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mardi 9 juillet 2024

France 2032 : lettre ouverte aux députés français nouvellement élus (juin à décembre 2024 ; janvier 2025)


"C'est le moment, 

l'heure est déjà venue de sortir de votre sommeil.

La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.

Rejetons les oeuvres des ténèbres,

revêtons-nous des armes de la lumière.

Conduisons-nous honnêtement,

comme on le fait en plein jour. " Romains 13, 11b.12-13a


" Personne ne se connaît en restant seul. 

   C'est le contact des autres qui nous ouvre cette vie

   qui ne demande qu'à éclore.

   " Les autres " qui nous ressemblent

   et ceux qui ne nous ressemblent pas.

   Chacun nous apprend quelque-chose. "

   Eric Lestage

   in " Ils voulaient mourir, ils ont éclairé ma vie " p. 33, éd. Salvator, 2023.





Mesdames, Messieurs,

1. Quelques-uns parmi vous sont de retour à l'Assemblée Nationale. Somme toute, c'est assez étonnant ! Nous y reviendrons (n°21 de cette tribune). D'autres n'ont pas eu ce bonheur. Pour certains d'entre eux, c'est bien injuste ...

2. D'autres enfin vont découvrir les ors de la république, du moins ce qu'il en reste ! Qu'ils prennent déjà le pli sûr de vivre sobrement : les fastes n'ont qu'un temps et ils touchent à leur fin imminente.

3. Des heures sombres vous attendent. Inutile de trop gamberger. Se préparer plutôt à de multiples rebondissements. Tant que vous n'aurez pas pris la pleine mesure de l'extrême gravité de la situation de la France, vous passerez à côté de l'essentiel, poursuivant le travail de sape des cinquante dernières années pour vous contenter d'ajouter rustines sur rustines.

4. A notre connaissance, aucun d'entre vous n'a encore proposé des mesures qui se tiennent, faute d'avoir cherché les causes profondes du désastre en cours. Au contraire, vous avez passé beaucoup de temps à vous haïr ou à faire semblant de vous entendre, oubliant le mot capital de la devise républicaine : "fraternité".

5. Il y a certes, parmi vous, des "frères" qui manoeuvrent en coulisse pour inscrire dans le marbre leurs plus sottes lubies. Même en désaccord profond ou pétris de rancoeurs personnelles et réciproques, ils arrivent à s'entendre pour le pire. On les reconnaît à leur aisance à manier la langue de bois, à noyer le poisson, en l'art des combines. Une seule chose leur importe : rester aux postes d'influence. A l'Assemblée Nationale ou ailleurs.

6. Des commentateurs se sont réjoui hâtivement de la disparition de quelques "frères" sanctionnés par les urnes. C'est bien mal connaître l'étendue de leurs réseaux : ils seront vite recasés à des postes clefs de nuisance. Plus discrets, certes, mais tout aussi dangereux sinon davantage.

7. Ne perdons pas de temps à nous attarder sur les "frères". Nous avons déjà évoqué brièvement ce thème ailleurs. Il est dans l'ordre des choses que les plus ambitieux pour eux-mêmes rejoignent des organisations plus ou moins secrètes qui les aideront à gagner les sommets ! Humain, trop humain !


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8. Demeure la question vitale de la vraie fraternité, celle qui se déploie avec ceux qui ne sont pas du même avis que moi et même avec mes ennemis. En bonne intelligence, je sais que ceux qui s'opposent à mes vues, bien loin de les amoindrir, finissent par les fortifier, dès lors que je reçois les critiques avec gratitude et grande humilité ! Voilà un bel idéal, une fleur sublime. Que chacun d'entre vous en fasse le miel qu'il voudra, pourvu qu'il apporte saveurs et réconfort à la multitude de ceux qui attendent, avec de plus en plus d'impatience, la sortie du marasme où nous ont plongés cinquante ans de vie politique absurde.

9. L'actuel locataire de l'Elysée joue, en virtuose et avec indécence, des multiples divisions qui réduisent l'Assemblée Nationale à l'impuissance et qui traversent même chaque parti politique, émiettant ce qui semblait rester d'unité. Des observateurs remarquent à ce propos que la gauche française, rompue à l'exercice de conciliation des opinions divergentes, s'en sort mieux qu'une droite plus habituée à s'aligner derrière un chef. Phénomène à double tranchant puisque nous voyons maintenant comment cette gauche a du mal à désigner un leader susceptible de s'installer à Matignon. Si bien qu'en septembre 2024, elle finit par faire chou blanc : Michel Barnier, représentant d'un courant politique en décrépitude électorale, coiffe sur le poteau les étalons ou les juments de la gauche, pourtant favoris ...

10. Tambouille politicienne qui cache des enjeux beaucoup plus importants ! Non pas seulement que la gauche réussisse à s'entendre et que la droite, dite à tort "républicaine, se ressaisisse mais que vous arriviez, tous ensemble, à mettre en oeuvre des mesures d'avenir !

11. Comme vous êtes presque tous d'accord pour soutenir et même aggraver le funeste héritage de VGE, ce n'est pas gagné ! Au premier chef de cet héritage calamiteux, le droit pour tout médecin d'assassiner dans le sein maternel un être en gestation.

12. Il faut ici rappeler qu'avant 1975, les médecins intervenaient officiellement après cet assassinat. Ils étaient alors pleinement dans l'exercice de leur profession : réparer les conséquences d'un acte barbare. On peut dire sans exagérer qu'ils opéraient sur un champ de bataille. Comme on peut l'imaginer sans peine, ils étaient témoins d'un véritable calvaire, celui subit par des femmes qui avaient eu recours aux services de celles que l'on appelait les "faiseuses d'anges" ou qui, s'en étant passé, avait elles-mêmes attentaient contre elles-mêmes.

13. Il fallait, de toute évidence, essayer de mettre un terme aux atrocités commises par des barbares. Le pire fut malheureusement choisi : déplacer le champ de bataille ; passer d'une guerre sale à une guerre soi-disant propre.

14. Arrêtons-nous un instant pour resituer la guerre en question sur le bon terrain. Ce terrain n'apparaît plus aux yeux de nombreux contemporains. Ils sont trop loin des considérations spirituelles nécessaires pour en comprendre les véritables enjeux. La guerre contre l'humanité et contre les êtres en gestation commence avec la révolte de Satan. C'est pour lui la meilleure façon de s'opposer au projet de Dieu.

15. L'avortement a ceci de particulier qu'il engendre toujours plus de pauvretés, de misères, de haine, de désespoir. Nier cela s'est se tromper lourdement. Il suffit pourtant d'observer dans quel état se trouve notre pays après cinquante années d'application de l'IVG.

16. Certains parmi vous, et ils sont largement majoritaires, estiment que les responsables de la catastrophe nationale en cours peuvent être désignés à la vindicte publique. Ce faisant, ils exhibent simplement quelques boucs émissaires. Ces dénonciateurs sont tout aussi comptables du désastre et même davantage puisqu'ils ont renoncé à défendre le tout petit dans le sein maternel. Il s'en trouve à gauche et à droite, sur toute l'étendue de l'échiquier politique.

17. En cinquante ans, la France a perdu au moins dix millions d'êtres en gestation. Tant mieux pensent ses ennemis et les adorateurs de Malthus. Les ennemis de la France se réjouissent : ils ont déjà largement profité de la décrépitude de notre pays et le saigne chaque jour davantage. Ils sont prêts à tout pour accélérer l'hémorragie. Les soutiens multiples à l'avortement sont l'une de leurs armes favorites, à l'image des adorateurs de Malthus qui ne jurent que par la réduction de la population mondiale.

18. Ce qui précède a déjà été largement développé dans une tribune antérieure, lettre aux (ex) parlementaires LREM. Nous prions ceux qui voient quelque intérêt à creuser ce thème majeur de s'y reporter.

19. Les plus courageux pourront aussi prendre connaissance des lignes de force du projet France 2032.


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20. Demeurent deux thèmes encore à peine effleurés : celui de la fraternité et celui de la réélection de quelques-uns d'entre vous. Commençons par le plus simple.

21. Dès le n° 1 de cette tribune nous annoncions que plusieurs députés réélus n'auraient pas dû l'être. En voici les deux raisons principales : d'une part ils ont gravement et bêtement participé à la mascarade covidienne en approuvant des mesures démentes voire criminelles ; d'autre part ils ont très largement abondé dans le sens de l'abomination. En sont-ils coupables à titre personnel ? L'avenir le dira. Notons qu'il est inadmissible que chaque parti politique présent à l'AN ne se soit pas doté rapidement d'un conseil scientifique indépendant, capable de déjouer les pièges tendus par les gangsters du cartel des drogues médica-menteuses et par leurs innombrables relais (politiques, pseudo-scientifiques, médiatiques ...). Alors que n'importe quel citoyen, un tant soit peu instruit et disposant d'assez de temps, pouvait collecter un nombre suffisant d'indices qui révélaient la supercherie "vaccinale", comment se fait-il que des appareils disposant de liens multiples avec toutes sortes de milieux n'aient pas été capables d'en faire au moins autant ? ! N'est-ce pas que ces appareils ont été noyautés et corrompus jusqu'à la moelle ?

22. Quant à la seconde raison : avoir abondé dans le sens de l'abomination, tout lecteur attentif ne sera pas surpris que soit évoqué ici le glissement dans la Constitution du droit à l'IVG. Jour funeste où des parlementaires imbéciles sont tombés dans le panneau dressé par le locataire de l'Elysée. Déjà sérieusement malmené, à droite et à gauche, et à juste titre, il s'est refait une santé, précaire il est vrai, en donnant l'illusion d'un large consensus sur ses choix, qui plus est sur l'un des plus calamiteux ! Il aurait fallu au contraire se rebeller. L'histoire retiendra le nom de ceux qui ont su résister ... même si quelques-uns n'ont pas été réélus.

23. Enfin, si l'élan fraternel inscrit à nos frontons vous animait vraiment, il y a déjà plusieurs mois que vous auriez dû réussir à vous entendre pour destituer celui qui sape l'unité du pays et détruit ses meilleurs atouts. Vous auriez compris que ce pantin d'un ordre inique ne tient qu'en divisant (à l'image de Satan) et en s'appuyant sur des tièdes, ce ventre mou qui vomit les extrêmes de droite et de gauche, extrêmes d'une crasse maladresse puisqu'elles ne cessent de se haïr copieusement. Tant qu'elles ne seront pas capables de s'entendre pour corriger ce qu'elles ont d'excessif et leurs erreurs, pour apprécier ce qu'elles ont en commun, pour bâtir une rampe de lancement et d'éjection du pantin, leurs belles paroles s'envoleront et elles seront écartées des lieux de pouvoir.

24. Que ces extrêmes ne rêvent pas d'accéder au pouvoir, l'une sans l'autre. Elles ont trop d'ennemis et encore beaucoup trop de points faibles. Qu'elles ne cherchent pas midi à quatorze heures, leur principal point faible : avoir abandonné le sort de millions d'êtres en gestation ; avoir donc laissé détruire le socle du droit positif : la défense d'un petit contre un plus fort que lui. De cette capitulation fondamentale résultent les multiples destructions que chacun peut constater autour de lui et les innombrables violences que subissent nombre de citoyens de la part de malfaiteurs qui n'ont plus à redouter les sanctions d'une justice cul par-dessus tête. Quand le plus précieux et le plus vulnérable n'est plus défendu, c'est tout un chacun qui se trouve à la merci du premier voyou venu.

25. Voilà donc Michel Barnier déjà éjecté et remplacé par François Bayrou. A la mi-décembre 2024, ce seront succédés quatre premiers ministres ... et des gouvernements qui se privent des forces vives des extrêmes alors qu'elles rassemblent désormais le plus de suffrages ! Nous sommes encore loin d'un gouvernement d'union nationale, pourtant indispensable en cette période où l'Etat français est au bord de la faillite. Plutôt que de recycler des personnalités complètement déconnectées de ce que vivent beaucoup de nos compatriotes et souvent compromises dans des affaires louches, il serait grand temps de confier les portefeuilles ministériels à de vraies pointures, capables de remettre la France sur le chemin des succès solides et de longue portée !

26. Plusieurs analystes prédisent un brandissement imminent et programmé de l'article 16 de la Constitution qui donnerait davantage de pouvoirs à Macronescu dont l'avenir, quoiqu'en dise icelui, ne tient qu'à un fil, soit qu'il subisse une destitution en bonne et due forme ou une éjection manu militari, soit qu'il se convertisse ... 

A suivre ...

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