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jeudi 14 mars 2013

Présidentielles : la coupe est pleine


Après deux mois d'été encore plus froid et pluvieux que l'an dernier, nous goûtons un début d'arrière saison pour le moins étonnant : journées de plus en plus chaudes et pas la moindre goutte de pluie ! Climat idéal pour tous les fruits de l'automne qui ont encore besoin de chaleur pour être délicieux : raisin, maïs, pommes, poires, coings, ... Notre environnement terrestre n'a pas fini de nous surprendre.

Alors que nos forêts du midi étaient pour une fois épargnées, les incendies se sont déplacés vers les salles de marché : "Des milliards partis en fumée". Quand tout va pour le mieux d'un côté, aimerions-nous jouer à prendre peur d'un autre côté ? Les alarmistes de la corbeille oublient ou ne savent plus que la baisse des cours de la Bourse n'engendrent aucune destruction de monnaie. La fascination qu'exerce le feu sur l'homme explique en partie notre aveuglement : nous avons besoin de jouer avec des puissances dangereuses, de les redouter un moment pour mieux les vaincre ensuite. Au fil du temps, nous découvrons qu'il faut avoir la patience d'attendre la fin de l'été et même de l'hiver pour crier victoire en matière d'incendie : les pyromanes de La Réunion viennent de nous le rappeler.

L'agitation du monde et les soucis quotidiens risquent de nous détourner du travail silencieux qui s'accomplit en profondeur pour nous offrir une Terre où l'abondance des biens est telle que pas un homme ne devrait manquer de l'essentiel. Au coeur de la semaine thérésienne à Paris, il nous est donné de redécouvrir que l'1visible n'est pas seulement une bonne feuille de presse. Au-delà du visible et du palpable, l'univers de l'esprit est animé d'une activité intense.

De l'autre côté de l'Atlantique, nos amis canadiens ont ouvert la semaine de l'éducation somatique. Ils nous rappellent ainsi l'importance du corps. Le média par lequel nous sommes visibles dans le monde mérite d'être respecté, soigné, entretenu et développé. Il n'est pas une simple enveloppe charnelle à vocation éphémère, de condition mortelle et qui serait donc quantité négligeable. Il est le lieu qui révèle les dysfonctionnements internes. Notre société française s'expose avec son grand corps malade tel un défi pour une médecine savante, capable de lire au-delà des symptômes les plus criants, les maux de l'esprit qui nous accablent.

L'une de nos plus brillantes plumes, assez lucide pour poser un diagnostic exact et précis, a pointé du doigt l'une des dérives qui emporte certains membres de la classe politique dans une surenchère du don de soi où il n'est plus question de rendre ce qui a été reçu mais de parier. Le don est la mise de départ sur laquelle table le parieur politique pour accéder aux plus hautes fonctions, aux honneurs les plus prestigieux. Quand il perd, il en vient à se lamenter de l'ingratitude des électeurs ou de l'affreuse méchanceté de ses détracteurs. Où comment nous sommes passés d'une logique de l'honneur et du service de l'Etat-nation à un marchandage odieux en moins de cinquante années.

Une bonne part de la logique du projet France2022 est donc orientée aux antipodes de cette façon de concevoir la vie politique. Ici, le lecteur est invité à s'engager lui-même dans un don véritable et non pas un trafic d'influence, à ne pas se résigner au triste spectacle offert par certains membres de la classe politique française ou quelques pseudo élites dévoyées, à croire que la France peut enfin sortir d'un marasme ouvert par la Première Guerre mondiale, par ses causes et, depuis, par ses conséquences ; marasme aggravé depuis plus de quarante ans par l'hémorragie de l'IVG et par toutes sortes de décisions calamiteuses.

Le lecteur est invité à prendre part à un projet qui aborde les questions actuelles et futures en tenant compte de l'avis et de l'opinion des différents partis politiques ainsi que des corps intermédiaires de la nation qui, chacun à sa place, chacun à son poste d'observation, a réussi à identifier des points de défaillance et, parfois, à trouver des remèdes possibles. Le projet France2022 ne récuse pas en bloc le fonctionnement des partis et leur projet censément partiaux et partiels mais tente d'en faire une synthèse. Non pas en étant "ni de droite, ni de gauche" mais en étant "de gauche, de centre et de droite", c'est-à-dire en puisant dans chaque vision ce qu'elle a de meilleur et de plus prometteur pour l'avenir de notre pays. 

C'est ainsi qu'au détour d'un programme ou d'un discours d'un candidat, d'un parti, d'un mouvement, ... nous pouvons découvrir une idée intéressante, qu'il s'agisse d'un diagnostic ou d'une proposition de changement. La difficulté principale réside bien souvent dans la cohérence de l'ensemble et dans l'adéquation d'une mesure au diagnostic établi.

Pour remédier à ces carences inhérentes aux observations et solutions partiales, le projet France2022 tend à remonter aux causes fondamentales des désordres de la société française et de ses gouvernements successifs depuis 1974. L'un de ces désordres le plus évident réside dans la multiplication des avortements après l'instauration de l'IVG, loi qui était censée enrayer un phénomène des plus inquiétants puisqu'il paraît être entré dans les moeurs d'une époque où convergent plusieurs séries de crises incompréhensibles pour qui néglige le rôle dévastateur de l'avortement : ce facteur oublié entraîne l'esprit humain vers la recherche de causes secondes qui finit par éloigner toute une nation des causes profondes et des remèdes adéquats. 

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