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dimanche 19 janvier 2020

France2022 : PMA et GPA







En préambule, pour rire ou pleurer selon votre humeur, vous trouverez ici un enregistrement stupéfiant. Dans un article en date du 21 novembre 2019 consacré à Pierre de Villiers (ici interviewé par Sud radio le 28 novembre 2018), se trouve une vidéo publique  intitulée "bienvenue chez les dingues", montrant deux ministres s'embrouiller copieusement à propos de PMA. On croit rêver tant ce morceau d'anthologie illustre à quel degré d'aberration et d'inconsistance plane une partie de "l'élite" française. 

1. Où nous passons, en ce jour de manifestation nationale en France, des risques d'une GPA individualiste et capricieuse aux promesses d'une GPA authentique : celle qui se souvient que toute gestation n'est pas pour soi mais pour autrui. Aussi ne convient-il pas d'ouvrir les vannes d'un commerce préjudiciable aux plus pauvres et seulement profitables aux plus fortunés mais de reconnaître que nous devons rechercher les moyens qui permettront à toute femme de garder son enfant même dans les circonstances d'apparences les plus contraires au maintien de son existence.

2. La présente tribune fait suite à la lettre ouverte du projet France 2022 aux parlementaires LREM qui les exhorte à se pencher enfin sur les questions importantes de l'heure au lieu d'être à la remorque d'un exécutif à l'agonie sans quoi la chute de ce pouvoir entraînera aussi la dissolution d'une Assemblée incapable de résister aux oukases d'un pouvoir sans boussole. Dissolution qui tomberait à point nommé puisqu'est annoncée une rénovation du Palais Bourbon qui rendra son hémicylce inutilisable du 6 juin 2020 au 6 octobre 2020. Même si certains ont déjà rappelé que ce n'est pas le bâtiment qui fait l'Assemblée mais la réunion de ses membres et que cette réunion peut se tenir n'importe où, il est clair comme de l'eau de roche que les travaux sur la verrière du Palais Bourbon seraient un prétexte facile pour qu'un Gouvernement en queue de comète passe allègrement par-dessus les reliefs de pouvoir d'une Assemblée quelque peu débutante dans l'art d'une politique à plusieurs bandes ...

3. Enlisés dans la réforme des retraites, les partisans de la PMA pour les femmes seules et les couples de femmes auront-ils le loisir d'achever leur déconstruction ? Rien n'est moins sûr et c'est tant mieux ! Cette folie de l'engendrement excluant d'emblée que la fonction paternelle soit assurée par un mâle prépare en sous main le passage à la GPA puisque les couples d'hommes vont réclamer leur part et, pourquoi pas, un homme seul tant que nous y sommes ?

4. Les acteurs de cette pitrerie en appellent à un débat "dépassionné" comme s'il fallait toujours parler à mi-voix, sans un mot au-dessus de l'autre, par une sorte de quiétude tiédasse. Les mêmes n'auront pas de mots assez durs pour stigmatiser leurs adversaires, pour ridiculiser leurs propos et leur prudence. Innovons braves gens ! C'est dans l'air d'un temps qui ne sait plus quoi inventer pour faire du "neuf", du bruit et du buzz.

5. Les mêmes encore déploreront ensuite les effets des causes qu'ils chérissent (Bossuet). Ils s'étonneront qu'une société tout entière parte en couilles. Quoi de surprenant à cela quand on fait en sorte que le mâle soit castré ? Quand on s'évertue à désigner l'être masculin comme seul responsable des plus graves désordres au mépris des analyses les plus sérieuses quant aux chemins empruntés par la violence pour tenter de s'imposer, soit par des formes manifestes soit par des manoeuvres sournoises. Voir à ce propos l'excellent ouvrage : "Le tigre et l'araignée. Les deux visages de la violence" d'Olivier Clerc.

« Le Tigre et l’Araignée » : de nouveau disponible en ...



6. La "PMA pour toutes" fait tristement penser au "mariage pour tous" l'une de ses couillonnades dont quelques politiques ont le secret. Lorsque des fanatiques tirent sur des spectateurs, des personnes attablées, des humoristes ou des caricaturistes, ces politiques et leur cour s'imaginent défendre la liberté d'expression en s'indignant, en se disant "Charlie", alors qu'ils ont tout fait pour alimenter le moulin infernal de ces fous furieux s'imaginant faire oeuvre pie en répandant la terreur.

7. Quand les déconstructeurs comprendront-ils enfin que leur fausse tolérance pousse au crime ceux qui rêvent d'une société régie par la charia ? Ils passent leur temps à provoquer les tenants d'un ordre immuable par leurs sornettes juridiques en prétextant de la nécessité d'adapter nos lois aux pratiques de quelques-uns afin que ceux-ci n'aient plus à parcourir le monde pour trouver un lieu accueillant leur spécificité et leur offrant la lune.

8. A celles qui font le choix d'une relation infertile par essence, pourquoi donner ce dont elles se privent volontairement et en toute connaissance de cause ? Il y a là un déni de responsabilité, une invitation à toujours contourner l'obstacle, même sans surprise et le plus naturel.

9. Orgueil prométhéen qui s'étonne ensuite de la réponse du même acabit de ceux qui prétendent nettoyer la terre en répandant sur elle le sang des "mécréants". Deux folies se répondent l'une l'autre en faisant fi des conséquences désastreuses de leurs ambitions contradictoires : d'un côté les feux d'un délire techniciste allumés à tout va ; de l'autre de faux pompiers qui prétendent les éteindre quand ils ne font qu'attiser la haine en empêchant toute possibilité de pardonner.

10. D'un côté ceux qui ont la fausse miséricorde facile, de l'autre ceux qui rendent la vraie miséricorde quasi impossible. Beau travail de sape en vérité par lequel tant d'hommes et de femmes finissent par désespérer d'un monde à feu et à sang.  

11. Oui, il est grand temps de sortir de cet affrontement stérile entre deux logiques absurdes : l'une se moque de Dieu et des hommes ; l'autre prétend Le servir par le meurtre. N'importe lequel d'entre nous peut se trouver un jour pris dans l'étau de ces contraires en guerre permanente.

12. Il y a ceux qui disent façonner des lois respectueuses de la différence quand ils ne font que pondre des tolérances abusives. Leur font face les tenants d'une loi civile soi disant d'inspiration divine qui en est encore à lapider ou à couper des mains ... Triste spectacle de la connerie inhumaine dans toute sa splendeur.

13. Cette connerie aura-t-elle le dernier mot ? Qu'il nous soit permis d'en douter. Le seul fait de voir par qui elle est nourrie devrait nous alerter. Ceux qui promeuvent les licences contraires à l'intérêt des générations futures sont incapables de résoudre sainement les défis du moment. Ceux qui leur répondent par le terrorisme ne savent que détruire.

14. Deux camps aussi nuisibles l'un que l'autre semant la misère à tour de bras et récoltant la tempête, qui en voudra encore dans quelque temps à part ceux que n'intéresse qu'une vie stérile et de désordre permanent ? 

15. La majorité d'ordinaire silencieuse, réfractaire aux raisons de ces deux logiques en guerre, comprend qu'il est grand temps d'élever la voix pour faire cesser les jeux stupides de l'orgueil prométhéen gravé sur une même pièce à deux faces : la face sombre de la violence yin, sournoise, nauséabonde et filandreuse d'un côté ; la face prétendument lumineuse de la violence yang, brutale, manifeste et terrifiante de l'autre côté (voir le n° 5 de cette tribune). Deux faces qui se tiennent pour semer la discorde, la division et la peur.

16. Entre ces deux camps survivent, bon an mal an, ceux qui puisent dans le judaïsme et son accomplissement en Christ des raisons d'espérer : ils ont appris que la prétendue sagesse de ces égarés n'est que pure folie aux yeux de Dieu. Ils savent que la tolérance affichée par les uns n'est que mépris d'une loi raisonnable et que l'intolérance des autres n'est qu'une peur déguisée.

17. Comment mettre un terme à l'escalade, à la surenchère, au délire des uns et des autres ?

18. En passant peu de temps à dénoncer. C'est leur accorder trop d'importance. Il vaut mieux consacrer la plus grande part de son temps à comprendre ce qui se joue là pour en démonter les ressorts les plus secrets et pour agir à bon escient.

19. D'un côté, nous avons une postmodernité qui ne sait plus quoi inventer pour se renouveler et se réinventer. De l'autre, survivent des archaïsmes qui redoutent d'être emportés par un flot d'innovations, d'inventions, de méthodes qui sont de plus en plus en mesure de souligner leurs travers, leurs incohérences et leur stérilité. Ces deux courants sont à bout de souffle et ne tarderont pas à expirer. Inutile de s'abaisser à les combattre.

20. Prenons le temps, au contraire, de célébrer leurs opposés : d'une part une modernité solidement ancrée dans des traditions vivantes ; d'autre part la vigueur d'une interprétation qui ne se laisse pas enfermer dans les errances du passé. Ce n'est qu'à ce prix que nous sortirons vainqueurs d'une tragédie qui se gonfle pour nous intimider mais qui, à l'aune d'un jugement tranquille, apparaît sous un jour moins effrayant : nous voici partie prenante d'une comédie surjouée par deux pouvoirs éphémères qui sentent confusément que leurs règnes est en train de s'effondrer, en dépit de toutes leurs petites prises de guerre.

21. D'un côté des licences pour une minorité d'insatisfaits, de l'autre des territoires perdus de la République (150 recensés à ce jour par la DGSI en France) où les salafistes s'imaginent pouvoir imposer durablement la charia.

22. Ces petites prises de guerre vont s'écrouler d'elles-mêmes, incapables de tenir sur le long terme puisqu'elles défient et la raison et la foi authentiques. Elles ne résultent que d'un affaiblissement temporaire de l'une et de l'autre. Leur vigueur reprendra le dessus car, au rebours de ce que prévoient les cassandres et de ce que croient les ignorants, foi et raison sont faites pour se soutenir l'une l'autre. Elles ne s'opposent que dans les cervelles fêlées, fatiguées, dérangées ou peu instruites.

23. Commençons par les cervelles peu instruites. Souvent, elles ne jurent que par la pratique et considèrent que les théories sont du vent. Point de vue bancal qui ne sait pas qu'une théorie bien faite est d'un précieux secours pour améliorer une pratique ayant atteint ses limites. Parti pris étroit qui méconnaît la puissance d'une théorie bien fondée.

24. Toute théorie résulte d'un travail qui conjugue foi et raison : ses postulats sont indémontrables. Ils sont donc le fruit de multiples tâtonnements qui choisissent enfin un soubassement digne d'intérêt et de confiance car, en dehors des mathématiques qui ne sont plus tenues d'adhérer à un champ du réel, toute théorie cherchant à rendre compte des phénomènes observables se construit sur des données empiriques sujettes à caution : d'autres données peuvent un jour infirmer les postulats tenus jusqu'alors pour "vrais". Pour se fixer, au moins pour un temps, sur un terrain stable, le travail théorique n'est rendu possible que par la confiance accordée à ceux qui ont observé le domaine du réel dont la théorie cherche à rendre compte. Ultimement, cette confiance doit être accordée aveuglément (jusqu'à preuve du contraire) soit aux premiers observateurs soit à ceux qui ont confirmé (voire infirmé) telle ou telle mesure.

25. Une fois que les fondements sont posés, la raison poursuit l'exploration du champ d'étude en démontrant des lois ou en inventant de nouvelles expériences. Il lui appartient aussi de remettre en cause les fondements, de bousculer des certitudes, de peaufiner certains aspects ou d'éclairer des zones d'ombre ...

26. Dès lors, comment s'étonner qu'une raison et une confiance amoindries en viennent à échafauder des théories fumeuses et farfelues ? La fausseté d'icelles découle d'une logique implacable : là où les deux facultés primordiales de l'esprit humain ne coopèrent pas dans la confiance mutuelle, ne peuvent que surgir des constructions bancales et foireuses. Par exemple des systèmes juridiques qui marchent sur la tête comme la PMA pour toutes ou une GPA pour couple gay.

27. Les cervelles fêlées, fatiguées ou dérangées n'ignorent pas le double pilier qui sous-tend la moindre théorie. Elles s'arrangent simplement pour tordre la vérité, soit en partant de présupposés manifestement faux, soit en produisant des raisonnements circulaires ou qui déraillent subtilement mais leur principale astuce est ailleurs : elle consiste à exhiber quelques détails exacts tout en camouflant ou en ignorant des pans entiers du réel. L'incomplétude systématique est le moyen le plus sûr et le plus discret pour asseoir le mensonge.

28. Pour la PMA pour toutes et la GPA pour couple gay, l'un des présupposés majeur erroné qui est invoqué est celui-ci : dès lors qu'une situation est rendue possible par une avancée technique, il faut tout faire pour la rendre légale.

29. Les promoteurs d'une telle assertion n'avancent évidemment pas de façon aussi brutale ! Ils commencent par vous servir de "l'encadrement juridique pour éviter les dérives". Renversement subtil qui présente leur but sous un jour louable. Ils crient au loup afin de passer pour les gardiens du temple des bons usages. Dans leurs bouches, le "il faut tout faire pour la rendre légale" devient : "il faut légiférer". 

30. Le deuxième argument de leur propagande consiste à rappeler, à cor et à cri, que la pratique qu'ils entendent autoriser est déjà en vigueur dans d'autres régions du monde. Ils ne manquent pas de souligner aussi que ces régions sont en avance ... et que notre pauvre France, comme d'habitude, est à la traîne alors qu'il y a deux cents ans, notre chère patrie illuminait l'univers tout entier de ses trouvailles mirobolantes et fracassantes (celles-là mêmes qui mettront notre planète à feu et à sang jusqu'au beau milieu du XXème siècle et encore de nos jours ...). 

31. Il faudrait encore examiner d'autres points. Comme nous le rappelions au n°18 de cette tribune, nous perdrions un temps précieux à souligner les carences des théories fumeuses qui occupent le petit microcosme des agitateurs publics.  Laissons là le travail d'analyse pour revenir à l'essentiel : le désir d'enfant.

32. La principale erreur qui fait le lit d'une PMA pour toutes et d'une GPA pour couple gay est d'une simplicité biblique : elle place le désir en amont de la conception alors que l'amour authentique s'efforce de le faire grandir après la conception. Désirer un enfant avant sa naissance est à la portée de tout un chacun pourvu que le sujet du désir ne soit pas, a priori, remonté contre la venue d'un enfant. En revanche, désirer l'enfant qui advient demande un caractère bien trempé : le moment où l'enfant ne répond plus à mes attentes ne manque jamais de se produire et c'est à ce moment-là, à ce moment-là seulement, que l'amour authentique se déploie dans toute sa plénitude puisqu'il me faut alors consentir à laisser mes rêves de côté pour accueillir ce que je n'attendais pas.

33. De même, nous savons que, si une joie sans mélange est rare en ce monde, l'un des meilleurs moyens de nous rendre malheureux c'est de refuser d'accueillir le réel qui se présente à nous, indépendamment de notre volonté. Nous savons qu'il convient donc d'abord d'exercer nos facultés d'accueil et de faire en sorte de désirer ce qui est là, ici et maintenant.

34. Tout désir qui prétend nous sortir d'une situation qui n'a pas été d'abord acceptée dans toutes ses dimensions, finit par échouer lamentablement sur une plage de désillusions.

35. Et c'est ainsi que certains admettent et pratiquent l'un des crimes les plus abominables de l'époque contemporaine : l'assassinat dans nos cliniques et nos hôpitaux d'enfants viables parce qu'ils sont porteurs d'un handicap. Vous avez bien lu. Il ne s'agit pas d'une invention. 

36. Au moment de découvrir ce handicap, la mère qui l'ignorait est sous le choc et elle accepte que l'enfant soit tué ou consent à ce qu'il le soit. Le désir mal aguerri s'est fracassé sur une épine que la personne mal préparée à désirer de manière authentique, c'est-à-dire en aval et non pas seulement en amont, vient de prendre pour un rocher. Soudain, ce qui aurait dû lui paraître difficile mais acceptable lui a paru insurmontable.

37. Et c'est ainsi que des millions d'êtres en gestation ont été tués depuis 1975, l'une des années les plus noires de l'histoire de France sinon la plus meurtrière : le désir fragile, mal préparé, émoussé par des raisons contraires s'est flétri au point de ne plus voir qu'il y aura toujours de la place pour un nouveau-né en ce monde, une majorité d'hommes dût-elle en décider autrement.

38. Parmi les plus perfides promoteurs de la PMA et de la GPA, on en trouve qui cherchent, sous cet angle, à prendre l'Eglise en faute. Ils raisonnent ainsi : "Toi qui passes pour être défenseur de la vie, comment se fait-il que tu ne te réjouisses pas que des couples stériles par essence puissent devenir parents en raison des progrès de la science ?". Sortilège, évidemment ...  qui fait penser au ressort de la tentation utilisé par le serpent au jardin d'Eden.

39. Quand le mensonge prend cette allure-là, il n'y a rien à répondre de mieux que ces mots du Christ tenté par Satan au désert : "Il est écrit : tu ne mettras pas le Seigneur ton Dieu à l'épreuve". Oui, si on te propose un jour de te jeter d'une hauteur en te promettant la lune, pars en courant ! Le Diable est comme un molosse prêt à déchiqueter qui passe à portée de ses crocs mais ne jamais oublier qu'il est attaché à une longe. Pour ne pas être mordu et réduit en pièce, se tenir simplement à distance et ne pas s'en approcher.

40. Au quarantième numéro de cette tribune ou au quarantième jour de ton combat contre l'Adversaire, garde le cap : ne pas céder aux injonctions qui te poussent à confondre identité et acte. Un acte homosexuel qu'il soit rare ou fréquent ne définit jamais une identité ni même une personnalité. Ne te laisse jamais enfermer dans ces cases que les esprits paresseux inventent pour s'éviter la fatigue de réfléchir.

41. Si tu es une jeune femme qui désire un enfant, en "couple" avec une autre femme, rien ne t'oblige à te priver d'une présence masculine sinon ce raisonnement absurde qui a fait de toi ceci ou cela et qui paraît avoir scellé ton destin.

42. Admettons que tu sois rebelle, franchement remontée contre la gent masculine, à tort ou à raison. Tu désires être mère. Que ta compagne le désire aussi ou pas, elle ne sera jamais la mère de l'enfant que tu porteras et ne sera jamais non plus le père de cet enfant. Qu'adviendra-t-il finalement ? Les promoteurs de la PMA mettent en exergue des cas remarquables "où tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes". Sornettes, évidemment !

43. Dans un couple classique, c'est déjà un chemin de croix et donc de sainteté même quand les époux s'entendent bien alors quand deux femmes prétendent avoir "leur" enfant bien à elles sans la présence d'un mâle, il ne faut guère s'attendre à une route pavée de roses, en dépit de ce que clament les partisans de la PMA.

44. Dès qu'il te sera donné le loisir d'approcher, en vrai, l'une de ces personnes en vue du monde contemporain, qui étale son "bonheur" sur Instagram, qui affiche ses succès sur Facebook, tu t'apercevras que l'envers du décor est loin d'être aussi reluisant que ne le promettaient des images soigneusement sélectionnées.

45. Ce qui promeuvent la PMA oublient de te parler de la misère morale qui ne cesse d'étendre son empire en poussant sur le devant de la scène de fausses réussites ou des succès éphémères voire de façade. Le comble est atteint lorsque, sentant que tu prends peur finalement, ils prétendent que la longe du molosse est beaucoup plus courte que tu ne le crois ...

46. Celui ou celle qui n'a pas les deux pieds dans le même sabot sera légitimement effaré de voir avec quel zèle on promeut aujourd'hui la relation homosexuelle en la mettant sur le même plan qu'une relation sexuelle et en oubliant au passage les ravages causés par l'acte homosexuel sur les corps et les personnalités.

47. Si tu oses disqualifier la relation homosexuelle, on te traitera d'homophobe. Osons le paradoxe légitime : "Ne craignons pas d'éprouver une peur raisonnée à l'égard de l'homosexualité !". Oui, redoutons que l'acte homosexuel se banalise au point d'en perdre la grandeur de l'acte sexuel authentique, celui qui unit deux personnes complémentaires à tous points de vue : psychique, anatomique, sensoriel, émotionnel, énergétique ... et engagées l'une envers l'autre sans retour.

48. En vérité, il faut n'avoir jamais vécu la force, la beauté, l'intensité de l'union sexuelle entre un homme et une femme pour soutenir que l'acte homosexuel a quelque valeur. Il n'arrive pas à la cheville de cette union tant il est contraire aux principes énergétiques qui gouvernent les corps humains et la manifestation tangible de son néant se traduit pas la stérilité qui en découle intrinsèquement (et non par accident).

49. Voilà pourquoi - il ne faut pas chercher plus loin - les promoteurs de la relation homosexuelle tentent par tous les moyens de faire accroire l'idée que la relation homosexuelle peut être féconde. Ils sont prêts à mobiliser tous les artifices pour soutenir leurs thèses.

50. Ne nous laissons pas intimider par l'étalage en long et en large de la mise en scène de l'homosexualité. Il suffit de sonder quelques cas célèbres ou parmi ses proches pour accéder à l'envers du décor et découvrir la déréliction qui s'empare de l'un des partenaires d'une relation homosexuelle tandis que l'autre paraît, parfois, s'en porter à merveille. L'expérience est saisissante. Si je n'ai pas le regard embué par la complaisance ou voilé par une sorte d'aveuglement idéologique, je peux même lire sur certains visages une immense souffrance qui ne tient pas seulement, contrairement à ce qui est souvent affirmé à la légère, au rejet de quelques-uns.

51. Non, il s'agit bien d'une souffrance intérieure, d'un séisme et même d'un cataclysme par lequel un homme ou une femme se sent comme fissuré(e) dans tout son être. Et chaque nouvel acte homosexuel ne fait qu'aggraver son état et son mal être. Il faut oser dire qu'il n'y a là rien d'étonnant : cet acte porte en lui un très grand potentiel de déflagration énergétique. Qu'elle ne soit pas ressentie sur le moment ou perçue à plus long terme ne change pas ses capacités de nuisance : à terme, au moins l'un des partenaires va endurer les effets d'une immense dépression. C'est une chose que l'on tente de cacher par tous les moyens mais que vivent très douloureusement des personnes atteintes dans leur propre chair.

52. Que tous n'éprouvent pas cette déflagration ne milite pas pour autant en faveur d'un acte dont la promotion s'intensifie dans toute société décadente comme si, sentant sa fin prochaine, il lui fallait d'abord se complaire dans la stérilité.

53. La promotion de l'acte homosexuel ne date pas d'hier. Elle apparaît à chaque période de déclin. Ce qui est nouveau c'est d'être en mesure aujourd'hui de s'affranchir de l'obstacle posé par la nature : dépasser la stérilité pour donner l'illusion de la fécondité.

54. La nature, rebelle aux facéties des sophistes, ne manque pas de reprendre la main : demeure l'effacement programmé du père géniteur ou de la mère génitrice. Que cela ait des conséquences pour l'enfant ne tracasse guère les partisans de la PMA et de la GPA. Pour eux, les êtres n'ont pas à revendiquer un droit inférieur à celui qui doit primer désormais : le droit d'outrepasser toutes les limites. PMA et GPA sont les plus récents avatars d'une volonté de toute insolence et puissance au service de l'orgueil prométhéen.

A suivre

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