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mardi 25 février 2020

France2022 : Significations de l'avortement et de l'IVG (2ème édition)


Ce texte est un extrait de la tribune : 

Abolition de la peine de mort pour les tout-petits en gestation.

D'innombrables significations sont liées au meurtre de l'enfant encore en gestation. Il n'est pas question ici de toutes les recenser. Il suffit de relever celles qui permettront, un jour prochain, de revoir de fond en comble les politiques françaises dans de multiples domaines : financier, fiscal, économique, social, culturel, éducatif, artistique, industriel, artisanal, scientifique ... 

L'inventaire brut des significations de l'avortement n'aurait aucun intérêt s'il n'était assorti de développements (ici, en caractères de couleur bleu) permettant au lecteur de saisir l'esprit qui anime leur mention et de découvrir quelques pistes de réflexion ou d'action selon des orientations tout juste esquissées puisque le projet France 2022 ne s'attache pas à des solutions toute faites mais propose seulement des ébauches de chantier donnant du grain à moudre au débat parlementaire. 

Le projet France2022 ne manque pas aussi de semer, ça et là, quelques idées, a priori incongrues, soit pour donner un os à ronger aux adversaires impitoyables dont l'intelligence quelque peu sclérosée et embrumée a besoin d'être secouée ou dépoussiérée soit pour stimuler la créativité des lecteurs à l'intelligence vive, rebelle, souple et capable d'obéissance ! Ces derniers sauront produire un miel de qualité en butinant les fleurs qui s'épanouissent tout au long du chemin parcouru par la rédaction du projet France2022 et de tout projet faisant droit aux malheureux sans défense.




 
Voici quelques-unes des significations de l'avortement :

1. L'être humain perçu comme superflu, comme marchandise, comme jouet et comme déchet dans un monde détraqué (depuis longtemps) où l'homme prétend agir en être raisonnable et supérieur au risque de l'ignorance crasse et de la méconnaissance des trésors d'ingéniosité que recèlent les systèmes naturels et, a fortiori, le monde surnaturel.

Rappeler cela n'est pas céder à la mode consistant à croire puis à dire que tout va de mal en pis. Au contraire, le monde contemporain, à bien des égards, manifeste d'innombrables progrès et pas seulement d'ordre technique. 

Des enfants sont tués, des tout-petits sont assassinés avant leur naissance depuis la nuit des temps. L'avortement n'est pas un phénomène récent mais, pour la première fois dans l'histoire des hommes, plusieurs Etats sont devenus complices de ces meurtres et, ce faisant, ont porté un coup fatal à l'édifice du droit positif tout en dégradant fortement l'office des professions médicales et, plus largement, l'office de ceux qui sont en charge d'un service ou d'un bien public. Dégradations qui s'étendent désormais à tout le corps social et créent d'innombrables perturbations dont les effets se feront progressivement sentir mais qu'il est possible d'anticiper dès maintenant - et même de constater déjà - pour éviter une série de catastrophes et de violences ingérables : quand le bois vert est mal traité, qu'en sera-t-il du bois malade ou mort ? Que deviendront les personnes âgées sans soutien et, d'une manière générale, tous ceux qui seront jugés hors-course dans un monde lancé à pleine vitesse ?


2. L'avortement puis l'IVG sont les signes d'une perte radicale du sens de ce qui est bien et de ce qui est mal, soit dans l'absolu, soit dans un contexte donné. Ainsi, la mise à mort d'un être humain sans défense est-elle toujours un crime odieux et monstrueux en dépit de toutes les pâles dénégations de ceux qui ont perdu le sens du vrai bien et des intérêts de toute femme enceinte. Et l'abomination ne s'entend pas seulement des modalités de son exercice : le meurtre "propre" d'un être sans défense reste un meurtre de la pire espèce.

L'affirmer comporte, certes, un risque de plainte, de refus et même de colère de la part de ceux qui l'ont pratiqué, de ceux qui ont eu recours à ce meurtre ou de ceux qui promeuvent outrageusement son emploi mais il y a pourtant un abîme entre le rappel d'une vérité qui dérange et la mise en oeuvre d'un châtiment. En l'occurrence, d'ailleurs, une loi juste n'aurait aucune sanction à prévoir contre la mère de l'enfant recourant à l'avortement : son geste seul a de telles conséquences néfastes pour elle qu'il serait idiot et criminel d'en rajouter. Le jour où toute femme enceinte comprendra qu'il est dans son intérêt de garder son enfant et d'enfanter, même lorsque sa propre vie est en danger (ce qui est aujourd'hui en France devenu exceptionnel contrairement aux époques antérieures durant lesquelles la mortalité des femmes en couche était élevée) et a fortiori quand sa vie ne l'est pas, l'IVG deviendra exceptionnel. L'enfant est en effet le plus sûr rempart pour sa mère : quand elle est sans époux ou sans compagnon stable, il la protège dès son plus jeune âge. C'est pour elle le plus sûr moyen de ne pas devenir la proie d'un homme sans scrupule qui ne songerait à la séduire que pour profiter de ses charmes ou de ses atouts tandis que déjà mère, elle n'attirera en pleine connaissance de la situation qu'un homme prêt à devenir le père de son enfant. L'attitude qu'adoptera un homme à son égard sera le plus souvent d'autant plus significative de son amour authentique qu'elle sera déjà mère et non pas l'inverse. Se priver d'un enfant, choisir la mort irréversible pour une femme c'est se mettre beaucoup plus en danger qu'elle ne l'imagine ou que de faux amis le lui laissent croire. Quant à la situation des femmes qui ont déjà des enfants, aucune raison ne justifie, en vérité, de mettre à mort le plus jeune de la fratrie. Ce serait priver toute la famille d'un rayon de soleil, d'une lumière jaillissante capable de dénouer les noeuds des situations d'apparence inextricable. C'est l'un des sens magnifique de l'histoire du Petit Poucet : l'ingéniosité du plus petit sauve toute la fratrie.

3. L'IVG est le signe de l'arrogance de la grande ville ou de la métropole, l'arrogance de celle qui pense pouvoir s'en sortir en méprisant la province, les campagnes ou ses territoires limitropheset en bradant des richesses patrimoniales patiemment construites au fil des siècles en France. La date de l'instauration de l'IVG en France est significative : elle correspond au point de bascule à partir duquel les villes s'affranchissent de leur dépendance à l'égard des territoires agricoles. Affranchissement programmé et seulement retardé par les deux guerres mondiales.

Pendant la seconde guerre mondiale, surtout, les campagnes sont un refuge pour tous ceux qui souffrent de l'Occupation, en particulier les enfants. Les villes vont payer un très lourd tribut à la barbarie qui s'est emparée de l'Europe et même connaître des destructions massives. En se relevant du chaos en France, elles vont oublier tout ce qu'elles doivent aux campagnes. Avant guerre, elles offraient déjà un confort bien supérieur mais elles ne pouvaient pas encore se passer totalement des contributions de la campagne. Avec l'avènement d'un commerce de plus en plus ouvert et en raison des progrès fabuleux (mais aussi dangereux ou problématiques) de la production agricole, des transports et de la logistique, les villes ont perdu le bon sens de l'économie primaire : celui qui n'oublie pas la nudité de l'homme et la satisfaction de ses besoins les plus élémentaires. Certes, la grande ville a d'innombrables raisons de s'enorgueillir. Elle offre tellement de distractions ! Tant de confort et de facilités pour qui a les moyens de profiter de ses avantages mais voici où le bât blesse : en offrant tout, ou presque, elle donne l'illusion que ce confort serait indispensable et, pire encore, que l'enfant à naître en sera privé s'il s'annonce dans des conditions qui font douter de l'avenir. En promettant monts et merveilles, la grande ville blesse le regard des plus fragiles : elle les rend beaucoup plus vulnérables aux aléas de l'existence et beaucoup plus rétifs à prendre quelques risques dont celui de mettre au monde un enfant. Le drame, en France, c'est que cette peur-là a fini par s'étendre à l'ensemble de son territoire, dans tous ces lieux qu'une république profondément désorganisée a peu à peu abandonnés aux lois de la jungle ou livrés à eux-mêmes sans la moindre possibilité de s'ouvrir au reste du monde en ce qu'il a de meilleur.

4. L'IVG manifeste une peur viscérale du lendemain, peur répandue sur toute la terre mais qui tourne là au désastre : la suppression d'une promesse de vie, promesse toujours accompagnée, pourtant, de ce qui doit lui permettre de subsister et de s'épanouir pour peu qu'aucune mauvaise volonté ne vienne contrecarrer les desseins bienveillants de la Providence. 

Chaque enfant apporte avec lui les ressources dont il aura besoin et, parfois, d'une façon tout à fait inattendue, pour peu, là encore, que nous sachions ouvrir les yeux et entendre le message dont il est porteur. Le supprimer avant terme, c'est refuser d'entendre la voix qui nous entraîne dans une nouvelle direction et peut nous conduire, si nous y consentons,  vers un plus être. Accepter les remises en cause qu'engendre une promesse de vie ne retire rien à ce que nous sommes mais nous donne de fructifier au-delà de ce que nous avions imaginé. Ce qu'elle va élaguer en moi, en nous, n'est pas une perte : il s'agissait de branches mortes qui m'empêchaient, qui nous empêchaient de recevoir la lumière.

5. L'IVG est donc aussi refus d'aller de l'avant, de larguer les amarres, de rompre avec une part de moi-même, de nous-mêmes pourtant bien encombrante : toutes ces choses qui me tiennent captive ou esclave. 

Refuser la naissance qui s'annonce ne m'enfermera pas seulement dans le remord mais dans une conception étroite de l'existence : une vie qui devrait se dérouler selon un plan très précis et ne jamais s'en écarter ; une vie qui devrait répondre à des impératifs de consommation qui mettent pourtant à mal l'organisation merveilleuse du donné naturel et en particulier du corps humain ; une vie qui a tous les atours de la fantaisie, de la drôlerie et de la séduction mais qui ne cesse de virevolter pour n'offrir aucune prise aux drames du temps présent, aucune main tendue à qui est en train de vaciller.

Une fausse conception de l'enfantement et de la maternité les tient pour des esclavages. Selon ce point de vue, l'avortement serait l'un des moyens d'échapper à la servitude mais où se trouve le gain ? A l'aridité de tâches domestiques pourtant grandement facilitées à notre époque par un confort sans précédent, qu'avons-nous substitué ? Combien de femmes aujourd'hui vivent écartelées entre une situation professionnelle de plus en plus stressante et les appels désespérés de leurs enfants qui se sentent laissés pour compte d'une course aberrante qu'un féminisme mensonger a lancée sous prétexte de revanche et d'émancipation ? Combien de nourrissons qui pourraient être sereinement allaités se trouvent privés de la seule nourriture qui leur convient vraiment au profit de préparations qui engraissent quelques mastodontes agro-alimentaires et, par répercussions, une médecine qui a perdu le simple bon sens d'une hygiène de premier ordre ? Et tout cela pour rester dans le coup de joutes professionnelles où la femme, mais aussi l'amour conjugal et les familles, ont beaucoup à perdre.


6. Il n'est pas surprenant que l'IVG soit apparu à un moment de l'histoire des hommes où l'avènement des calculateurs a pu nous faire croire que nous serions désormais en mesure de tout programmer, de tout prévoir. 

Voici qu'un tout petit, haut comme trois pommes de l'Everest, vient nous prouver le contraire. Il vient défier toutes nos précautions et défaire la pelote de nos intrigues. Il nous révèle que nous restons vulnérables. Mérite-t-il la mort pour autant ? Et si nous acceptions sereinement cette leçon de vie, le message dont est porteur l'enfant qui s'annonce ? A qui désire connaître un bonheur authentique, ce messager de l'invisible n'enseigne aucune recette miracle. Il ne propose aucun remède utopique. Il invite à l'oubli de soi, d'un soi qui risque, à tous moments, de se replier sur lui-même et de s'enfoncer dans l'égoïsme ou l'individualisme le plus noir. Il invite aussi au déploiement de la part la plus secrète de notre être : un coeur capable de vibrer et de s'émerveiller, un coeur qui se réjouit d'être pris au dépourvu et d'avoir à se tourner vers autrui pour ne pas rester seul(e). 

L'enfant qui s'annonce est l'une des plus belles réponses à notre besoin fondamental d'ouverture aux autres. Il le fait en sollicitant la meilleure part qui soit en nous : notre capacité à prodiguer un amour inconditionnel et sans limite spirituelle. Le drame de l'avortement est dans la prise d'une décision qui n'a pas tous les éléments en main car je ne  peux jamais savoir à l'avance si je serai une bonne ou une mauvaise mère, un bon ou un mauvais père pour cet enfant qui s'annonce : tant que sa présence n'est pas encore palpable ou tangible, mes capacités d'amour parental sont comme en sommeil. C'est lui qui va les éveiller, c'est lui qui va leur permettre de s'exprimer comme le rappelle admirablement Desmond Morris dans le texte placé en avant-propos de cette tribune.

Avorter c'est prononcer un jugement sur une affaire qui n'a pas été instruite car je ne puis jamais savoir comment je serai mère, comment je serai père avec cet enfant-là si je n'en ai pas eu d'autres auparavant et même si je suis déjà parent : chaque enfant éveille en moi des qualités nouvelles et insoupçonnées ; chaque enfant entraîne par sa naissance une reconfiguration dont je ne peux imaginer à l'avance tous les paramètres, tous les tenants et tous les aboutissants.


7. L'IVG est encore signe d'ignorance au sujet du travail extraordinaire qui s'accomplit au coeur de toute femme enceinte et lui donne un nouveau regard, riche de sens, sur les réalités de notre monde et, en particulier, sur le plan professionnel comme sur les plans domestique, amical, économique ou spirituel. Tout entrepreneur intelligent devrait remarquer qu'une femme enceinte peut contribuer puissamment à mettre bon ordre dans une organisation bancale : ce qui s'accomplit en elle lui donne de voir les choses avec beaucoup plus de justesse et de proposer des voies de progrès auxquelles nul n'avait pensé jusque-là.

La maternité n'est donc pas un empêchement au travail (intelligemment aménagé) des femmes. Bien au contraire, elle leur donne une grande supériorité en certains domaines. Aux hommes intelligents et bons d'en découvrir les meilleurs terrains d'expression ! Toute politique en faveur de la vie devrait s'efforcer d'aménager très soigneusement le temps de travail des femmes enceintes et d'en affiner les modalités. De même pour les mères de nourrissons et d'enfants en bas étage. Il y là un vivier formidable de redistribution des tâches et même de lancement de projets au sein des entreprises et des associations françaises.

Une simple suggestion pour lecteur audacieux : intégrer toute femme enceinte à la direction générale de son entreprise ou de son association le temps de la gestation et le temps de l'allaitement ! Pour tout lecteur moins magnanime ou plus sceptique : associer toute employée enceinte et allaitante aux projets en cours en lui confiant des tâches de conception et d'organisation (en vue de renforcer la composante adhocratique de l'organisation). Pour tous les lecteurs : adapter le travail demandé aux capacités de chaque femme enceinte en tenant compte de la grande variabilité des situations. Certaines femmes se portent comme le pont neuf jusqu'à l'accouchement et se rétablissent à toute allure tandis que d'autres peinent dès les premiers mois. Dans tous les cas, éviter l'injure faite aux femmes enceintes ou allaitantes qui consiste à porter leur défection au titre de la "maladie" ! Dans tous les cas, faciliter leur travail afin que rien ne vienne perturber gravement ce qui s'accomplit de prodigieux en elles ou à leurs côtés.

Ajout de mai 2019

Pour aller plus loin : interview de Marine de Poncins par Ombeline Degermann sur Radio Notre-Dame le 14 mai 2019 (enregistrement) , fondatrice du cabinet de conseil "Les prodigieuses" et auteur du livre : « Co-naissance – enceinte, harmonieuse et active », paru aux éditions du Cerf. Voir le site : www.lesprodigieuses.com, "Grossesse et travail, le duo gagnant".

8. L'IVG révèle un dysfonctionnement majeur de nos économies : la naissance d'un enfant perçue comme charge et non comme ressource et même comme profit au sens noble de ces termes. Plus justement : un bienfait, une bénédiction d'une valeur inestimable, le don par excellence.

Il est grand temps de revoir les mécanismes de création de monnaie en France, en Europe et dans le monde. Tandis que sévissent des petits joueurs financiers qui ne songent qu'à créer de la fausse monnaie pour spéculer ou s'emparer de vraies richesses de manière indue et scandaleuse, l'économie la plus essentielle peine lamentablement, faute de financement. Non seulement elle peine à satisfaire les besoins les plus élémentaires de millions d'êtres humains mais elle peine encore à se transformer radicalement pour ne plus mettre en péril les écosystèmes aériens, terrestres et maritimes. Toute naissance doit devenir, dans une économie saine, l'un des moteurs clefs de la création de monnaie. De même que tout bien nouveau appelle son équivalent monétaire en pure création (ex nihilo), toute naissance doit devenir l'occasion d'une création de monnaie. Le parallèle fera bondir certains, même parmi ceux qui considèrent l'être humain comme une valeur marchande ! Il ne s'agit pas, évidement, d'aller attribuer un prix à la vie commençante. Il s'agit simplement de signifier que toute vie humaine est une richesse pour l'ensemble de la communauté et que ce bien le plus précieux, loin d'être un boulet, seulement une bouche à nourrir, une personne à éduquer, à instruire, ... est un trésor, une source de bénédictions pour ses parents et la société tout entière, un vecteur très puissant de travail, au sens le plus noble de ce terme. Plutôt que d'asseoir la création de monnaie sur l'endettement et sur la course en avant des crédits finalement non remboursables, mieux vaudrait la fonder sur la seule valeur inestimable : l'être humain et ... son environnement !


9. L'IVG revêt parfois une signification tout à fait erronée et même aberrante : un remède ou une réparation pour une gestation perçue comme un accident (de contraception par exemple).

Non, la gestation, "tomber" ( ! ) enceinte, "être engrossée ( ? ? )" ... n'est pas un accident ! Tout au plus un incident  : un événement qui va avoir une incidence plus ou moins forte sur ma vie et qu'il m'appartient d'accueillir comme une bénédiction, une chance offerte pour une transformation en profondeur de ma vie.

10. L'IVG est enfin la traduction "moderne" de l'acte sacrificiel par lequel une société humaine tente d'évacuer la violence en s'en prenant à une victime expiatoire, un bouc émissaire ainsi que l'a décrypté René Girard [voir par exemple : "La violence et le sacré" (version numérisée)].

Où l'on perçoit alors que l'IVG est foncièrement anti-évangélique puisqu'il s'oppose frontalement à l'abolition des rites sacrificiels qu'a inauguré le Christ en prenant sur Lui le poids de nos fautes, égarements et péchés. Le drame ici est que bien loin d'éteindre le feu des désordres de nos sociétés, l'IVG ne fait que l'alimenter de manière souterraine, insidieuse et radicale. L'IVG prépare ainsi de terribles explosions et soubresauts qui seront dévastateurs par leur ampleur et par l'effet de surprise qu'ils risquent de produire si nous n'y prenons pas garde et si nous renonçons à nous atteler à l'urgence du moment : abolir ce qui n'aurait jamais dû être institué. 


La liste des significations qui précède fait apparaître peu à peu les causes et les conséquences de l'avortement même s'il est parfois difficile de démêler l'écheveau de phénomènes imbriqués dont les origines se perdent dans la longue histoire de l'humanité ou dans le tourbillon des activités contemporaines. 

Causes et conséquences sont répertoriées dans la tribune : 

Abolition de la peine de mort pour les tout-petits en gestation.

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