Nativité de Marie
8 septembre 2019
« La culture et la civilisation ne sont rien d’autre qu’un travail sur la matière.
Les humains auront toujours quelque chose à faire avec elle, sur elle,
mais ce travail de création ne doit pas se limiter
à la matière physique, extérieure à eux.
Leurs instincts, leurs désirs, leurs sentiments, leurs pensées
sont aussi une matière qu’ils ont pour vocation de travailler
pour la rendre plus pure, plus noble.
Le travail spirituel est donc aussi un travail sur la matière.
Quand les humains apprendront à se servir de toutes les puissances de l’esprit
pour agir sur la matière qui est en eux,
tout ce qu’ils réaliseront ensuite à l’extérieur sera marqué
du sceau de l’esprit, de sa lumière, de son amour, de sa puissance. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
|
Après dix ans de combat, par l'écriture, voici venu le temps de pénétrer dans l'arène pour défendre une nouvelle conception de la politique en France : non plus un théâtre de rivalités personnelles ou claniques finalement dirigé contre les plus vulnérables mais un jeu collectif solidement construit pour que les plus faibles et les plus petits ne pâtissent pas des luttes stupides qui dressent les nations les unes contre les autres, un camp contre un autre, une faction, un parti ... contre l'autre.
Pour faire court, les luttes internationales contemporaines s'organisent essentiellement autour d'un malthusianisme de bazar qui ne raisonne qu'en terme de pénurie et de manque et qui, au fur et à mesure que la population mondiale augmente, se crispe puis se cramponne à des positions largement dépassées, au risque d'entraîner la planète Terre, ses habitants et ses écosystèmes vers une déroute sans précédent. Le maintien de l'autorisation et de l'utilisation des fongicides SDHI par les pouvoirs publics contre l'avis de scientifiques de renom en est l'un des exemples emblématiques.
Le projet France2022 se fonde sur une vision écologique, large et même intégrale, qui prend le contre-pied de toutes celles pour qui la race des hommes est le principal ennemi à abattre et qui, pour cette raison, se contentent de défendre tel ou tel pan fragmentaire sans prendre le soin de l'intégrer dans un tout cohérent. Ces visions partielles entraînent le plus souvent une complaisance maladive pour l'un des plus grands fléaux de l'époque contemporaine : l'élimination à très grande échelle des jeunes pousses humaines avant leur naissance (avortements dits légaux) et la mise en oeuvre de programmes d'infertilité sous couvert de progrès sanitaires.
A la pointe du combat écologique authentique et d'avenir, figurera toujours, n'en déplaise aux fossoyeurs du droit positif, l'abolition de la peine de mort pour les tout-petits en gestation car, sans elle, l'écologie demeure un mot creux et vide de sens.
Bien des luttes pour un sursaut écologique échouent faute d'embrasser et de réunir sous un même toit les éléments épars d'un dérèglement systémique dont on peut situer, pourtant, la naissance avec précision. Le jour où l'humanité a commencé à fabriquer et à utiliser des matières non recyclables par la nature, elle est entrée dans une ère problématique. Ce jour peut être daté avec précision. Auparavant, les hommes n'étaient menacés que par des phénomènes cosmiques ou telluriques. Désormais, ils le sont bien davantage par leurs propres actions d'autant qu'en agissant de travers, il leur arrive d'engendrer ou de favoriser des cataclysmes dits naturels.
Tandis que les mers et les océans permettent encore d'absorber la montagne des effluents de l'une des plus sombres tragédies qu'ait connu le globe terrestre, la multitude des hommes s'affole : combien de temps allons-nous tenir à ce rythme ? Au lieu de chercher activement comment remédier au désastre annoncé et de prendre les mesures les plus judicieuses, beaucoup de gouvernements et d'assemblées dits "démocratiques" n'ont rien trouvé de mieux que de s'en prendre aux générations montantes en autorisant l'un des crimes les plus odieux : éliminer en soi une vie naissante et cela, sous couvert de bons sentiments, de droits à conquérir, d'une émancipation factice, ... toutes choses qui finissent par se retourner contre la justice la plus élémentaire c'est-à-dire contre tous ceux que le droit est censé protégé des abus et de l'exploitation d'un plus fort.
Tandis que les forêts amazoniennes sont décimées par les flammes et que bien d'autres sols boisés subissent le même sort à la surface de la Terre, il est plus que temps de vaquer à des occupations qui ne soient pas de peu d'importance comme nous y invite Sainte Thérèse d'Avila depuis plusieurs siècles sans quoi se multiplieront les ouragans, les crises, les épidémies, les dévastations, ... auxquels nous seront incapables de faire face sinon en détruisant davantage les moyens de parer au plus urgent.
Plus que jamais, nous avons besoin que se lèvent des génies, des héros et des saints, même en petit nombre, pour tirer l'humanité d'un péril imminent et, chaque fois que nous fauchons une vie avant le terme de la gestation embryonnaire et foetale, nous prenons le risque de priver l'ensemble des êtres vivants du génie d'un Bach, de la sainteté d'une Marthe Robin ou de l'héroïsme de tous ceux dont le quotidien est de sauver ce qui paraissait perdu. C'est Mozart qu'on assassine.
Vouloir sauvegarder tel ou tel élément de nos habitats, de nos coutumes, de notre patrimoine, sans s'attaquer à la racine du génocide qui décime aujourd'hui la jeunesse du monde entier en maints endroits, est voué à l'échec : une population vieillissante ne saurait identifier et avoir le courage de mettre en oeuvre les actions novatrices à mener pour dépasser les facteurs de trouble contemporains car si l'âge peut accroître les facultés de discernement, il nous faut un ingrédient majeur : l'élan, le dynamisme d'une population rajeunie qui a l'audace de remettre en cause les conduites et les pratiques nocives. Nous avons besoin d'un sang neuf alors que, jour après jour, une hémorragie cataclysmique saigne l'Europe et tous les pays qui ont légalisé l'avortement.
Si le principal ennemi de l'écologie intégrale est bien le malthusianisme, il nous faut veiller à placer le combat non sur le théâtre d'une dénonciation vaine et lancinante mais sur tous les terrains qui chantent la prodigieuse abondance d'une nature généreuse et même prodigue pour les vivants. C'est en prenant conscience des ressorts merveilleux qui animent nos écosystèmes que nous saurons mettre en oeuvre tout ce qui est capable de nourrir l'humanité sans compromettre l'avenir de la planète et de ses habitants.
Il nous faudra, sans tarder, sortir des systèmes de culture qui s'appuient beaucoup trop sur des zones d'exploitation uniformes favorisant les attaques parasitaires et les pollutions endémiques. Si de tels systèmes paraissent d'abord simplifier le travail humain par la mise en oeuvre de procédés mécaniques et chimiques puissants, ils finissent par engendrer des problèmes insurmontables que l'on règle par des solutions d'anéantissement massif en faisant courir aux populations humaines, animales et végétales des risques majeurs et d'autant plus graves qu'il n'est pas rare que leurs conséquences néfastes se dévoilent à long terme et sur des périodes qui dépassent largement la durée de vie d'une génération.
Les générations montantes décimées par la multiplication des avortements sont aussi menacées par un dérèglement de leurs conditions d'existence en raison du non respect des lois du vivant. En maintes circonstances, les solutions hâtives de mort, d'extinction, d'élimination ou d'extermination sont préférées à celles qui demandent davantage d'analyse, d'étude et de réflexion comme si tout devait se régler à l'instant même, sans recul, sans patience, sans profondeur et sans prise en compte d'informations suffisantes. Trop souvent, nous préférons agir en surface, sur les éléments les plus visibles au lieu d'oeuvrer à long terme et sur la face cachée des phénomènes. Nous nous empressons de faire taire ou disparaître les symptômes tandis que subsiste ce qui en fut à l'origine.
La mise en oeuvre d'une écologie intégrale réclame, avant toute chose, de poser un diagnostic aussi complet que possible sur l'état de notre planète Terre sans s'imaginer, trop vite, qu'il serait possible d'établir des conditions d'existence viable ailleurs et sans croire ou faire croire que c'est en raison de l'accroissement des populations humaines que nous sommes entrés dans une phase critique : la multiplication des cerveaux humains, des expériences humaines, ... est, au contraire, l'une des voies les plus prometteuses pour sortir des impasses actuelles. Il suffit qu'une idée de génie survienne au bon moment pour que, de fil en aiguille, se dénoue la pelote des problèmes apparemment insolubles qui inquiètent bon nombre de nos contemporains.
Il assez probable que cette idée renversante mettra en valeur l'intérêt pour les hommes d'être aujourd'hui "aussi nombreux que les étoiles du ciel et que les grains de sable au bord de la mer" en trouvant le moyen de valoriser cette richesse plutôt qu'en essayant, par des programmes scandaleux, de réduire le nombre des personnes (campagnes de stérilisation sous couvert d'hygiène par exemple) ou de prétendre fabriquer des êtres humains exempts de défauts (transhumanisme ou fausses avancées sociétales par exemple).
L'écologie intégrale se distingue donc de nombreux courants dits "écologistes" qui ont pour principe intangible de réduire la population mondiale parce qu'ils raisonnent en faisant fi de l'intelligence humaine éclairée par une vie de prière intense. Ils raisonnent à "périmètre visible et constant" tandis qu'il faudrait toujours dépasser les données immédiates pour entrer dans le courant d'une vie qui se nourrit bien au-delà des seules données visibles et ainsi parvenir à raisonner à "périmètre invisible et variable".
La clef de nos sorties de crise n'est pas dans ce que nous pensons percevoir mais dans ce que nous n'avons pas l'audace d'imaginer : un univers traversé de part en part par une bonté et une miséricorde inépuisables qui rendent caduques, obsolètes, inopérants ... tous les systèmes qui tentent d'expliquer les malheurs de ce temps par des chaînes causales où domine un esprit comptable tatillon de sorte que beaucoup de nos contemporains se trouvent aujourd'hui enfermés dans des croyances qui les détournent du pardon : révoltés par la souffrance de l'innocent, ils cherchent, comme dans l'évangile de l'aveugle-né guéri par le Christ, qui peut avoir fauté et ne trouvant plus de coupables faciles, ils en viennent à considérer que chacun, ici-bas, serait là pour purger son compteur, pour se purifier des fautes de vies antérieures.
L'écologie intégrale, bien loin de se cantonner au domaine matériel, vise à éclairer les intelligences humaines afin qu'elles ne se laissent plus enfermer dans des théories qui bloquent complètement leur imagination et qui finissent par alourdir leur coeur de boulets qu'une saine fréquentation de la Miséricorde divine aurait tôt fait de dissoudre car nul, en vérité, n'est en mesure de payer ses dettes spirituelles : à chaque instant, nous recevons bien plus que ce que nous sommes capables de donner.
L'écologie intégrale ne se réduit pas à des mesures, à des dispositions qui engagent nos économies vers davantage de ressources renouvelables, moins de déchets toxiques, ... Elle met en oeuvre une pédagogie qui libère les personnes de schémas mentaux les privant d'une compréhension fine des lois du vivant : alors que s'amoncellent les alarmes, les annonces de pénurie, les menaces ..., nous avons à redécouvrir les trésors d'abondance que ne manquent pas d'offrir les écosystèmes non perturbés pas des interventions visant à éliminer, détruire, supprimer ... ce qui paraît de trop à l'oeil mal exercé, à l'observateur impatient et aux gens trop pressés d'obtenir des gains immédiats.
L'écologie intégrale se nourrit d'une philosophie et d'un art de vivre dans lesquels la venue d'un enfant, quel qu'il soit, n'est jamais considéré comme un poids, un trouble, une menace, une catastrophe. Au contraire, toute naissance est une chance pour l'humanité tout entière. Celui ou celle qui vient peut la tirer, un jour, d'un mauvais pas et sauver une multitude.
Bien des luttes pour un sursaut écologique échouent faute d'embrasser et de réunir sous un même toit les éléments épars d'un dérèglement systémique dont on peut situer, pourtant, la naissance avec précision. Le jour où l'humanité a commencé à fabriquer et à utiliser des matières non recyclables par la nature, elle est entrée dans une ère problématique. Ce jour peut être daté avec précision. Auparavant, les hommes n'étaient menacés que par des phénomènes cosmiques ou telluriques. Désormais, ils le sont bien davantage par leurs propres actions d'autant qu'en agissant de travers, il leur arrive d'engendrer ou de favoriser des cataclysmes dits naturels.
Tandis que les mers et les océans permettent encore d'absorber la montagne des effluents de l'une des plus sombres tragédies qu'ait connu le globe terrestre, la multitude des hommes s'affole : combien de temps allons-nous tenir à ce rythme ? Au lieu de chercher activement comment remédier au désastre annoncé et de prendre les mesures les plus judicieuses, beaucoup de gouvernements et d'assemblées dits "démocratiques" n'ont rien trouvé de mieux que de s'en prendre aux générations montantes en autorisant l'un des crimes les plus odieux : éliminer en soi une vie naissante et cela, sous couvert de bons sentiments, de droits à conquérir, d'une émancipation factice, ... toutes choses qui finissent par se retourner contre la justice la plus élémentaire c'est-à-dire contre tous ceux que le droit est censé protégé des abus et de l'exploitation d'un plus fort.
Tandis que les forêts amazoniennes sont décimées par les flammes et que bien d'autres sols boisés subissent le même sort à la surface de la Terre, il est plus que temps de vaquer à des occupations qui ne soient pas de peu d'importance comme nous y invite Sainte Thérèse d'Avila depuis plusieurs siècles sans quoi se multiplieront les ouragans, les crises, les épidémies, les dévastations, ... auxquels nous seront incapables de faire face sinon en détruisant davantage les moyens de parer au plus urgent.
Plus que jamais, nous avons besoin que se lèvent des génies, des héros et des saints, même en petit nombre, pour tirer l'humanité d'un péril imminent et, chaque fois que nous fauchons une vie avant le terme de la gestation embryonnaire et foetale, nous prenons le risque de priver l'ensemble des êtres vivants du génie d'un Bach, de la sainteté d'une Marthe Robin ou de l'héroïsme de tous ceux dont le quotidien est de sauver ce qui paraissait perdu. C'est Mozart qu'on assassine.
Vouloir sauvegarder tel ou tel élément de nos habitats, de nos coutumes, de notre patrimoine, sans s'attaquer à la racine du génocide qui décime aujourd'hui la jeunesse du monde entier en maints endroits, est voué à l'échec : une population vieillissante ne saurait identifier et avoir le courage de mettre en oeuvre les actions novatrices à mener pour dépasser les facteurs de trouble contemporains car si l'âge peut accroître les facultés de discernement, il nous faut un ingrédient majeur : l'élan, le dynamisme d'une population rajeunie qui a l'audace de remettre en cause les conduites et les pratiques nocives. Nous avons besoin d'un sang neuf alors que, jour après jour, une hémorragie cataclysmique saigne l'Europe et tous les pays qui ont légalisé l'avortement.
Si le principal ennemi de l'écologie intégrale est bien le malthusianisme, il nous faut veiller à placer le combat non sur le théâtre d'une dénonciation vaine et lancinante mais sur tous les terrains qui chantent la prodigieuse abondance d'une nature généreuse et même prodigue pour les vivants. C'est en prenant conscience des ressorts merveilleux qui animent nos écosystèmes que nous saurons mettre en oeuvre tout ce qui est capable de nourrir l'humanité sans compromettre l'avenir de la planète et de ses habitants.
Il nous faudra, sans tarder, sortir des systèmes de culture qui s'appuient beaucoup trop sur des zones d'exploitation uniformes favorisant les attaques parasitaires et les pollutions endémiques. Si de tels systèmes paraissent d'abord simplifier le travail humain par la mise en oeuvre de procédés mécaniques et chimiques puissants, ils finissent par engendrer des problèmes insurmontables que l'on règle par des solutions d'anéantissement massif en faisant courir aux populations humaines, animales et végétales des risques majeurs et d'autant plus graves qu'il n'est pas rare que leurs conséquences néfastes se dévoilent à long terme et sur des périodes qui dépassent largement la durée de vie d'une génération.
Les générations montantes décimées par la multiplication des avortements sont aussi menacées par un dérèglement de leurs conditions d'existence en raison du non respect des lois du vivant. En maintes circonstances, les solutions hâtives de mort, d'extinction, d'élimination ou d'extermination sont préférées à celles qui demandent davantage d'analyse, d'étude et de réflexion comme si tout devait se régler à l'instant même, sans recul, sans patience, sans profondeur et sans prise en compte d'informations suffisantes. Trop souvent, nous préférons agir en surface, sur les éléments les plus visibles au lieu d'oeuvrer à long terme et sur la face cachée des phénomènes. Nous nous empressons de faire taire ou disparaître les symptômes tandis que subsiste ce qui en fut à l'origine.
La mise en oeuvre d'une écologie intégrale réclame, avant toute chose, de poser un diagnostic aussi complet que possible sur l'état de notre planète Terre sans s'imaginer, trop vite, qu'il serait possible d'établir des conditions d'existence viable ailleurs et sans croire ou faire croire que c'est en raison de l'accroissement des populations humaines que nous sommes entrés dans une phase critique : la multiplication des cerveaux humains, des expériences humaines, ... est, au contraire, l'une des voies les plus prometteuses pour sortir des impasses actuelles. Il suffit qu'une idée de génie survienne au bon moment pour que, de fil en aiguille, se dénoue la pelote des problèmes apparemment insolubles qui inquiètent bon nombre de nos contemporains.
Il assez probable que cette idée renversante mettra en valeur l'intérêt pour les hommes d'être aujourd'hui "aussi nombreux que les étoiles du ciel et que les grains de sable au bord de la mer" en trouvant le moyen de valoriser cette richesse plutôt qu'en essayant, par des programmes scandaleux, de réduire le nombre des personnes (campagnes de stérilisation sous couvert d'hygiène par exemple) ou de prétendre fabriquer des êtres humains exempts de défauts (transhumanisme ou fausses avancées sociétales par exemple).
L'écologie intégrale se distingue donc de nombreux courants dits "écologistes" qui ont pour principe intangible de réduire la population mondiale parce qu'ils raisonnent en faisant fi de l'intelligence humaine éclairée par une vie de prière intense. Ils raisonnent à "périmètre visible et constant" tandis qu'il faudrait toujours dépasser les données immédiates pour entrer dans le courant d'une vie qui se nourrit bien au-delà des seules données visibles et ainsi parvenir à raisonner à "périmètre invisible et variable".
La clef de nos sorties de crise n'est pas dans ce que nous pensons percevoir mais dans ce que nous n'avons pas l'audace d'imaginer : un univers traversé de part en part par une bonté et une miséricorde inépuisables qui rendent caduques, obsolètes, inopérants ... tous les systèmes qui tentent d'expliquer les malheurs de ce temps par des chaînes causales où domine un esprit comptable tatillon de sorte que beaucoup de nos contemporains se trouvent aujourd'hui enfermés dans des croyances qui les détournent du pardon : révoltés par la souffrance de l'innocent, ils cherchent, comme dans l'évangile de l'aveugle-né guéri par le Christ, qui peut avoir fauté et ne trouvant plus de coupables faciles, ils en viennent à considérer que chacun, ici-bas, serait là pour purger son compteur, pour se purifier des fautes de vies antérieures.
L'écologie intégrale, bien loin de se cantonner au domaine matériel, vise à éclairer les intelligences humaines afin qu'elles ne se laissent plus enfermer dans des théories qui bloquent complètement leur imagination et qui finissent par alourdir leur coeur de boulets qu'une saine fréquentation de la Miséricorde divine aurait tôt fait de dissoudre car nul, en vérité, n'est en mesure de payer ses dettes spirituelles : à chaque instant, nous recevons bien plus que ce que nous sommes capables de donner.
L'écologie intégrale ne se réduit pas à des mesures, à des dispositions qui engagent nos économies vers davantage de ressources renouvelables, moins de déchets toxiques, ... Elle met en oeuvre une pédagogie qui libère les personnes de schémas mentaux les privant d'une compréhension fine des lois du vivant : alors que s'amoncellent les alarmes, les annonces de pénurie, les menaces ..., nous avons à redécouvrir les trésors d'abondance que ne manquent pas d'offrir les écosystèmes non perturbés pas des interventions visant à éliminer, détruire, supprimer ... ce qui paraît de trop à l'oeil mal exercé, à l'observateur impatient et aux gens trop pressés d'obtenir des gains immédiats.
L'écologie intégrale se nourrit d'une philosophie et d'un art de vivre dans lesquels la venue d'un enfant, quel qu'il soit, n'est jamais considéré comme un poids, un trouble, une menace, une catastrophe. Au contraire, toute naissance est une chance pour l'humanité tout entière. Celui ou celle qui vient peut la tirer, un jour, d'un mauvais pas et sauver une multitude.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire