La France et l'Europe crèvent aujourd'hui d'abandons de souverainetés, non seulement monétaires mais encore industrielles et, plus largement, scientifiques, artistiques, culturelles et juridiques or il y a urgence aujourd'hui à réinventer une économie florissante alors que nous sommes arrivés au terme d'un processus qui n'a cessé d'accroître l'entropie, la dissipation, la perte, le gaspillage, la dilapidation. Il nous faut inventer des modèles intégrant une propriété essentielle du vivant : la néguentropie.
Les signes manifestes de l'accroissement de l'entropie sont légions et si nous n'y prêtons pas une attention suffisante, nous courons le risque immense d'être submergés par des phénomènes d'une ampleur inhumaine : aux désordres et aux poisons mortels qu'un développement anarchique des économies a provoqués, notre planète répondra par des secousses et des cataclysmes qui prendront de cours toutes nos misérables défenses.
Il s'agit, pour la France et l'Europe, de revenir à des positions offensives qui fassent droit à la vie et qui nous sortent de décennies d'approches mortifères dont l'IVG est l'une des figures les plus emblématiques puisqu'elle atteint l'humanité dans ses entrailles mêmes et s'attaque ainsi à son sanctuaire le plus précieux.
Nous ne parviendrons à sortir du gouffre où nous précipitent l'IVG et toutes les politiques malthusiennes qui la précèdent, l'accompagnent et la prolongent qu'en donnant un coup de fouet salutaire à une recherche publique en partie supplantée aujourd'hui par des laboratoires qui ne raisonnent qu'en terme de gains les plus immédiats et les plus faciles, qui se moquent comme de l'an quarante du devenir de l'humanité et de la planète qui l'accueille.
Il ne s'agit pas, évidemment, d'opposer de manière stérile logique commerciale et gratuité ou logique de marché et logique dirigiste. Il s'agit d'articuler des logiques qui peuvent être contradictoires si on les place sur un même plan alors qu'elles deviennent complémentaires si nous prenons la peine d'en ajuster l'usage aux domaines pour lesquels ces logiques sont les plus efficaces et les plus efficientes à un moment donné. De même qu'il est impératif de veiller à ce qu'une logique n'envahisse pas tous les champs de l'économie.
Il ne s'agit donc pas non plus de jeter la pierre à tels ou tels acteurs d'un champ économique ou d'une certaine logique en l'accusant de tous les maux mais de mettre en place des écosystèmes qui empêchent les uns de proliférer au détriment des autres. Pour le thème de notre tribune : non pas détruire la recherche privée pour la remplacer par une recherche publique omniprésente mais faire en sorte que chacune des deux approches oeuvrent pour une diminution de l'entropie et pour un accroissement néguentropique. Il est de l'intérêt du plus grand nombre que les sphères privées et publiques travaillent en bonne intelligence sans que l'une s'estime seule indispensable et vertueuse tandis que l'autre serait inutile et même diabolique.
Des sujets d'actualité tels que la cybersécurité ou les énergies renouvelables nécessitent d'immenses efforts de recherche qu'aucun Etat responsable ne saurait laisser filer entre les seules mains d'intérêts privés et, plus largement, nous ne pouvons abandonner, aux seules logiques de profit immédiat, des pans entiers de notre avenir : seule une recherche en mesure de s'intéresser au "pourquoi" et au "pour quoi" des choses et pas seulement au "comment" est à même de mener une réflexion de long terme et d'explorer des domaines qui ne paraissent pas, a priori, prometteurs, rentables ou même utiles sur le moment.
Parmi les domaines clefs figure un parent pauvre de la recherche publique : l'agriculture. Non qu'elle soit oubliée ou négligée. Là n'est pas la question. Elle souffre plutôt d'un traitement inadéquat puisqu'elle demeure à ce point entropique qu'il n'est pas rare de voir des agriculteurs ne plus être en mesure de faire face aux dépenses générées par des installations et des pratiques non rentables. En déployant un arsenal de techniques finalement trop coûteuses, contre productives, nocives et même dangereuses, nos agriculteurs se trouvent, plus qu'à leur tour, dans un état de très grande vulnérabilité.
L'urgence de la situation commande de penser et de mettre en oeuvre un programme de recherches permettant à nos agricultures de redevenir néguentropiques. Non plus destructrices d'écosystèmes vivants mais génératrices d'abondance, d'un plus être et d'un surcroît de vitalité. De multiples solutions existent déjà qui doivent être simplement éprouvées, consolidées et largement répandues afin que nous sortions d'un cycle infernal de dégradations et de morts qu'un brin de courage et d'intelligence est capable de casser et, surtout, de transformer en cercle vertueux.
De l'agriculture, de l'élevage et de l'aquaculture, nous passons naturellement aux questions de nutrition qui, là encore, devraient faire l'objet de recherches publiques capables de contrer et de dépasser toutes les tentatives de main mise et de désinformation émanant d'intérêts privés toujours prompts à déformer les protocoles expérimentaux pour mettre en avant les bienfaits supposés de leurs productions, soit en minimisant les risques qu'elles font encourir à l'homme et à son environnement, soit en survalorisant les bénéfices qu'elles sont censées apporter.
De la nutrition, nous allons ensuite vers tous les autres besoins élémentaires de l'humanité, champs immenses de recherche trop souvent laissés aux bons vouloirs d'officines privées qui font la pluie et le beau temps, à leur guise et au seul profit de leurs commanditaires. Un Etat de droit, pleinement respectueux de toute vie, notamment humaine, ne saurait abandonner ces terrains-là aux jeux capricieux de conglomérats plus soucieux d'augmenter leurs marges et leur puissance que de résoudre les problèmes cruciaux qui se posent à des personnes sans le sou ou en voie de paupérisation et, parfois, à des régions tout entières menacées par des changements mal préparés ou imprévisibles. Eux ne s'intéressent qu'aux besoins solvables des populations et distribuent quelques miettes "gratuites" aux pauvres tandis que tout Etat responsable doit veiller à ce que les causes désargentées ne soient pas laissées pour compte d'une économie au seul bénéfice des nantis.
En amont de la nutrition et de l'agriculture, nous trouvons un domaine très sensible : la production de semences. Quelques acteurs de premier plan essaient, par tous les moyens, de s'emparer de ce pôle névralgique et d'imposer leurs lois de mort en jouant les apprentis sorciers. Aucun Etat digne de ce nom ne devrait céder d'un pouce devant ces bandits en col blanc. Nous en sommes loin hélas et il nous reste peu de temps pour contrer un rapt sans précédent, pour éviter catastrophes écologiques, sanitaires, économiques et sociales, pour instaurer des contre poids de grande envergure. Une recherche publique de haut niveau en matière de semences peut y contribuer puissamment dans la mesure où les pouvoirs publics font tout pour accroître son indépendance, son rayonnement et ses prérogatives.
A ce stade de l'étude, il nous faut doter les instances de recherche publique de moyens généreux tout en veillant à un meilleur encadrement des projets pour tendre vers une plus grande efficacité pratique et une louable efficience : non plus raisonner seulement en terme de moyens mais en terme d'objectifs clairement organisés dans un ensemble qui fait corps et sens. L'axe principal ne fait aucun doute : accroître la néguentropie, favoriser tous les projets qui redonnent vie et qui accordent une place grandissante à l'homme, à tout homme, sans jamais obérer le futur des générations à venir.
De l'état actuel des connaissances et des techniques émergent de nouvelles façons de concevoir la recherche publique : non plus des centres fonctionnant en "vase clos" sur des sujets théoriques où les données de terrain sont prises en compte par accident mais des pôles d'excellence en lien très étroit avec leurs champs potentiels d'application et en lien permanent avec leurs sources de données et leurs terrains d'expérimentation. Ici, l'expression "vase clos" ne signifie pas que nos chercheurs soient repliés et confinés dans une bulle. Ce serait bien mal connaître leur tempérament et leur profil : par essence, nos chercheurs sont curieux et gardent toutes leurs facultés ouvertes sur le monde. Ce qui leur manque le plus souvent est d'un autre ordre : ils doivent pouvoir aujourd'hui compter sur une communauté de passionnés amateurs ou professionnels capable d'alimenter leurs recherches. Ces amateurs et ces professionnels existent. Encore faut-il fédérer leurs efforts et, dans le moment crucial que nous vivons, les diriger vers la surabondance à l'image de ce qui se passe, par exemple, à la ferme du Bec Hellouin en relation avec l'INRA.
Le nerf de la guerre - au sens habituel de cette expression et au sens très actuel de ressources pour un combat devenu titanesque - s'il ne résulte que de contrats passés entre le public (par exemple des universités) et le privé, est incapable d'assurer l'indépendance nécessaire au bon fonctionnement d'une recherche publique affranchie des jeux de rôle et de pouvoir qu'affectionnent certains marchands de biens et de services frelatés, élaborés ou employés dans des conditions pitoyables pour ceux qui les fabriquent, les dispensent ou les utilisent. Cette manière de faire a été encouragée par les pouvoirs publics pour renforcer l'autonomie des facultés françaises et leurs liens avec les entreprises. Elle a l'inconvénient d'amoindrir les efforts théoriques et, surtout, l'indépendance d'esprit et le détachement d'un secteur de l'économie qui n'a pas seulement vocation à répondre aux intérêts à court terme des marchands mais à veiller sur les intérêts multiformes et à plus long terme d'une population désarmée et perdue dans le maquis des innovations, des vrais et des faux progrès, des propositions de dépense alléchantes mais finalement pourvoyeuses de désordres et même de désastres.
Le projet France 2022 prévoit donc un volet de financement complètement détaché de la passation et de l'octroi de nouveaux contrats, un financement indexé sur la part néguentropique attendue et les bienfaits essentiellement humains et environnementaux visés, un financement, enfin, libellé dans une autre monnaie que l'euro dont les vertus principales ne sont, par principe de construction, pas celles qui sont attendues en l'occurrence. L'euro vise à réguler les marchés de biens et de services où sévissent les lois de la pénurie, réelle ou fomentée, et de la spéculation (au mauvais sens de ce terme) tandis que nous avons besoin d'une monnaie au service de l'abondance et libérée des jeux mortels engendrés par la prédation, les abus de pouvoir et les appétits déréglés de ceux qui ne "travaillent" qu'à l'augmentation des richesses temporelles ... voire temporaires !
Il ne s'agit pas, évidemment, d'opposer de manière stérile logique commerciale et gratuité ou logique de marché et logique dirigiste. Il s'agit d'articuler des logiques qui peuvent être contradictoires si on les place sur un même plan alors qu'elles deviennent complémentaires si nous prenons la peine d'en ajuster l'usage aux domaines pour lesquels ces logiques sont les plus efficaces et les plus efficientes à un moment donné. De même qu'il est impératif de veiller à ce qu'une logique n'envahisse pas tous les champs de l'économie.
Il ne s'agit donc pas non plus de jeter la pierre à tels ou tels acteurs d'un champ économique ou d'une certaine logique en l'accusant de tous les maux mais de mettre en place des écosystèmes qui empêchent les uns de proliférer au détriment des autres. Pour le thème de notre tribune : non pas détruire la recherche privée pour la remplacer par une recherche publique omniprésente mais faire en sorte que chacune des deux approches oeuvrent pour une diminution de l'entropie et pour un accroissement néguentropique. Il est de l'intérêt du plus grand nombre que les sphères privées et publiques travaillent en bonne intelligence sans que l'une s'estime seule indispensable et vertueuse tandis que l'autre serait inutile et même diabolique.
Des sujets d'actualité tels que la cybersécurité ou les énergies renouvelables nécessitent d'immenses efforts de recherche qu'aucun Etat responsable ne saurait laisser filer entre les seules mains d'intérêts privés et, plus largement, nous ne pouvons abandonner, aux seules logiques de profit immédiat, des pans entiers de notre avenir : seule une recherche en mesure de s'intéresser au "pourquoi" et au "pour quoi" des choses et pas seulement au "comment" est à même de mener une réflexion de long terme et d'explorer des domaines qui ne paraissent pas, a priori, prometteurs, rentables ou même utiles sur le moment.
Parmi les domaines clefs figure un parent pauvre de la recherche publique : l'agriculture. Non qu'elle soit oubliée ou négligée. Là n'est pas la question. Elle souffre plutôt d'un traitement inadéquat puisqu'elle demeure à ce point entropique qu'il n'est pas rare de voir des agriculteurs ne plus être en mesure de faire face aux dépenses générées par des installations et des pratiques non rentables. En déployant un arsenal de techniques finalement trop coûteuses, contre productives, nocives et même dangereuses, nos agriculteurs se trouvent, plus qu'à leur tour, dans un état de très grande vulnérabilité.
L'urgence de la situation commande de penser et de mettre en oeuvre un programme de recherches permettant à nos agricultures de redevenir néguentropiques. Non plus destructrices d'écosystèmes vivants mais génératrices d'abondance, d'un plus être et d'un surcroît de vitalité. De multiples solutions existent déjà qui doivent être simplement éprouvées, consolidées et largement répandues afin que nous sortions d'un cycle infernal de dégradations et de morts qu'un brin de courage et d'intelligence est capable de casser et, surtout, de transformer en cercle vertueux.
De l'agriculture, de l'élevage et de l'aquaculture, nous passons naturellement aux questions de nutrition qui, là encore, devraient faire l'objet de recherches publiques capables de contrer et de dépasser toutes les tentatives de main mise et de désinformation émanant d'intérêts privés toujours prompts à déformer les protocoles expérimentaux pour mettre en avant les bienfaits supposés de leurs productions, soit en minimisant les risques qu'elles font encourir à l'homme et à son environnement, soit en survalorisant les bénéfices qu'elles sont censées apporter.
De la nutrition, nous allons ensuite vers tous les autres besoins élémentaires de l'humanité, champs immenses de recherche trop souvent laissés aux bons vouloirs d'officines privées qui font la pluie et le beau temps, à leur guise et au seul profit de leurs commanditaires. Un Etat de droit, pleinement respectueux de toute vie, notamment humaine, ne saurait abandonner ces terrains-là aux jeux capricieux de conglomérats plus soucieux d'augmenter leurs marges et leur puissance que de résoudre les problèmes cruciaux qui se posent à des personnes sans le sou ou en voie de paupérisation et, parfois, à des régions tout entières menacées par des changements mal préparés ou imprévisibles. Eux ne s'intéressent qu'aux besoins solvables des populations et distribuent quelques miettes "gratuites" aux pauvres tandis que tout Etat responsable doit veiller à ce que les causes désargentées ne soient pas laissées pour compte d'une économie au seul bénéfice des nantis.
En amont de la nutrition et de l'agriculture, nous trouvons un domaine très sensible : la production de semences. Quelques acteurs de premier plan essaient, par tous les moyens, de s'emparer de ce pôle névralgique et d'imposer leurs lois de mort en jouant les apprentis sorciers. Aucun Etat digne de ce nom ne devrait céder d'un pouce devant ces bandits en col blanc. Nous en sommes loin hélas et il nous reste peu de temps pour contrer un rapt sans précédent, pour éviter catastrophes écologiques, sanitaires, économiques et sociales, pour instaurer des contre poids de grande envergure. Une recherche publique de haut niveau en matière de semences peut y contribuer puissamment dans la mesure où les pouvoirs publics font tout pour accroître son indépendance, son rayonnement et ses prérogatives.
A ce stade de l'étude, il nous faut doter les instances de recherche publique de moyens généreux tout en veillant à un meilleur encadrement des projets pour tendre vers une plus grande efficacité pratique et une louable efficience : non plus raisonner seulement en terme de moyens mais en terme d'objectifs clairement organisés dans un ensemble qui fait corps et sens. L'axe principal ne fait aucun doute : accroître la néguentropie, favoriser tous les projets qui redonnent vie et qui accordent une place grandissante à l'homme, à tout homme, sans jamais obérer le futur des générations à venir.
De l'état actuel des connaissances et des techniques émergent de nouvelles façons de concevoir la recherche publique : non plus des centres fonctionnant en "vase clos" sur des sujets théoriques où les données de terrain sont prises en compte par accident mais des pôles d'excellence en lien très étroit avec leurs champs potentiels d'application et en lien permanent avec leurs sources de données et leurs terrains d'expérimentation. Ici, l'expression "vase clos" ne signifie pas que nos chercheurs soient repliés et confinés dans une bulle. Ce serait bien mal connaître leur tempérament et leur profil : par essence, nos chercheurs sont curieux et gardent toutes leurs facultés ouvertes sur le monde. Ce qui leur manque le plus souvent est d'un autre ordre : ils doivent pouvoir aujourd'hui compter sur une communauté de passionnés amateurs ou professionnels capable d'alimenter leurs recherches. Ces amateurs et ces professionnels existent. Encore faut-il fédérer leurs efforts et, dans le moment crucial que nous vivons, les diriger vers la surabondance à l'image de ce qui se passe, par exemple, à la ferme du Bec Hellouin en relation avec l'INRA.
Le nerf de la guerre - au sens habituel de cette expression et au sens très actuel de ressources pour un combat devenu titanesque - s'il ne résulte que de contrats passés entre le public (par exemple des universités) et le privé, est incapable d'assurer l'indépendance nécessaire au bon fonctionnement d'une recherche publique affranchie des jeux de rôle et de pouvoir qu'affectionnent certains marchands de biens et de services frelatés, élaborés ou employés dans des conditions pitoyables pour ceux qui les fabriquent, les dispensent ou les utilisent. Cette manière de faire a été encouragée par les pouvoirs publics pour renforcer l'autonomie des facultés françaises et leurs liens avec les entreprises. Elle a l'inconvénient d'amoindrir les efforts théoriques et, surtout, l'indépendance d'esprit et le détachement d'un secteur de l'économie qui n'a pas seulement vocation à répondre aux intérêts à court terme des marchands mais à veiller sur les intérêts multiformes et à plus long terme d'une population désarmée et perdue dans le maquis des innovations, des vrais et des faux progrès, des propositions de dépense alléchantes mais finalement pourvoyeuses de désordres et même de désastres.
Le projet France 2022 prévoit donc un volet de financement complètement détaché de la passation et de l'octroi de nouveaux contrats, un financement indexé sur la part néguentropique attendue et les bienfaits essentiellement humains et environnementaux visés, un financement, enfin, libellé dans une autre monnaie que l'euro dont les vertus principales ne sont, par principe de construction, pas celles qui sont attendues en l'occurrence. L'euro vise à réguler les marchés de biens et de services où sévissent les lois de la pénurie, réelle ou fomentée, et de la spéculation (au mauvais sens de ce terme) tandis que nous avons besoin d'une monnaie au service de l'abondance et libérée des jeux mortels engendrés par la prédation, les abus de pouvoir et les appétits déréglés de ceux qui ne "travaillent" qu'à l'augmentation des richesses temporelles ... voire temporaires !
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