par la fâcheuse tendance qui s'empare de tout possédant frileux : amasser par peur, thésauriser pour se protéger, s'entourer de biens pour se donner de l'importance ... Tendance contre laquelle l'Evangile nous met en garde de façon lapidaire mais qu'une organisation économique qui ne repose que sur une monnaie-argent entretient lamentablement chez bon nombre d'entre nous. Tendance qui s'est fortement accrue avec l'avènement de l'Euro, ce super Mark, encore plus intéressant pour l'économie allemande que le Mark lui-même et désastreux pour les économies nationales qui n'étaient pas prêtes à fonctionner sur le modèle allemand. 

14. En un mot par trop caricatural qu'il faudrait évidemment nuancer, le Mark puis l'Euro sont faits pour que s'accroisse le confort de ceux qui possèdent assez de richesses pour n'avoir d'autre souci que d'en accroître le volume, en assurer la sécurité, en garantir la prospérité. Ce sont deux monnaies pour rentiers actifs. Pour des personnes ou des clans déjà bien installés. Pour des corps intermédiaires qui cherchent à limiter la prise de risque. Pour des familles qui préfèrent une vie d'aisance à l'inconfort d'un lendemain incertain. Ce sont deux monnaies pour des peuples traumatisés par deux guerres mondiales et qui gardent encore à l'esprit comme au creux de leurs entrailles les innombrables séquelles d'un désastre sans précédent. Le mark et l'euro fonctionnent comme une assurance : si tout devait s'écrouler, il nous resterait encore le pouvoir d'acheter ce que plus personne ne serait en mesure de s'offrir.

15. Terrible illusion, certes, mais qui perdure tant que subsistent des richesses à convoiter, des places à prendre, des terrains à occuper, des parts de marché à conquérir dans l'ordre des biens marchands et tangibles : énergies fossiles, terres arables, réserves d'eau douce, mines de métaux précieux, bassins de consommation solvables, ... 

16. Tandis que chaque année, la date de l'épuisement des ressources non renouvelables avance dans le calendrier, qu'attendons-nous pour changer de logique et pour passer d'une consommation par trop matérielle à des consommations plus immatérielles ? Sans doute l'avènement d'une monnaie, entre autres changements, qui détourne notre esprit de l'appât du gain et qui nous recentre sur l'essentiel : la sanctification du temps que chacun de nous reçoit, jour après jour, non pour l'accroissement de nos richesses extérieures mais pour le déploiement de nos talents au service de nos proches et du plus grand nombre.

17. En maints lieux de France et peut-être sur le territoire de la commune dont vous êtes maire, des hommes et des femmes essaient d'être de plus en plus les témoins d'une vie où la sanctification du temps devient le principal objet de toute leur attention. Plusieurs fois par jour, ils suspendent leur activité extérieure pour se recentrer sur l'essentiel : prier, louer Dieu. Au lieu de monnayer leur temps comme des marchands qui ne seraient animés que par l'avidité, ils offrent en retour celui qu'ils savent avoir reçu gratuitement et qu'ils n'ont donc pas d'abord à vendre mais à donner, à consacrer.

18. Si vous avez le bonheur d'abriter sur la commune dont vous êtes maire un tel lieu de prière, allez-y sans vous soucier du qu'en dira-t-on. Sentez-vous libre de manifester par votre présence que d'autres réalités occupent votre esprit et votre coeur ; que la transcendance ne vous fera jamais oublier l'incarnation de votre mission ; qu'au contraire, elle la rendra plus féconde. Vous aurez l'intelligence et l'aplomb de faire savoir à qui vous demandera des comptes qu'assister pour vous à un office monastique n'est pas une forme d'allégeance à un pouvoir qui serait supérieur au vôtre mais bien plutôt la reconnaissance d'une réalité complémentaire et même indispensable au bon exercice de vos propres responsabilités. Il existe bien un pouvoir supérieur au vôtre mais celui-là ne demande pas autre chose que de se retirer dans un lieu secret où le coeur peut adorer en esprit et en vérité.

19. Une saine démocratie n'est pas seulement une organisation où les trois pouvoirs (judiciaire, législatif et exécutif) s'articulent sans confusion mais un espace où le temporel et le spirituel se fécondent mutuellement, où pouvoir séculier et pouvoir régulier savent respecter leurs prérogatives respectives, où ils font en sorte que l'autre puisse aisément déployer ses ailes pour offrir des attaches fortes à tout citoyen désireux d'oeuvrer au bien commun de ses compatriotes et, plus largement, de toute personne.

20. Où que nous tournions nos regards, nous voyons la montée inexorable de l'Esprit et tendre encore avec frénésie vers les réalités terrestres paraîtra de plus en plus grotesque aux yeux grands ouverts sur un monde en pleine effervescence. Pour autant, les êtres humains se meuvent dans un monde matériel dont vous avez chaque jour à vous préoccuper, les pieds bien ancrés sur le sol ferme et la tête au Ciel.  Que ce ne soit jamais dans la crispation, l'agitation ou l'agacement, aussi légitime fût-il : vous êtes les témoins d'une force tranquille dont nos contemporains ont si grand besoin. Soyez ces remparts contre lesquels les marées les plus furieuses ne peuvent rien. Vous saurez ne jamais prendre de décision importante pour vos administrés sous le coup d'une colère, d'une fatigue, d'un ennui ou d'une peur. Que le temps soit de plus en plus votre ami le plus fidèle. Pensez à long terme et les urgences du moment trouveront naturellement la place qui leur revient.


Intermède



21. Avant d'être "citoyen du monde", voyageant avec un minimum d'affaires et se laissant guider par des rencontres providentielles, chacun est originaire d'un quartier et, après d'éventuels déménagements, réside désormais et encore dans un quartier. Même pas une commune dans sa totalité mais quelques rues qui lui sont familières et où il passe le plus clair de son temps. S'il doit se déplacer pour son travail et rejoindre un lieu précis, il sera à cheval sur deux quartiers : le résidentiel et le professionnel.

22. Vous voici donc à la tête de divers quartiers. Chacun a sa personnalité, son histoire, ses histoires, ses atouts et ses faiblesses, ses emplois et ses misères, ... Tous ensemble, ils constituent une commune sur laquelle vous veillez en espérant que rien ne vienne troubler vos nuits, n'empoisonne votre existence et ne se révèle insoluble.

23. Ce bout de territoire s'inscrit dans un réseau d'intercommunalité qui ôte déjà du champ de vos compétences quelques éléments du puzzle de plus en plus complexe par lequel l'ensemble des actions nécessaires à la vie de votre commune irrigue, nourrit, entretient, développe ... ce qui doit l'être.

24. Que de plus en plus de choses vous échappent est dans l'ordre d'un développement protéiforme qui enrichit sans cesse l'éventail des possibilités offertes à chaque citoyen, du moins ceux qui ont les moyens d'atteindre les points de délivrance des services et des biens qu'ils recherchent. Pour le vivre au quotidien, vous savez que bon nombre de nos compatriotes n'ont pas ou même plus accès à ces points par manque de moyens, en raison d'un trop grand éloignement et par disparition progressive voire brutale du tissu qui permettait à chacun de n'avoir pas le sentiment d'être isolé.

25. Aux adresses et lieux physiques se substituent de plus en plus des relais immatériels qui ne sont accessibles confortablement au plus grand nombre qu'à la condition d'avoir équipé vos territoires des réseaux nécessaires. Vastes chantiers qu'un Etat en ruine, que des régions ou des départements endettés préfèrent confier à des intérêts privés qui, ne raisonnant pas en termes de service public, cherchent d'abord à rentabiliser au plus vite leurs investissements. Sur la diagonale du vide et en beaucoup d'autres lieux de France, vous voilà en charge de territoires qui non seulement se dépeuplent mais se retrouvent largués, abandonnés, ignorés.

26. Sentiments d'abandon, d'isolement voire de trahison seront-ils le fin mot d'une histoire de France à la ramasse ? Allez-vous renoncer après un mandat difficile ou même de nombreuses années sur la ligne de front ? Comment espérer encore tandis que montent de toutes parts les insatisfactions, les rancoeurs, les inquiétudes ? Où trouverez-vous l'énergie, le courage et l'audace de tenir, de rester à bord tandis que le navire est secoué, prend l'eau et semble perdu ? Capitaine récent ou de longue date, vous saurez garder la tête haute puisque se posent aujourd'hui plusieurs questions de vie ou de mort.

27. Beaucoup de nos compatriotes assistent, médusés, à la disparition d'une France qu'ils aimaient de leurs fibres les plus intimes. Ils se demandent comment un tel naufrage a été rendu possible et nombreux sont ceux qui tentent d'identifier un coupable. Les plus lucides d'entre eux se sentent responsables et ne perdent pas de temps à chercher un bouc émissaire parmi leurs proches ou les personnes aux affaires. Ils savent que chacun d'entre nous est capable, dans le champ de ses compétences, de provoquer un retournement de situation improbable à trop courte vue.

28. Vous êtes les gardiens d'un ordre où le long terme doit toujours primer sur les calculs à la petite semaine. Par expérience, vous avez acquis la conviction que chacune de vos décisions engagent l'avenir immédiat mais aussi un terme beaucoup plus lointain que nul, en vérité, ne peut connaître dans ses moindres détails. Quand on se souvient que la moindre virgule, la moindre omission, la moindre erreur peut avoir des conséquences incalculables et parfois très douloureuses, on ne se perd pas en conjectures douteuses : ce qui adviendra dans votre commune n'est plus inscrit dans le marbre comme aux temps des prophéties.

29. Une chose est sûre pourtant : de même que le prophète Malachie annonce la naissance du Messie à Bethléem, nous savons que toute naissance sur votre commune est à l'image de la Nativité que nous venons de célébrer. Pour qui sait prendre le temps de regarder et de contempler, pour qui ne se laisse pas abuser par les sirènes d'un malthusianisme effarant, celui ou celle qui voit le jour chez vous est le signe d'un renouveau qu'il faut prendre le temps d'accueillir comme il se doit. Non pas un événement banal et ordinaire mais la grâce d'un commencement capable d'éclairer les ténèbres d'un monde en perdition.

30. Dès que vous avez l'image, la photographie d'un nouveau-né, d'un tout petit enfant sur votre bureau, vous faites l'expérience d'une joie et d'un regain à nul autre pareil. Vous savez que chaque heure, chaque minute passée à résoudre les problèmes du quotidien, aussi morose soit-il d'apparence, aussi pénible soit-il, a un sens caché qui ne se dévoilera qu'au terme d'un combat de tous les instants. Ce que vous faites aujourd'hui touche, d'une façon ou d'une autre, la vie de ceux qui, comme cet enfant, attendent une terre généreuse et fertile où déployer tous leurs talents.

Intermède 



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A suivre ...



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