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dimanche 26 janvier 2020

France2022 : Constats, principes directeurs et grandes orientations



En cours de rédaction ...

Dans quelques semaines, le projet France 2022 sera en chantier depuis dix ans (1er mars 2010). Voici les principes directeurs de la rénovation politique qu'il prépare, les raisons qui fondent chacun d'eux et les orientations prévues.  Les principes n'ont pas tous un caractère absolu : certains sont valables pour l'heure. Rien ne dit qu'il faille nécessairement observer à tout moment ceux qui vont suivre.

Chacun d'entre nous peut se dire à certains moments, souvent, voire tous les jours : "Je suis las de voir que la France est si mal présidée, si mal représentée dans le monde, si mal pilotée. Je suis écoeuré par tant de gâchis, de retards, d'incompétence, de corruption, ... J'ai hâte de voir la France enfin présidée dignement, sans arrogance, avec droiture, intelligence et honnêteté. Certains d'entre nous ajoutent : voilà pourquoi je ne vote plus. Je ne veux pas cautionner les désordres d'une vie politique atone, sans envergure. Je ne veux pas que mon pays soit décrié, jugé, vilipendé par ceux-là même qui sont sensés le représenter. J'attends avec impatience que se lève enfin un Président de la République digne d'une fonction tant de fois abîmée et amoindrie par des pitres, un président qui respecte chacun et qui prépare soigneusement ses prises de parole, qui ne se livre pas au jeu des petites phrases semant la pagaille, aggravant les dissensions, divisant les Français au lieu de les rassembler (*)". 

(*) Gaëtan Dussausaye, responsable national des jeunes au Rassemblement National donne ici, avec intelligence et lucidité, une lecture éloquente de l'actualité au micro de Stéphanie de Muru sur RT France.


1. Un Président de la République issu de la société civile ...

... qui n'a pas eu de responsabilité politique nationale et qui n'est pas encarté dans un parti politique. Un président qui, a fortiori, n'est pas un chef de parti politique. Ce pourrait être une personne ayant déjà exercé de très hautes responsabilités, par exemple Pierre de Villiers, ou bien un outsider n'ayant pas une telle notoriété mais bien préparé à l'exercice d'un mandat présidentiel par une riche expérience dans plusieurs domaines clefs : pédagogie, gestion et management, informatique, sciences et lettres, fonction publique et entreprises privées ... 

Voilà un principe qui n'est pas absolu mais qui, pour l'heure, revêt une importance capitale. A terme, la logique des fonctions assumées par la présidence de la république française voudrait que, parmi les candidats naturels à ce rôle, figurent d'anciens gouverneurs ou vice-gouverneurs de province (au sens du projet France 2022).

Un président capable de se tenir au-dessus des partis sans aucune morgue, de dialoguer sereinement avec des personnes d'avis très divers, d'être rassembleur et d'être un facteur exemplaire de paix sociale, de stabilité, d'entrain pour un Etat stratège

Un président qui prend des décisions, non pas dans un esprit partisan, pour satisfaire les desiderata d'une caste (*) mais pour le bien commun du peuple français sans jamais oublier les conséquences de ses choix sur les plus vulnérables. Un président capable de prendre le risque de l'impopularité provisoire pour un bien supérieur.

(*) ou pour mettre en oeuvre les aberrations de toute idéologie n'ayant que la déconstruction pour seul horizon

Un président libre de toute influence sectaire et de toute emprise addictive ; qui sait se reposer, prendre du recul et qui ne malmène pas les ministres, ses collaborateurs et l'ensemble des personnels en charge de très lourdes responsabilités. 

Des candidats à la présidence de la république et un président soumis à des tests réguliers de non dopage (voir à ce sujet l'interview de Gérard Fauré, dealer du show biz et d'une certaine faune politique).

Un président capable enfin d'expliquer les raisons d'être de chaque réforme avec la clarté et le brio dont savent faire preuve les grands stratèges industriels tels que Carlos Ghosn (*) auquel une tribune du projet France2022 est largement consacrée.

(*) Vidéo de 73 minutes à l'ENSAM en 2016 au sujet de l'alliance Nissan - Mitsubishi - Renault.

Quand l'observateur impartial voit et entend à quel niveau hors du commun s'exprime Carlos Ghosn, il ne peut qu'être affligé par une perte de quatorze mois en détention ou en résidence surveillée et par un gâchis quasi incommensurable : contraindre une telle intelligence à batailler pour faire reconnaître son innocence quand elle pourrait carburer pour une industrie aussi complexe que celle de l'automobile, c'est gaspiller stupidement un trésor d'art et de science ; c'est priver les générations futures de perspectives grandioses (pas moins). Où nous relevons au passage qu'en définitive ce sont toujours des forces d'essence malthusienne (dénoncées en long et en large dans plusieurs tribunes du projet France2022 : Ecole et société malthusienne(s) en France et ailleurs) qui cherchent à entraver la croissance et le développement d'une humanité conquérante et cela en contradiction flagrante avec l'un des messages phare de la Bible : "Vous donc, croissez et multipliez; peuplez en abondance la terre, et multipliez sur elle." Gen 9:7-17 et nous comprenons qu'une bonne part des activités démoniaques consiste à mettre en échec ce projet d'expansion en faisant chuter les vecteurs principaux de ce mouvement, en faisant surgir des peurs extravagantes (par exemple à propos du coronavirus), en brandissant des menaces toujours plus insensées ... 


Chacun d'entre nous peut se dire à certains moments, souvent, voire tous les jours : "Je suis las de ces oppositions stériles et de ces connivences sous le manteau d'une gauche et d'une droite qui n'arrêtent pas de défaire ce qu'un camp vient d'accomplir mais qui laissent subsister le pire, par exemple la mise à mort de 230.000 êtres en gestation chaque année en France, par la conjonction de l'une des lois les plus funestes (IVG) et d'une situation de pauvreté, de déclin, de désespérance qui pousse tant de femmes vers l'avortement. Je suis révolté par beaucoup d'attitudes et de prises de parole caricaturales de représentants politiques aux ordres de leur parti, qui n'ont pas le courage de soutenir des projets d'envergure et utiles à mon pays parce qu'ils sont tétanisés par la peur de l'exclusion. Je suis impatient de voir mis en oeuvre des projets qui réuniraient un large consensus national et qui seraient mis en oeuvre par une grande majorité de représentants du peuple enfin libres des lobbies, des menaces d'appareil, des accointances avec quelque caste égoïste. Je suis excédé par les comédies parlementaires et ministérielles jouées par des dopés, des drogués qui ont perdu le sens des réalités quotidiennes, qui n'ont pas le courage de sortir de leurs turpitudes et qui finissent par filtrer le moucheron tout en laissant passer le chameau : s'attaquer aux vrais problèmes, aux vrais défis de l'heure mettrait en lumière leurs comportements de dévoyés. Certains d'entre nous ajoutent : voilà pourquoi je ne vote plus. Je ne veux pas cautionner les rivalités de clocher, les débats stériles ou joués d'avance, les mesurettes ridicules qui ont jalonné la vie politique française depuis le septennat le plus calamiteux de la cinquième république (1974-1981)".



2. Une majorité parlementaire à géométrie variable, ...

... non pas fondée sur une coalition fixe de partis mais sur des consensus qui varient en fonction de chaque grand axe de réforme d'un projet commun : avant les législatives de 2022, chaque candidat aura indiqué aux électeurs ce qu'il entend défendre du projet de la présidence élue, ce qu'il approuve sans nécessairement l'appuyer (position de neutralité) et ce qu'il désapprouve (opposition) de telle manière que cette élection soit aussi l'occasion d'un référendum sur chaque grand thème du programme. Prenons l'exemple emblématique de l'IVG. On nous rebat aujourd'hui les oreilles de la chansonnette d'un acquis indéboulonnable. Interrogeons les Français après les avoir clairement informés du drame qui se joue depuis 1975 et nous verrons bien si nos concitoyens sont encore prêts à soutenir qu'un pays a quelque avenir quand, chaque année, il laisse abattre près d'un quart d'une génération montante sans même s'en émouvoir, sans rien faire pour endiguer ce fléau et, pire encore, en considérant faussement qu'il s'agirait d'un progrès et d'un droit inaliénable. Prenons un autre exemple a priori moins polémique (quoique ! ) : la création d'une monnaie de service et d'abondance. Là encore, un effort pédagogique est plus que nécessaire : éclairer chacun sur les tenants et les aboutissants d'une action aussi structurante pour l'avenir du pays. Dans le projet France 2022, cette création vise plusieurs buts dont l'un paraît essentiel après analyse approfondie de la situation française : la réduction du nombre d'avortements. L'analyse fine du résultat des élections législatives devra permettre de répondre à cette triple question : la création d'une monnaie de service et d'abondance est-elle placée en tête du choix des candidats aux élections (qui indiqueront leurs priorités) ? Si oui, ce choix est-il plébiscité par une large majorité de votants ? Si oui, enfin, quels seront les domaines prioritairement irrigués par cette nouvelle monnaie ? Si une large majorité de votants valide le principe de la réduction du nombre d'avortements, les députés sauront qu'ils ont carte blanche pour soutenir toutes les femmes enceintes par la nouvelle monnaie créée. Si les votants placent plutôt la réduction du nombre de chômeurs en tête de leurs priorités, l'Assemblée allouera davantage (ou autant) de fonds à la création d'emplois.

Chacun d'entre nous peut se dire à certains moments, souvent, voire tous les jours : "Par qui sommes-nous gouvernés ? Que font-ils ? Qu'attendent-ils pour s'attaquer intelligemment aux difficultés que je rencontre au quotidien, chaque fin de mois ?". Je suis choqué par l'inexpérience de certains ministres, leur manque de hauteur de vue, leur incompétence, leur silence, leur manque de visibilité, ... . J'attends que mes idées soient défendues par un ministre d'un gouvernement d'Union Nationale où chaque courant soit tenu de respecter les éléments contradictoires apportés par des sensibilités différentes. J'ai hâte que des hommes et des femmes de grande expérience reprennent le flambeau d'une politique véritablement construite, soucieuse de bâtir à long terme, respectant les principales caractéristiques qui ont fait la grandeur de la France. Je suis excédé par l'impréparation manifeste des réformes engagées par un Gouvernement d'amateurs de mauvais goût et d'apprentis sorciers. Certains d'entre nous ajoutent : voilà pourquoi je ne vote plus. Je ne veux pas, en conscience, participer à l'avènement au pouvoir d'ambitieux qui ne roulent que pour eux-mêmes, de personnages en manque de reconnaissance et de notoriété qui vont à la soupe, de pantins tétanisés par l'idée d'être éjectés au prochain remaniement ministériel".


3. Un Gouvernement d'Union Nationale ...

... qui prenne le taureau par les cornes, qui se préoccupe enfin d'une situation pour le moins inquiétante sans verser dans la démagogie, sans se croire obligé de servir tel ou tel intérêt particulier, sans tergiverser, sans arrogance et avec tact. Un Gouvernement qui s'est dûment préparé à exercer un ministère complexe : rassembler les Français autour d'un noyau de réformes fondamentales et non pas les diviser par la mise en oeuvre d'une farandole de rustines sans avenir. Un Gouvernement où chaque rôle thématique (rôle ministériel) est assumé par deux personnalités qui ne sont pas du même bord politique, deux personnes tenues de s'entendre pour présenter une nouvelle réforme. Un Gouvernement où la composante adhocratique (projet) est mise en valeur, renforcée, élargie de telle sorte que soient menés des projets d'envergure et non plus ces réformettes à la petite semaine qui plombent l'avenir des générations montantes et rendent la situation présente de plus en plus problématique.


4. Une nouvelle organisation des pouvoirs exécutifs ...

... afin qu'à chaque niveau de décision, un tandem de responsabilités complémentaires soit toujours impliqué : d'une part une responsabilité externe qui prend en compte l'environnement de l'entité concernée (pays, province ou municipalité), d'autre part une responsabilité interne qui tient compte des parties qui composent l'entité. Par exemple, un Président de la République davantage tourné vers les Etats voisins, l'Europe, les autres continents et un vice-Président davantage préoccupé des affaires intérieures de la France. L'un et l'autre ne prennent jamais de décision unilatérale et en solo mais toujours en concertation avec l'autre partie, l'autre face pourrait-on dire d'un même pouvoir. En cas de désaccord entre les deux, une autre priorité vient supplanter celle qui est en souffrance. De même, Premier Ministre et vice-Premier Ministre ... Gouverneur municipal et vice-Gouverneur municipal. Principe "vicieux" diront les détracteurs de cette organisation. Laissons-les pérorer !

Chacun d'entre nous peut se dire à certains moments, souvent, voire tous les jours : "A quoi riment ces déluges de communication ? Que cachent-ils ?". Je suis agacé par ces attitudes et ces paroles théâtrales qui se donnent un tour dramatique et qui se révèlent comiques ou tragiques à l'analyse. J'ai hâte que nos dirigeants sortent le grand jeu, qu'ils arrêtent de nous servir la soupe infâme d'une comédie de mauvais goût, de livrer des plats infects. J'en ai marre d'être pris pour un imbécile, un illettré, un moins que rien.  Moi, je suis assoiffé, affamé de vérité vraie et pas d'une vérité frelatée. On dirait que certains de nos dirigeants en sont restés à l'année 1974 où un jeune énarque damait le pion à la génération qui aurait dû logiquement succéder à Georges Pompidou : ils ne font qu'imiter ceux qui, à cette époque-là, avaient bien compris le rôle et le poids de la télévision, la puissance et la rapidité des médias d'alors. Qu'attendent les dirigeants actuels pour employer les nouveaux moyens de communication, non pas au service de leur propagande mais d'une vérité qui ne se laisse pas enfermer dans des coups publicitaires, des buzz et compagnie ? Certaines d'entre nous ajoutent : voilà pourquoi je ne vote plus. Je ne veux pas, en conscience, participer à l'accession au pouvoir de dirigeants malhonnêtes intellectuellement et tellement en retard, au fond, puisqu'ils s'imaginent qu'il suffit aujourd'hui d'imiter la génération des renards qui ont dominé les années 70, 80, 90, 2000 ou 2010 alors que des experts en communication sont aux aguets et prêts à décortiquer leurs ficelles bien grosses ; alors qu'il est urgent désormais de préparer un projet politique pour la France qui tienne enfin la route ; un projet solide et magnanime qu'il ne soit point nécessaire de proposer, de défendre et de mettre en oeuvre par quelque artifice de communication.

5. Un projet rigoureusement charpenté et fondé sur quelques réformes d'envergure s'appuyant, entre autres, sur une bibliographie originale et solide puisqu'elle fait la part belle aux analyses les plus rigoureuses et aux synthèses les plus magistrales.

En l'occurrence pour le projet France 2022 : création d'une monnaie de service et d'abondance, d'une part ; réorganisation des pouvoirs, d'autre part. Soit deux piliers venant en soutien de toutes les actions conséquentes : réduction drastique du nombre d'avortements et du nombre de chômeurs ; transition informatique et écologique ; rééquilibrage de la balance des paiements ; remboursement et fonte de la dette publique ; réduction des inégalités de traitement et sortie de l'homogénéisation par le bas ; revalorisation et modernisation des métiers de l'industrie et de l'artisanat ; développement linguistique et artistique (entre autres) de la France ; réorganisation des médecines françaises ; révision des politiques agricoles ... 

En parallèle : fin des réformettes sociétales qui n'apportent que trouble, divisions, dispersions et retards.






A suivre ...



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