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mercredi 16 juin 2021

France 2022 : Sortir la France (et l'Europe) du suicide orchestré par une clique de corrompus

Tandis que le garde des sceaux, Eric Dupont-Moretti, en conflit avec les personnels de justice, inscrit ses réflexions d'ancien avocat pénaliste dans un projet de loi hétéroclite, la France consacre toujours aussi peu d'argent à sa justice : magistrats, greffiers et agents administratifs subissent une pénurie ancienne qui les use et un empilement de réformes, sans vision globale, qu'ils n'absorbent plus."

Source : une du Monde Diplomatique, n° 806, mai 2021 


1. L'état de la justice en France - sous dotée et incapable de protéger nos compatriotes - est symptomatique du délabrement d'un pays qui a sombré dans la barbarie. Ce naufrage touche de plus en plus de victimes : elles ne sont plus protégées par une police aux ordres d'Etats voyous et quand elles ont été agressées, elles obtiennent rarement gain de cause tandis que les auteurs de crimes ou de délits bénéficient d'aménagements de peine de plus en plus surprenants, incompréhensibles, délétères ... expression d'une très fausse miséricorde et d'une lâcheté mortelle.

2. La "pénurie ancienne" dont fait mention la une du Monde Diplomatique est consécutive à la tragédie d'une victoire : celle du lobby abortif qui s'appuie sur des relais internationaux d'une grande nocivité. A partir du moment où l'IVG fut instauré en France (et ailleurs), le droit positif s'est trouvé cul par dessus tête. Tous les services d'Etat censés faire respecter le droit ont vu leurs moyens s'effondrer et leurs effectifs stagner voire régresser.

3. Plusieurs listes candidates aux élections régionales de juin 2021 nous promettent davantage de sécurité. Vaine utopie tant que n'aura pas été abolie la peine de mort pour les êtres en gestation ; illusion trompeuse alors que les exactions montent en flèche pendant que les moyens régaliens suivent la triste pente des restrictions budgétaires et celle de l'endettement public ... mais en sens inverse !

4. La peine de mort infligée, depuis 1975 chez nous, à des millions d'êtres en gestation, comme en Europe et dans une partie de la planète, jusque même par infanticide, signe l'arrêt de mort de toute justice digne de ce nom et la fin de toute défense solide : si celui qui devrait faire l'objet de la plus haute protection n'est plus à l'abri des coups les plus mortels, qui peut espérer désormais s'affranchir des multiples menaces qui pèsent quotidiennement sur le destin de chacun d'entre nous ? Qui peut espérer obtenir justice alors que cette dernière est refusée à qui en a le plus besoin ?

5. On aura beau chercher, on ne trouvera aucune autre cause majeure à la faillite de notre système judiciaire : dans une société où le droit le plus élémentaire est bafoué, maintes victimes voient leurs causes négligées et d'innombrables coupables échappent aux sanctions nécessaires à l'endiguement de la violence.

6. En revanche, il n'échappera à aucun observateur sérieux que c'est précisément par la corruption de tous les étages médicaux de la France et d'une vingtaine de nations - dont une dizaine en Europe - que l'une des plus grandes crises de tous les temps se propage à la faveur d'une apparition plus que trouble du Sars CoV 2. Comment une médecine appointée en vue de tuer ce qu'il y a de plus précieux pour toute société animale ou humaine digne de ce nom - un nouvel être en gestation - pourrait-elle résister en bon ordre aux délires de pouvoirs entièrement dévolus au saccage des fondamentaux indispensables à la paix entre les peuples et en leur sein ?

7. Le suicide démographique consécutif à l'IVG s'accompagne des suicides que chacun de nous peut constater dans sa propre vie et, de proche en proche, jusqu'aux extrémités de la terre : combien de jeunes se trouvent fauchés par un système qui les broie, physiquement et psychiquement ? Situation si dramatique désormais que même des enfants, jusqu'ici épargnés par le fléau du désespoir, se sont trouvés soudain oppressés (au point de songer au suicide voire de passer à l'acte) par des pouvoirs scélérats qui, après les avoir enfermés et muselés, soumis à la délation et au contrôle permanent de zélés collabos, veulent maintenant livrer leur corps au cartel des drogues médica-menteuses et à leurs poisons violents.

8. Le suicide démographique est alimenté par la barbarie de l'IVG, des fausses couches de plus en plus nombreuses et une contraction des naissances sous la pression d'un climat social qui ne prête guère à l'espérance, qui n'incite pas à risquer d'infliger aux générations futures le délabrement manifeste des nations les plus richement dotées mais spirituellement en berne voire en perdition.

9. Ces nations déclinantes attirent encore beaucoup d'âmes errantes de pays en proie à toutes sortes de misères. Comme elles sont en train de se suicider, elles sont incapables d'accueillir dignement et avec confiance tous ces étrangers dont une partie les méprise et les considère comme des vaches à lait quand elle ne les accuse pas de maux réels ou imaginaires.

10. Le vrai danger d'une immigration non raisonnée n'est pas tant à chercher dans le nombre d'arrivants que dans celui des manquants : tous ceux à qui fut refusée, un jour glauque et sombre, le droit de venir au monde. Il suffit de faire le compte en France : en près de cinquante ans, plus de dix millions d'êtres en gestation ont été éliminés comme on éradique sauvagement une mauvaise herbe, un gêneur, une mauvaise surprise, ... de sorte qu'aujourd'hui la France pourrait compter environ 80 millions d'habitants !

11. Quelques esprits tortueux pinailleront sur ce chiffre avec toutes sortes d'arguments faux ou spécieux qu'une intelligence saine saura déjouer sans difficulté.

12. Il suffit encore d'imaginer le développement et la croissance d'une économie qui aurait dû accueillir plus de dix millions de nouveaux habitants, tous sujets de prime jeunesse ... pour mesurer à quel point nous avons largement contribué à détruire nous-mêmes nos plus beaux atouts, sans aller invoquer des causes extérieures.

13. Si nous devons mettre en cause très sévèrement les politiciens véreux qui ont pris la suite de l'un des pires voyous de la cinquième république (VGE), ne laissons jamais tranquilles les politiciens honnêtes qui se sont couchés devant les premiers et qui n'ont pas eu le courage de faire front ; sans tarder, ramenons dans le droit chemin les politiciens trop nombreux qui s'égarent aujourd'hui sur des voies de traverse délirantes et de criantes impasses en proposant des réponses bancales à toutes sortes de défis contemporains parce qu'ils n'ont pas la lucidité ou le cran de voir où mène la politique abortive de nos gouvernements et de nos parlements successifs.

14. Il suffit pourtant d'ouvrir les yeux avec un esprit aiguisé et honnête pour voir l'état de délabrement de la France : la gestion calamiteuse de l'apparition du Sars CoV 2 et de ses variants par un président de plus en plus délirant, un gouvernement scélérat, un parlement minable offre l'un des spectacles les plus révélateurs. Tous les ingrédients de la corruption systémique font peu à peu surface avec le concours d'une union européenne à la botte des pires lobbies et l'appui d'une police qui ressemble de plus en plus à une milice démente.

15. Tout a été mis en oeuvre par les voyous au pouvoir afin que les gangsters du cartel des drogues médica-menteuses aient carte blanche pour inonder le marché de leurs poisons mortels. Le prétexte du Sars CoV 2 aura même servi à diffuser très largement des poisons redoutables tout en détournant des montants de fonds publics colossaux, non seulement vers les poches du cartel, Pfizer en tête mais aussi vers ces cabinets de pseudo-conseils qui engloutissent des fortunes, tout en prônant des mesures calamiteuses, tout en privant le plus grand nombre de solutions adéquates et justes, McKinsey, en tête de gondole ... D'où les deux étendards les plus en vogue en ce moment sur les réseaux sociaux : #Pfizergate et #McKinseygate.

16. Nul besoin d'être grand clerc ou très informé pour comprendre qu'une partie de cette manne publique détournée vers les poches des gangsters reviendra alimenter les caisses obscures des prochaines campagnes électorales (ou des comptes off-shore très privés) afin de placer aux lieux de pouvoir les plus stratégiques les hommes et femmes de main d'une clique qui ne songe qu'à éliminer le tout venant.

17. Une très rude bataille s'annonce pour la rentrée scolaire de septembre 2021 et pour toute période suivant une fausse accalmie : faire échouer la folle campagne "vaccinale" promise aux adolescents et même aux enfants de France qui n'ont jamais été menacés par le Sars CoV 2 ou ses variants et qui, bien loin de propager le virus, participent grandement à son affaiblissement par leurs défenses immunitaires naturelles.

18. Les menaces qui pèsent sur les écoliers, les collégiens et lycéens de France sont dans la droite ligne des campagnes abortives : non contents d'éliminer un quart des générations montantes dès avant leur naissance, les fous furieux aux manettes veulent maintenant s'en prendre à ceux qui ont survécu à l'holocauste abortif. Pour satisfaire leur folie malthusienne, ils sont prêts à faire feu de tout bois : tous les membres de l'espèce humaine sont de trop sur cette planète hormis eux-mêmes ! Eux qui veulent profiter des trésors qu'elle recèle sans avoir à redouter la moindre concurrence.

19. Dans un premier temps, ils feront en sorte de limiter les dégâts les plus visibles, soit en atténuant la virulence des produits injectés soit en les remplaçant massivement par des placebos mais, peu à peu, ils introduiront des ingrédients nocifs qui provoqueront décès et séquelles graves et, à plus long terme, des situations d'infertilité. Ne rien attendre de plus inoffensif de gangsters maintes fois condamnés après des procédures interminables et des assassinats ciblés ... Ils rêvent d'une planète Terre peuplée de quelques centaines de millions d'êtres humains et feront tout pour y parvenir, en contradiction totale avec les promesses reçues par Abraham, promesses en plein accord avec les possibilités incommensurables d'un vaisseau spatial bâti pour une myriade d'êtres vivants.

20. A l'avenir, tout sera prétexte pour restreindre, punir, castrer, contraindre, empoisonner, intoxiquer ... par des opérations de propagande, des manoeuvres sordides, des discours mensongers, des informations complètement erronées, des statistiques truquées. Cela ne durera qu'un temps, d'autant plus bref que chacun d'entre nous prendra la peine de s'informer aux meilleures sources, sans négliger les trésors des plus solides traditions religieuses.

21. Des esprits égarés pensent qu'il faut désormais s'en tenir aux affirmations dites "scientifiques" comme s'il existait un consensus pour chaque domaine de connaissance. Les événements les plus récents ont sérieusement mis à mal cette croyance pourtant déjà maintes fois démentie par toute l'histoire des sciences : à chaque nouvelle avancée, il a fallu que des hommes courageux et parfois bien seuls se lèvent pour aller à contre courant des idées reçues parmi leurs contemporains. 

22. Les connaissances acquises par les sciences et leurs méthodes ne suffisent pas pour naviguer dans un univers beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord. Chacun a besoin de puiser aux sources vives des trésors de sagesse recueillis par les témoins vivants d'un déploiement aussi sûr que discret : celui qui résulte du travail inlassable de l'Esprit divin. Travail qui se manifeste toujours selon un cheminement singulier au profit des coeurs de bonne volonté : non par de très banales généralités qui vaudraient en toutes circonstances mais selon des principes valables pour tous.

23. Découvrir ces principes directeurs est le travail de toute une vie puisqu'il ne suffit pas de les connaître de l'extérieur : ils deviennent porteurs dans la mesure où ils s'inscrivent durablement dans le périple intérieur de chaque âme selon des modalités qui lui sont propres.

24. L'un de ces principes majeurs est l'impossibilité radicale, pour tout homme, de l'autonomie, non seulement au sens familier de l'autosuffisance mais, plus fondamentalement encore, au sens premier de l'énoncé d'une règle de vie. Ce n'est qu'à partir du moment où je reconnais mon incapacité radicale à énoncer une règle qui soit bonne pour moi et/ou pour d'autres que je peux commencer à cheminer spirituellement. 

25. Je ne comprendrai jamais rien au ordres religieux, à leur prodigieuse fécondité, à leur puissance salvifique ... si je ne commence pas d'abord par reconnaître leur immense supériorité sur toute tentative isolée qui surgirait de mon imagination et, plus nous avançons vers la Parousie, plus il paraît vain de prétendre découvrir de nouveaux principes ayant une réelle et durable fécondité : l'homme moderne voire postmoderne, coupé le plus souvent des cycles naturels, entouré de toutes parts d'une flopée d'artifices, est, plus que jamais, incapable de cet effort. Tout juste peut-il devenir passeur intelligent des trésors de traditions multiséculaires qui ne demandent qu'à être présentés sous un jour recevable par ses contemporains.

26. Etre ainsi passeur ne se décrète pas et ne s'improvise pas. Une culture encyclopédique ne pourra jamais se substituer ou suppléer à l'inscription dans la chair des vertus les plus essentielles : humilité et générosité. Sans elles, le discours le plus savant sonne faux et ne résiste pas à l'épreuve du temps. Comme le rappelait Paul VI, notre vocation de témoin dépasse largement le statut de maître. Elle est beaucoup plus essentielle car elle seule répond vraiment à la soif de connaissance de tout être humain.

27. Rien d'étonnant donc à ce que les témoins de notre temps soient souvent ridiculisés par les agents très zélés d'une clique qui abhorre la Vérité et n'avance qu'en s'appuyant sur des impostures. Dès lors que j'ose faire part d'une expérience singulière, ces gardiens du mensonge ne jurent que par la méthode, la preuve reproductible, les lubies scientistes ... comme si le Vivant pouvait être enfermé dans des cases intangibles. Au lieu de faire droit à la singularité de chacun et de faire confiance à des médecins honnêtes, ils préféreront injecter à tous, sans la moindre précaution, la même dose d'un produit douteux quitte à confier cela à des robots (déjà utilisés en Chine pour effectuer des contrôles d'identité numérique sous forme de "chiens" renifleurs qui hochent du bonnet si celle-ci est conforme aux exigences requises pour entrer dans le lieu ainsi "gardé ! ). Si tu oses mettre en doute le bien fondé de cette industrie bancale, inefficace voire criminelle, tu es vite taxé d'obscurantisme et de folie comme si le sens de l'histoire était de tendre vers l'uniformité la plus parfaite alors que l'observation attentive des processus à l'oeuvre en biologie met en lumière l'inverse de cette hypothèse entropique : le Vivant ne cesse au contraire d'inventer, de se diversifier, de se renouveler et de surprendre qui veut bien s'ouvrir à l'ineffable.


A suivre ...

mercredi 14 avril 2021

France2022 : Lettre ouverte aux Musulmans de France, d'Europe et d'ailleurs


 Frères et soeurs bien-aimés,

1. En intensifiant votre effort de jeûne et de prière au cours du Ramadan, vous êtes à même de faire advenir un prodige : le renversement complet d'une situation a priori désespérante. Tandis que de nombreux Etats sont en train de ruiner la plupart des habitants de notre planète, vous pouvez modifier le cours des événements, sans la moindre violence extérieure mais par le djihad authentique, ce combat spirituel qui ouvre notre coeur aux dimensions infinies de la vie divine.

2. En Europe, plus qu'ailleurs, la matraitance des "élites" à l'égard des peuples atteint des sommets. Quoi d'étonnant à cela ? Sur ce territoire favorisé depuis des millénaires par un climat propice au développement des multiples arts utiles aux civilisations humaines, des groupes ethniques n'ont cessé de s'affronter de façon ignoble jusqu'au point culminant des deux guerres mondiales du XXème où des nations ont failli s'anéantir mutuellement.

3. Pour ceux d'entre vous qui ont quitté d'autres contrées afin de venir vivre en Europe, la barbarie endémique qui a pu sévir sur ce territoire constitue une clef de compréhension des plus utiles pour saisir les tenants et les aboutissants de la crise actuelle, non seulement là mais aussi sur les deux hémisphères américains où des peuples d'origine européenne ont laissé une empreinte profonde.

4. Certains croient bon d'utiliser cette clef de compréhension à de très mauvaises fins : accuser les peuples européens de tous les maux comme si les mauvaises intentions ne gisaient pas au fond du coeur de tout un chacun ! Dès lors que nous jeûnons, prions et faisons l'aumône, nous découvrons cette triste réalité, commune à tous les êtres : ne pas faire le bien que nous voudrions et faire le mal que nous ne voudrions pas.

5. Savoir qu'en Europe et ailleurs, la barbarie s'est déchaînée nous aide à mieux comprendre ce qui se déroule aujourd'hui : une nouvelle tentative d'anéantissement du genre humain est à l'oeuvre. Si elle se pare toujours de vêtements différents, elle garde le même objectif : faire échouer l'oeuvre de Dieu, notamment en provoquant des divisions, des troubles et des occasions d'affrontement entre les hommes. Tout cela se manifeste dans la chair après avoir été ourdi dans des coeurs désunis et séparés de la Source de tout amour.

6. Chaque jour, vous êtes témoins de la détresse qui s'est emparée de vos compatriotes. Ils ne savent plus à quel saint se vouer. Règne une terrible confusion en de multiples lieux. Nul ne sait comment nous sortirons du bourbier où s'enfonce de plus en plus une société malade de s'être séparée de Dieu.

7. Des pouvoirs complètement dépassés par les événements ou complices d'effroyables et basses manoeuvres multiplient les dispositions, les règlements, les restrictions, ... en prétendant chercher le bien-être des peuples. Au lieu d'améliorer le sort de ces peuples, ils ne font que les appauvrir en multipliant les raisons de désespérer et les situations de grande détresse. Ils paraissent même s'ingénier à tout compliquer, tout détériorer, tout salir, tout saccager.

8. Ce désastre, palpable ici et là, des hommes corrompus jusqu'à la moelle s'ingénient à le camoufler. Ils s'arrangent pour berner le plus grand nombre et faire croire qu'ils sont aux petits soins, au chevet d'une société qui serait victime d'un ennemi invisible que nous devrions tous craindre et combattre. 

9. Avant d'être sanitaire, médical, économique, social, démographique, moral ..., ce désastre est d'ordre spirituel : il résulte de l'incroyance, de la mécréance, de l'indifférence et même de l'hostilité à l'égard du divin, tous égarements naturels à l'homme isolé mais amplifiés et propagés, en l'occurrence, par des âmes en perdition qui se livrent au culte des idoles et cherchent à entraîner les autres dans leurs foutaises et leurs délires.

10. Voyons à présent pourquoi le désastre en cours menace l'Europe et, au premier chef, la France.

11. Voilà plus de cinquante ans que la France est conduite par des voyous qui n'ont eu de cesse de détruire des siècles de construction patiente. L'un des pires de cette engeance (VGE) s'en est pris à ce qui est le plus précieux pour une communauté humaine et pour toute nation : le sanctuaire du sein maternel. En autorisant les médecins à tuer des êtres en gestation, ce voyou et ses complices ont détruit une pierre de fondation et ils ont transformé la médecine française en loque.

12. La mascarade covidienne et son lot de "vaccinations" forcées ont mis en lumière à quel degré de bassesse, de corruption et de mensonge est parvenue une médecine devenue l'ombre d'elle-même. Il faudra des années pour restaurer la confiance perdue et redresser une corporation de plus en plus lamentable.

A suivre ...


vendredi 12 février 2021

France2022 : 12 février 2021, 12022021, date symétrique, point de BASCULEMENT ?

Dans les deux premiers numéros, petite gymnastique numérique avant d'entrer dans le vif du sujet à partir du n°3.

1. Plusieurs dates remarquables ont jalonné 2020 : 01012020 ; 02022020 ; 03032020 ... pour une année terrible, effroyable pour certains, pénible pour beaucoup.

2. Aujourd'hui, 12 février 2021, 12022021, où nous retrouvons la symétrie axiale du 02022020 (compte non tenu de l'orientation des chiffres). Date pivot qui pourrait bien être le point de basculement de la PLANdémie en cours ... à moins que ce ne soit le 22022022 !


Plusieurs indices nous incitent à considérer cette nouvelle date symétrique comme le point de départ de l'écroulement du plan d'organisation mondiale forcée et du renouveau.

3. Premier indice : l'échec patent de plusieurs campagnes de vaccination, soit par déroute de l'intendance comme en France, soit par décision politique courageuse d'interdiction de l'usage de certains vaccins. Il était temps ! Après de nombreux effets secondaires quasi immédiats, il était grand temps en effet de dire STOP aux manigances des labos déjà plusieurs fois condamnés pour de graves malversations.

4. Deuxième indice : un peu partout en Europe, les peuples se lèvent pour s'opposer aux mesures aberrantes. Des citoyens de plus en plus nombreux prennent conscience de tous les mensonges proférés depuis un an : masques obligatoires mais non protecteurs, couvre feux contre productifs, confinement inutile et même nuisible, campagne vaccinale en dépit du bon sens, entrave scandaleuse à la prescription médicale libre, absence criminelle de toute prévention, tests PCR foireux, études bidons, condamnation abjectes de médecins sur le front, attaques immondes contre des sommités médicales, ... autant d'occasions d'ouvrir les yeux sur une gigantesque manipulation.

5. Troisième indice : la gestion abracadabrantesque des finances et des fondamentaux économiques qui est entrain de précipiter la ruine d'innombrables acteurs, qui démolit l'espoir et même l'existence quotidienne des jeunes générations, qui détruit le tissu des associations ... L'émission d'euros à la pelle, les aides désordonnées, l'endettement délirant des Etats, ... tout cela manifeste clairement des intentions de la pire espèce. Au début, dans le chaos orchestré par des intérêts sordides, chacun pouvait penser que les politiques au pouvoir étaient pris de cours par une déferlante mais, depuis, celui qui cherche à s'informer s'aperçoit du montage grotesque fomenté par une clique de corrompus voire de déments.

6. Quatrième indice : le traffic des chiffres, le gonflement des données épidémiologiques. Il suffit d'étudier les statistiques du réseau de professionnels de santé, des médecins et pédiatres de terrain en France - le Réseau Sentinelle - sur plusieurs années pour déceler la supercherie. En semaine 5, le Sars CoV 2 a un taux d'incidence de 21 pour 100.000 alors qu'en 2015, la grippe dépassait les 740 pour 100.000 ! En 2015, à part l'habituel engorgement des urgences à cette époque de l'année depuis vingt ans, nul confinement, pas de masque, pas de terreur d'Etat, pas de blablas de médecins corrompus sur les plateaux TV, pas de propagande pour des vaccins ... Où apparaît nettement qu'on nous ment effrontément. Il s'agit bien d'une PLANdémie pour camoufler une nouvelle crise financière (2019), la faillite de la gestion calamiteuse des affaires publiques et le double racket permanent mis sur pied depuis des décennies : racket des Etats par les banques privées, par quelques industries malfaisantes et par un recours de plus en plus massif à de la sous traitance privée ; racket des citoyens par les Etats. Pour couronner le tout : le cumul des morts vrais du Sars CoV 2 comme des morts qui lui sont faussement imputés et, cerise sur le gâteau, un cumul qui n'a pas été remis à zéro au 1er janvier comme cela se fait depuis toujours pour toutes les autres infections ! Histoire de bien alimenter le moulin de la terreur en faisant poindre en France l'horizon des 100.000 morts ! 

Ces quatre indices n'épuisent pas le sujet de la PLANdémie. Nous en approfondirons les ressorts afin de dévoiler ses causes sous jacentes jusqu'à dépasser les analyses les plus courantes : volonté d'enrichissement éhonté des uns ; volonté de réduction drastique de la population mondiale ; volonté de contrôler les personnes ; volonté d'anéantir les nations ; volonté d'instaurer une gouvernance mondiale ... afin, également, de découvrir comment la mise en oeuvre de telles intentions est rendu possible depuis quelques mois voire depuis des dizaines d'années.

mardi 24 novembre 2020

France2022 : Lettre ouverte à Pierre de Villiers

En mémoire de Philippe de Hauteclocque, Maréchal Leclerc



Source : wikipédia

"Le général Leclerc
considérait la formation de la 2e DB
comme un test de la capacité des Français
à enterrer leurs discordes
et à mettre un terme à la guerre civile
qui ravageait le pays.

Il nourrissait l'ambition
que la DB rassemble toutes les tendances,
hormis celle de la trahison,
et qu'elle soit ainsi 
à l'image de la France dont il rêvait.

Aussi étrange que cela puisse paraître,
compte tenu de ses origines familiales traditionnelles
et de sa formation classique d'officier de cavalerie,
ce Balzac de l'arme blindée
avait un don inné pour malaxer la pâte humaine
et la modeler en obtenant
le meilleur de ce matériau complexe entre tous.

Il possédait également cette rare faculté,
faite de tolérance d'esprit
autant que de compréhension de la psychologie des êtres,
pour saisir,
tel un Mallarmé des relations humaines,
l'infinie poésie des caractères.

C'est l'une des facettes les moins connues
de son incontestable talent
de meneur d'hommes."

La Nostalgie de l'honneur, p. 60-61
Jean-René Van der Plaetsen
Grasset, 2017


Mon Général, Mon cher Pierre,

En ces temps troublés, stratégie et réflexion, tactique et action ne sont pas seulement d'actualité. Elles sont plus que jamais nécessaires et cruciales. Qui pourrait contester que vous en connaissez un rayon à leur sujet ? Nous voici rassurés : parmi nous peut se lever un homme capable de redresser une situation critique. Mieux : capable d'ouvrir de nouvelles perspectives réjouissantes et fécondes.

La façon d'y parvenir vous appartient et vous avez la sagesse de ne pas nous bercer d'illusions. La prudence commande aussi de ne pas se lancer trop tôt dans une course semée d'embûches. Qui sait, cependant, si de bons arguments ne sauraient vous convaincre de mettre le pied à l'étrier ? D'entrer en fin stratège dans le vif de l'action sur un théâtre d'opérations où les mauvais coups surgiront de toutes parts. Vous saurez en éviter la morsure venimeuse ou l'infâme brûlure.

Dans l'attente de votre décision, nous continuerons à nourrir les entrailles d'un projet ambitieux mis en chantier le 1er mars 2010. Au fil des tribunes du projet France 2022, vous trouverez des pistes de travail à explorer et des idées à parfaire. Les plus essentielles seront exposées ici dans les jours à venir. Voici l'une d'entre elles, sans équivoque : Un militaire pour présider la France en 2022 ?

Vous avez été l'un des premiers à remarquer les errances d'un pouvoir politique au sommet de l'incompétence et de l'incurie. Votre perspicacité, votre sagacité et votre courage sont de bon augure. Nous comptons sur vous pour mettre à bas les constructions tortueuses d'une très vaste corruption systémique et pour établir de nouvelles façons de gouverner, justes, droites et souples.

Bien à vous, en union de prière, en communion de pensée.

Fraternellement,

Christophe de France


PS Suivront ici quelques indications supplémentaires :

Tribunes en ordre alphabétique  


Contact par courriel : france2022@gmail.com




mercredi 26 août 2020

France2022 : Lettre ouverte aux agents des forces de l'ordre en France et ailleurs

Où nous explorons les multiples raisons qui peuvent inciter les agents des forces de l'ordre à se comporter de façon nettement plus intelligente et féconde pour leur propre bien et pour celui de leurs compatriotes.


Chers compatriotes en charge d'une sécurité fort mal menée en ces temps troublés,

1. La grande majorité d'entre vous aspire à travailler sans compromettre gravement les chances d'une sortie de crise par le haut ! Qui oserait en douter ? Il faudrait être fou pour souhaiter le contraire tandis que se multiplient les atteintes aux libertés les plus fondamentales dans une France régie par des peurs d'un autre âge.

2. Commençons par le pire : il y a parmi vous des abrutis comme dans toute profession ; de sombres personnages qui se croient dans l'impunité la plus totale et qui profitent de leur statut pour emmerder de plus faibles qu'eux mêmes, pour blesser, mutiler voire tuer ceux qui sont à leur merci. Cela peut être constaté en France comme ailleurs et jusqu'à la caricature aux Etats-Unis où une nation tout entière ne s'est pas encore relevée du génocide perpétré contre les peuples indigènes qui vivaient avant elle sur le territoire qu'elle occupe désormais.

3. En France, rien ne justifie la barbarie qui sévit outre Atlantique sinon ce fond de paganisme (au très mauvais sens de ce terme) qu'une christianisation précoce et prioritaire a relégué peu à peu dans les coins les plus sombres de notre territoire et de notre histoire. Qu'une partie de vos effectifs en soit encore à se comporter en barbare n'a rien d'étonnant : sans l'annonce inlassable de l'Evangile et son assimilation patiente, les dérives les plus scandaleuses sont toujours à craindre. Il suffit de se souvenir du zèle des "autorités" en charge de l'ordre durant la période de l'Occupation. Il suffit de remonter le fil du temps jusqu'au début de notre ère pour se remémorer la pitoyable contribution des forces armées à la mise à mort de l'Innocent.

4. Comme toute profession servante d'un pouvoir sacerdotal, juridique, professoral ou médical, celle qui consiste, comme la vôtre, à maintenir l'ordre et la paix, le respect des lois justes, la sécurité des biens et des personnes, ... est sans cesse menacée par la tentation de la tyrannie et du recours aux abus de toutes sortes. En période de troubles, cette tentation ne cesse de grandir et le risque est de plus en plus évident, pour chacun et chacune d'entre vous, d'y céder. Résistez de tout votre coeur, de tout votre esprit, de toutes vos forces, de toute votre âme au penchant de la barbarie : vous en découvrirez bientôt les fruits les meilleurs.

5. Oui, tandis que des politiques corrompus, frileux, incompétents, ... sont en train de créer les conditions d'une révolte populaire de très grande envergure, n'allez pas jeter de l'huile sur le feu en pourchassant le citoyen ordinaire pendant que d'innombrables voyous empoisonnent la vie même de nos compatriotes en raison de votre impuissance grandissante à mettre un terme aux exactions quotidiennes. Choisissez bien votre camp ! Vous n'êtes pas entrés dans la Police pour soutenir une politique sanitaire aberrante par des manoeuvres d'intimidation, des opérations coups de poing, des rondes imbéciles, des mises à l'amende stupides ...

6. Le port du masque en extérieur, qui plus est plusieurs semaines après la phase critique de l'épidémie, est une mesure sans fondement sérieux. Participer à son application par une surveillance censément indigente et par des PV illégitimes ne contribue guère à redorer votre blason auprès d'une population qui n'en peut plus de l'incurie d'une clique politique aux ordres de multinationales ne songeant qu'à s'enrichir sur fond de crise. 

7. Rien ne vous oblige à emmerder des citoyens qui demandent simplement à pouvoir respirer de façon fluide et sans s'exposer à des pathologies bien plus graves qu'une atteinte par un coronavirus beaucoup moins virulent qu'au mois de mars. Rien ne vous oblige à emmerder des citoyens déboussolés par de multiples annonces contradictoires. Rien ne vous oblige à emmerder des citoyens contraints par des mesures aberrantes quand il faudrait simplement soigner les patients en usant des traitements efficaces et sans danger qu'emploient tous les médecins dignes de ce nom. 

8. N'appliquez pas bêtement et avec un zèle empressé des consignes de répression qui ne visent qu'à museler la gronde populaire et à faire accroire l'idée que certains politiques prennent au sérieux la santé du peuple qui les a élus. Si tel était le cas, ils auraient fait barrage depuis longtemps aux puissants groupes d'influence qui essaient depuis des années en Europe de revenir sur l'interdiction de l'usage de pesticides extrêmement dangereux.

9. Que les plus courageux d'entre vous prennent exemple sur ceux qui ont décidé de ne plus verbaliser à outrance parce qu'ils refusent d'entrer dans une logique de profit malhonnête :  celui qui s'établit par la terreur au détriment d'un plus faible que soi. Vous n'êtes pas entrés dans la police pour défendre les tenants d'une politique absurde mais afin de protéger ceux qui n'en peuvent plus sous les coups d'un pouvoir tyrannique voire criminel, que ce pouvoir soit exercé par des voyous ou par des potentats dévoyés. Vous n'êtes pas entrés dans la police pour terminer votre tournée quotidienne sur le décompte des contraventions dressées afin d'être félicités et récompensés ou bien réprimandés selon votre performance du jour !

10. Cela fait plusieurs mois qu'une gigantesque fraude médicale se déploie autour de la diffusion d'un virus aux origines pour le moins troubles. Tout est mis en oeuvre pour que le cartel des drogues médica-menteuses capte la manne financière mise en circulation pour remédier aux désordres générés par une gestion ubuesque. Allez-vous sans réfléchir, sans la remettre en question, continuer à faire usage d'une violence que rien ne justifie ? Allez-vous continuer à user d'un marteau pilon pour écraser une mouche - emmerder les citoyens paisibles par la débauche d'un arsenal de guerre - tout en vous exposant de façon ridicule, en sous-effectif et mal préparés, aux mauvais coups des voyous qui profitent de tout le gaspillage de vos forces en vaines missions pour vous mener la vie dure sur leurs terrains de jeu favoris ? 

A suivre ...




samedi 6 juin 2020

France2022 : Réorganisation des médecines françaises (version 2)


Ajouts du 6 juin 2020 puis de dates ultérieures (en rouge dans le texte) : nous savions déjà que nos médecines françaises n'allaient pas bien. L'apparition du covid 19 a souligné leurs incroyables travers et le degré zéro de leur pilotage politique. D'un Etat français qui a légalisé la mise à mort des tout petits en gestation, que pouvait-on d'ailleurs attendre de valable en matière médicale ? Rien qui vaille, hélas. Chaque jour qui passe confirme davantage l'état pitoyable de la médecine en France et l'échec lamentable de la gestion de l'épisode du covid 19. Prenons les choses à rebours et à rebrousse poil : 

1. Stupéfiante interdiction de l'emploi de l'hydroxychloroquine par un ministre visiblement dépassé par les événements, fort mal secondé et conseillé (ou trop impulsif ?) juste après la publication de l'étude "foireuse" du Lancet.

2. Déconfinement grotesque avec port du masque et distance obligatoires qui ne servent à rien puisque ces deux mesures n'ont jamais empêché la moindre propagation d'un virus capable de s'infiltrer où bon lui semble étant donné sa petitesse.

3. Assignation à résidence imposée à un pays déjà à l'agonie après plusieurs décennies de politiques sociales, économiques ... aberrantes ... au lieu de mettre en place les moyens de dépistage et de quarantaine utiles lors d'une épidémie. Décision imbécile qui a engendré : surmortalité, aggravation des états critiques, dépassement des capacités hospitalières, désespoirs des personnes coupées de leur famille ... sans compter les innombrables faillites à venir.

4. Durant l'assignation à résidence et même avant :

- aucun conseil public d'hygiène immunitaire comme s'il n'y avait rien à faire pour augmenter la résistance de tout un chacun à la présence d'un pathogène ;

- tentative d'infantilisation du corps médical par l'émission de directives absurdes et totalitaires ne laissant pas le champ libre aux thérapeutes pour mettre en oeuvre le protocole de leur choix ;

- focalisation insensée sur les mérites ou les défauts du protocole Raoult comme si une institution richement dotée, hautement qualifiée, très expérimentée et gouvernée de main de maître n'était pas en mesure de mettre en place un suivi et des soins de qualité ;

- très grave confusion entre "étude observationnelle" et "étude clinique" et perte du sens moral comme du plus élémentaire bon sens : quand des malades se présentent, ce n'est pas le moment de les trier pour faire des essais. Faut-il rappeler à ce propos aux abrutis qui fanfaronnent sur les scènes médiatiques les plus corrompues que l'OMS interdit le recours aux études cliniques avec placebo dès lors que plusieurs études observationnelles ont prouvé l'efficacité d'un traitement ... en dépit des affirmations de quelques ignares en la matière ? 

- crasse incapacité à s'inspirer des réussites d'autres pays mettant en oeuvre d'autres protocoles redoutablement efficaces : ozonothérapie et injection de vitamines C à très hautes doses ou utilisations de remède de la pharmacopée traditionnelle (artemisia annua notamment) ;

- déroutante incapacité à faire taire ou à contredire les messages complètement erronés ou mensongers d'émissaires farfelus pourtant désavoués lors de crises précédentes ;

- indigence du déploiement de tests fiables, faute de reconnaissance et de mise en oeuvre des progrès en biologie moléculaire, l'un des domaines clefs maîtrisé par l'IHU de Marseille qui apparaît de plus en plus comme le fer de lance d'une médecine de pointe, non seulement en avance sur le plan technique mais de surcroît attentive aux besoins élémentaires et vitaux des patients. Pôle d'excellence vilipendé par des imbéciles et jalousé par des incapables qui perdent un temps fou en palabres inutiles pendant que l'IHU se démène pour faire face au covid dans toutes ses dimensions, en témoignent ses travaux actuels sur les séquelles d'une maladie qui se révèle des plus sournoises  ;

- asservissement d'une grande partie du monde politique et de la spère médiatique la plus en vue aux intérêts de firmes privées qui ne songent qu'à s'enrichir de manière éhontée en toutes circonstances en s'appuyant sur un pouvoir de nuisance et de propagande hors du commun.

Les semaines à venir dévoileront toute l'étendue des méfaits et des troubles générés par la gestion calamiteuse d'un pouvoir politique aux abois et d'un corps médical sinistré.



Réorganisation des médecines françaises, vaste sujet !

Pourquoi, pour quoi, pour qui, où, comment ... ?


1. Dresser un bilan, premier acte

Bilan humain, sanitaire, financier, économique, éthique, ... , par tranche d'âge, par territoire, par type de médecine, ...

Travail préalable et, mieux encore, à programmer de telle sorte qu'il soit possible, au fil de l'eau, de préparer puis d'apporter les correctifs souhaitables.

S'appuyer non seulement sur ce qui existe déjà en matière de suivi (par exemple les cohortes) et de contrôle mais aussi inventer des moyens nouveaux facilitant les opérations de bilan.

Tâche rendue difficile par l'instauration de l'IVG qui a bouleversé les fondements d'une certaine médecine française et de celles d'autres pays en introduisant non pas la clarté d'une reconnaissance d'actes autrefois si honteux que l'hypocrisie pouvait régner en maîtresse de bienséance mais une obscurité supplémentaire puisque la mauvaise conscience individuelle ou familiale a finalement été remplacée par une "bonne" conscience collective de tout le corps social : problème soi disant réglé, passez bonnes gens, il n'y a plus rien à voir, plus rien à dire et parler de l'avortement serait même devenu coupable : comment osez-vous ? ! N'avez-vous pas honte de ranimer la flamme ? Ne savez-vous pas que l'humanité a franchi un cap décisif en instaurant l'IVG et qu'elle s'apprête à gravir d'autres sommets ?


Et voilà bien le drame d'une nation et de tant d'autres : penser avoir brillamment résolu un problème très ancien et ne pas s'apercevoir que la solution mise en place est en réalité devenue elle-même un problème, plus grave encore que celui qu'elle prétendait résoudre.


Une certaine médecine française a fini par se retrouver confrontée à des situations d'apparence plus simple mais extrêmement répétitives sans disposer des moyens vraiment adéquats pour faire face à une demande croissante d'exécutions contraires à l'éthique médicale la plus élémentaire : d'abord, ne pas nuire, d'un point de vue physique et psychique.


Ici, nous nous intéressons aux conséquences touchant directement les médecines françaises même s'il apparaît au fil de l'analyse qu'un drame beaucoup plus large se joue en ce moment bien au-delà du corps médical. Tous les corps intermédiaires de la nation sont aujourd'hui touchés de plein fouet par l'instauration de l'IVG. Beaucoup de nos compatriotes en France, beaucoup d'Européens sont encore dans le déni à ce sujet. Pourtant, nier plus longtemps risque de nous conduire à une faillite dont nous aurons beaucoup de mal à nous relever.




2. Esquisser ensuite un plan Marshall de restauration et de développement de nos médecines françaises

Dans cette expression grandiloquente, ne pas voir d'abord un déploiement de moyens colossaux d'ordre financier. Plutôt une opération de grande envergure en vue de réparer un désastre et de le dépasser. Une opération à mener en quatre temps bien articulés : concevoir, convaincre, conduire et contrôler.


Pour ramener les choses à une plus juste proportion, nous pourrions préciser que la restauration des médecines françaises ici envisagée est l'un des volets prioritaires d'un rétablissement et d'un développement plus général s'appuyant sur un levier financier décrit dans la tribune "Création d'une monnaie autochtone de service et d'abondance" et sur des principes exposés dans les tribunes du projet France 2022 : essentiellement, sortir d'une entropie grandissante et même affolante pour entrer dans une ère nouvelle où prédominent le vivant et donc la néguentropie (voir le point n° 7 de cette tribune).



3. Sortir d'un jeu de cache-cache


L'un des tout premiers pas à poser nous conduira vers une plus grande clarté et, pour tout dire, vers une vérité plus nette sur l'état des patients français en veillant à préserver le secret médical dans toutes les situations où le dévoilement d'une information sensible risquerait de nuire à une personne ou à un corps intermédiaire. Plus précisément : nous ne pouvons plus différer indéfiniment la constitution pour tous d'un dossier médical suffisamment étoffé et pratique pour faciliter l'une des opérations les plus délicates de toute thérapie bien menée : établir un diagnostic aussi juste que possible. Un diagnostic qui tienne compte des signes les plus immédiats et des paroles du patient comme d'un historique capable d'orienter les recherches cliniques et l'analyse médicale puis la remédiation des traitements, qu'il s'agisse de bons conseils d'hygiène ou d'interventions de très haut niveau comme les opérations chirurgicales de pointe. Faciliter également les retours d'expérience, l'échange de bonnes pratiques et l'efficacité des traitements. Accroître également la fiabilité et la pertinence des diagnostics. Améliorer enfin la formation initiale et la formation continue des praticiens de santé. Quatre domaines, au moins, mériteraient beaucoup plus d'heures de formation : la théologie, l'hygiène de vie, la nutrition et l'immunologie.


4. Sortir de la méfiance réciproque


Nos médecines souffrent en France des dires des unes sur les autres, d'incompréhensions manifestes, de suspicions maladives, de jalousies déplorables ... et, au bout du compte, ce sont les patients qui trinquent, qui se baladent d'une médecine à l'autre dans la plus grande confusion et l'absence quasi totale de visibilité. Phénomène qui entraîne gaspillages, retards, surcoûts, efficiences en berne et inefficacités notoires.

Tandis que les connaissances scientifiques se multiplient, l'art du soin demeure un exercice qui échappe en partie aux calculs, aux prévisions exactes et aux certitudes soi-disant fort bien établies. Un art qui échappe donc à la mise en boîte des cas particuliers et généraux, où chaque cas singulier et même chaque relation singulière introduit une dose d'aléas qu'il faut se garder de ranger trop vite au musée des antiquités comme si les sciences dures étaient capables de tout prévoir et de tout planifier, sinon à l'heure même, du moins dans un avenir proche.


Sortir de la méfiance en acceptant de sortir d'un scientisme à prétention universelle qui serait de surcroît infaillible. Cela vaut pour nos médecines comme pour nos agricultures,  comme pour tout art en général : la pédagogie et la didactique par exemple.


Pour sortir de la méfiance, rassembler toutes nos médecines sous un vocable unique : "l'art du soin" et, moins anecdotique, dans une même banque de données ou, plus exactement, dans un système unique intégrant les savoirs, les pratiques et tous les éléments d'ordre économique, un système intégré qui favorisera une prise en charge beaucoup plus équilibrée et beaucoup plus précise qu'elle ne l'est à l'heure actuelle. 


Au passage, nous glisserons de la mal nommée "Assurance maladie" à ... "Assurance santé" !


5. Vers un système intégré de santé publique


Qui dit santé "publique" dit, en l'occurrence, santé résultant à la fois des dispositifs publics et des pôles de médecine dite "libérale" car il ne s'agit pas d'opposer l'une à l'autre ou de distinguer d'une manière grossière santé personnelle et santé collective.


"Publique" donc pour souligner le rôle d'un Etat enfin redevenu stratège (expression certes à la mode ...) et, surtout pour le thème qui nous occupe, garant d'une indépendance du corps médical vis-à-vis d'industries (pharmaceutiques, agroalimentaires ...) qui tentent d'exercer des pressions sur tous les corps intermédiaires faisant obstacle à leurs velléités dominatrices. En un mot qui complétera les points n° 3 et 4 : sortir d'une logique de profits à court terme qui n'a cure des soucis de santé que pour mieux s'enrichir. Un exemple emblématique suffira pour illustrer cette volonté d'indépendance : la politique vaccinale de la France n'a pas à subir, comme cela s'est passé récemment, les distorsions nées d'intérêts spéculatifs sans rapport direct avec l'épidémiologie. Vacciner à bon escient, au bon moment et dans d'excellentes conditions et non pas pour faire tourner des industries qui seraient en manque de débouchés ou pour asseoir des pouvoirs qui rêvent d'une humanité parfaite, sans rides et sans défauts.


Nous ne pourrons d'ailleurs éclairer cette question des vaccins qu'en renforçant la qualité des informations relatives aux patients, de leur naissance jusqu'à leur décès. Sans dossier médical bien tenu, on se contente de statistiques globales qui filtrent le moucheron et laissent filer les informations les plus pertinentes.

A propos des vaccins, il faudra enfin tenir compte des nombreuses alertes recensées ici et là : elles font état de séquelles gravissimes qu'on aurait tort de négliger, de nier et d'absoudre en laissant la bride lâche sur des industries criminelles.

A l'ère dite "numérique" ou "digitale" ou, plus justement, "informatique", un système intégré de santé publique ne saurait se passer des possibilités remarquables qu'offrent désormais les moyens modernes de saisie, de stockage, de traitement et de diffusion des informations. Nous avons là un défi important à relever pour saisir les occasions offertes par de multiples progrès techniques dont les plus craintifs redoutent les effets pervers tandis que les plus audacieux s'éloignent parfois des enjeux urgents et cruciaux pour dresser des plans sur des comètes imaginaires. Dans ces deux cas extrêmes, l'imagination n'est plus au service d'un bien personnel et collectif mais elle alimente les peurs car avant même de penser à des usages d'ingénierie médicale (déjà en marche), il convient pour ce système intégré de santé publique de mettre simplement en oeuvre des possibilités nouvelles de gestion et de transmission. Si elles sont d'apparence moins exaltante que celles de l'imagerie ou de l'intelligence artificielle (par exemple), les négliger reviendrait à perdre une grande partie des bénéfices récents mais spectaculaires de ces branches techniques qui révolutionnent les pratiques de tant d'autres domaines. Nos médecines ne peuvent se payer le luxe de rester à la traîne.


Intégrer nos médecines, ce n'est pas céder à quelque volonté totalitaire, furieusement englobante ou à quelques pressions en faveur d'une médecine plus holistique. Il s'agit d'abord de rassembler ce qui est épars, ceux qui se disputent à perte de vue, ceux qui s'affrontent de manière stérile et, ce faisant, d'offrir à toute personne un corps unifié de médecines capables de coopérer intelligemment comme Jean-Paul Moureau en a fait la démonstration dans son livre : "Soigner autrement". A cette évocation, certains se réjouiront comme des gazelles épargnées par des prédateurs tandis que d'autres bondiront comme des cabris en poussant des cris d'horreur. Que s'égaillent tous les partis !


Qui d'entre nous n'a pas vécu cette situation ubuesque dans laquelle des médecines censées s'épauler les unes les autres s'ignorent royalement, se dénigrent bêtement ou se combattent à mort ? Cela ne date pas d'hier et n'est sans doute pas près de s'éteindre. Encore faut-il tenter d'atténuer les rivalités qui desservent à la fois les patients et les personnels de santé à une époque sans égale puisque nous sommes capables aujourd'hui de démêler des fils que les inconnues et les ignorances du passé n'étaient pas en mesure de dénouer. 


Ne nous contentons pas de nous libérer de superstitions sur le plan intellectuel et mettons en pratique les bienfaits d'une telle libération sans quoi les pseudos sciences proliféreront dans les interstices laissés vacants par des médecines officielles incapables de s'entendre pour offrir aux patients et aux personnels de santé un horizon clair, apaisé et rassurant.



6. D'un système intégré de santé publique à la médecine intégrative

Collecter des données, les agréger, les traiter, les transmettre ... reste vide de sens si tout ce travail n'est pas au service d'une médecine pluridisciplinaire dans laquelle les trésors d'une branche sont reliés aux atouts d'une autre approche et dans laquelle un va et vient permanent donne à chacun d'y voir de plus en plus clair, de faire preuve d'un discernement de plus en plus sûr.

Au sein de ce dispositif réellement holistique, le médecin traitant n'est plus un simple rouage d'une machine qui s'emballe. Il devient la pièce maîtresse d'un édifice parfaitement charpenté, la pierre angulaire qui assure la solidité et la cohérence d'un ensemble de plus en plus complexe. Au lieu de découper le patient en tranches et de le diriger vers des spécialistes d'une infime partie du corps humain, le médecin traitant prend le temps de relier les phénomènes observés en croisant des approches complémentaires chaque fois qu'une urgence ne commande pas d'agir très rapidement.

Nous verrons alors des entorses enfin soignées correctement. Non plus par une immobilisation immédiate qui ralentit le processus de guérison et laisse subsister un déplacement qu'un praticien de médecine manuelle est capable de réduire sur le champ, avant même de mettre l'articulation blessée au repos.

Cela suppose évidemment de revoir en profondeur la formation des futurs médecins et de rémunérer dignement une profession soumise à de telles pressions de rentabilité qu'il n'est pas rare de voir expédier un examen médical à si vive allure que le patient n'a même pas le temps de s'exprimer !

Il nous faut impérativement sortir d'un abattage commandé par une philosophie du travail qui ne sait plus distinguer la chose et le patient, l'objet et la personne. Une médecine digne de ce nom doit pouvoir s'exercer dans le calme, la sérénité et l'écoute.

Cela suppose donc encore de libérer du temps des médecins pour une formation continue de qualité et pour un enregistrement performant des données d'un patient lui-même contributeur d'informations, en amont et en aval d'une visite, sur une plate-forme de saisie partagée avec tout professionnel de santé. Entre chaque rendez-vous, le médecin qui reçoit un patient a besoin d'un temps bien rémunéré (*) lui permettant de prendre connaissance des soucis exprimés avant de le rencontrer et de saisir ses propres observations, recommandations et prescriptions.

(*) soit un levier d'incitation et d'encouragement à mettre en place via le remboursement des soins pour favoriser l'alimentation de banques de données territoriales (municipalités et provinces au sens du projet France 2022) et d'une banque nationale fédérant et agrégeant les données recueillies sur chaque territoire.

Cela suppose enfin de former beaucoup plus de praticiens de santé en évitant, notamment, de barrer l'accès aux études de médecine et paramédicales par des critères de sélection qui accordent une place excessive à des sciences qui réduisent le corps humain à l'état de machine ; ravalent l'individu au rang d'unité statistique et ne voient en chaque patient qu'un tas de cellules traversé par des réactions biochimiques dont il suffirait de mesurer l'activité ou les résultantes pour déterminer la voie thérapeutique la plus efficace.


7. De l'entropie à la néguentropie

Entropie : le corps humain vu comme une machine ; techniques (non médicales) mal maîtrisées qui engendrent de nouveaux problèmes de santé ; dispersion et désunion de nos médecines françaises ; charlatanisme ; traitements lourds qui affaiblissent les patients et aggravent leur état de santé ; interventions chirurgicales inopportunes ; contraception chimique ; accroissement du nombre des fausses couches ; aliments, air, sols, environnements contaminés et pollués (jusqu'à provoquer des malformations en série à la naissance) ; écosystèmes ravagés ou détruits ; conseils nutritionnels absurdes et finalement délétères ; déserts médicaux ; fermetures de maternité (deux tiers des maternités fermées en France depuis quarante ans) ; recours massif à l'avortement ; péridurales à gogo et sans nécessité médicale ; défauts d'allaitement ; stress au travail ; vaccinations inutiles voire stérilisantes ou gravement handicapantes ; hôpitaux publics au bord de l'implosion ...

Néguentropie : le corps humain envisagé dans ses caractéristiques exceptionnelles : adaptable, pourvu d'intelligence, capable d'auto-réparation et de régénération, ... ; tarir les causes politiques, géopolitiques, juridiques, économiques, philosophiques, morales, environnementales ... de l'avortement ; dépolluer et décontaminer ; favoriser  la natalité en la plaçant résolument sous le signe de l'intelligence, de la responsabilité et d'un accueil sans réserves ; ouvrir des droits nouveaux pour les femmes enceintes et allaitantes ; favoriser l'accouchement à domicile pour les femmes qui le souhaitent ; réouvrir des centres de soin incluant un pôle maternité, notamment en province ; améliorer l'examen clinique par une meilleure intégration des médecines françaises ; réorganiser le remboursement des soins en accordant une place beaucoup plus grande aux médecines alternatives ; sortir nos agricultures d'une dépendance excessive aux poisons de l'agrochimie ; sortir des obligations vaccinales ubuesques ; réorganiser nos hôpitaux publics en les sortant d'un paradigme inadapté, celui de l'entreprise profitable  ...

Cerise sur le gâteau : passer de la notion d'espérance de vie à la naissance à celle d'espérance de vie à la conception. Tout un programme !

samedi 25 avril 2020

France2022 : Mille et une raisons de garder son enfant en Europe comme en maints endroits du globe


1. En cette période d'assignation à résidence (printemps 2020) comme en tout temps et, plus encore de nos jours, mener une grossesse à son terme surpasse n'importe quelle autre action. L'exploit le plus improbable, l'acte le plus héroïque, l'invention la plus extraordinaire ... ne sont rien ou pas grand chose en regard d'une gestation et d'une mise au monde d'un être humain au milieu de tous les périls qui guettent la vie naissante. Chacun se doute que nous n'insisterons guère sur les dangers connus de tous et si bien mis en avant par des groupes d'influence qu'il paraît de plus en plus téméraire de ne pas avoir recours à l'IVG dès que la moindre difficulté se présente. Nous allons au contraire montrer ici qu'il est possible de trouver mille et une raisons de garder son enfant et de ne pas attenter à sa vie.

2. Cette tribune vient consolider l'un des piliers et même la colonne vertébrale du projet France2022. Elle est dans le droit fil des tribunes antérieures : "Abolition de la peine de mort pour les tout petits en gestation" et "L'IVG, un droit fondamental ?". Nous allons commencer par les raisons matérielles pour être en phase mais aussi en contradiction avec une époque qui ne juge souvent des situations qu'à l'aune des facilités techniques offertes par la multiplication des innovations, par l'abondance des ressources énergétiques jusqu'ici disponibles et par les progrès époustouflants d'une multitude d'arts et de sciences.

3. Vu sous l'angle des progrès techniques, disons d'emblée, au risque de choquer les plus fervents partisans de l'IVG, qu'il n'a jamais été aussi sûr et aussi simple de mettre au monde un enfant en Europe comme dans n'importe quel pays un tant soit peu organisé et ouvert aux bénéfices indéniables que nous offrent d'innombrables domaines de connaissance. Il faudrait être aveugle et de très mauvaise foi pour ne pas reconnaître cette évidence : jamais une femme enceinte n'aura bénéficié d'autant de garanties quant à l'issue favorable de sa gestation (*). Seule sa volonté mal inspirée et/ou mal aiguillée par des âmes en perdition est en mesure de mettre un terme brutal à un processus qui ne demandait qu'à s'achever en joie et en plénitude. Qu'elle fasse taire en elle les voix qui lui intiment de choisir une forme de suicide ou qu'elle refuse d'écouter les sornettes de son entourage et elle verra que ce qui pouvait paraître insurmontable de prime abord s'accomplira en toute simplicité, de façon merveilleuse et pour le plus grand bien de tous, en dépit des prophètes de malheur et des oiseaux de mauvais augure qui prétendaient lui annoncer le pire. Bien des femmes courageuses ont déjà prouvé par l'exemple de leur vie que le pire ou la catastrophe ne sont jamais sûrs et qu'il faut se garder de prêter l'oreille à tous les faux sachants qui ne manquent jamais de noircir de leurs aigreurs l'avenir de leurs proies : ces cassandres s'ingénient à salir, à souiller, à détruire toute beauté qui viendrait contredire leurs sombres prédictions.

(*) Affirmer qu'il est de plus en plus simple de mener une grossesse à son terme doit toutefois être nuancé et tempéré par l'augmentation des fausses couches constatées depuis quelques années : bien des femmes enceintes se trouvent aujourd'hui plongées dans un environnement hostile qui pèse lourdement sur le travail de gestation. Cette nuance n'amoindrit cependant pas la portée du titre de notre tribune : quand un être en gestation n'a pas subi le contre coup des pressions qu'exerce sur lui un milieu défavorable à son développement au point de déclencher sa mort prématurée sans aucune intervention extérieure, les raisons de ne pas attenter à sa vie s'en trouvent renforcées (et non pas amoindries). Il avait résisté  jusqu'ici aux hostilités qui le menaçaient, pourquoi faudrait-il encore ajouter le poids d'une intervention délibérée qui mettrait un terme à sa trop brève existence ?

4. Nous n'en finirions pas d'énumérer tous les progrès matériels et immatériels qui facilitent aujourd'hui le suivi et l'accompagnement d'une grossesse puis la naissance et enfin le lent processus d'éducation et d'instruction qui permet à l'être en gestation d'accéder à la stature de l'homme debout, de plus en plus responsable de ses pensées, de ses paroles et de ses actes. Chacun et chacune pourra, à sa guise, en dresser une liste et s'apercevoir, jour après jour, qu'il manquait encore d'innombrables éléments auxquels les premières recherches n'avaient même pas songé.

5. Faire l'inventaire des facilités qui s'offrent à toute personne de bonne volonté n'est pas simplement une sorte d'exercice pour passer le temps. C'est le point de départ d'un enjeu de vie et de mort. Il suffirait en effet que je trouve une seule bonne raison de garder mon enfant pour que celui échappe à l'avortement, le meurtre le plus sordide qui soit, en dépit des salades de mauvais goût que nous servent complaisamment tous ceux qui défendent, bec et ongles, le soi disant progrès de l'IVG. Il suffit d'énumérer les circonstances de ce meurtre pour s'en convaincre : assassinat avec préméditation, à l'encontre d'une personne sans aucune défense et avec le concours d'un médecin transformé en tueur à gages. Les plus vils partisans de l'IVG ne manquent jamais de nous bassiner avec l'infâme argutie consistant à ergoter sur la notion de personne comme s'il était possible de dire à quel moment chacun de nous devient une personne ...

6. Passons à présent aux raisons les plus subtiles, à celles qui devraient, dans tout travail de réflexion bien conduit, balayer les dernières objections. 

7. On entend souvent invoquer la question du désir d'enfant et ceux qui la brandissent croient avoir beau jeu d'affirmer qu'en l'absence de désir, il vaut mieux attenter à la vie de l'enfant dans le sein de sa mère. Triste et sotte conception du désir ! Comme si le désir de ce qui n'est pas encore donné, visible et palpable devait primer sur tout autre désir. Comme si ce désir-là avait quelque valeur. C'est oublier que le désir authentique ne porte jamais sur un donné hypothétique mais bien sur un objet déjà là ! Désirer (ou ne pas désirer) ce qui n'est pas encore là est à la portée du premier venu et ne réclame aucune vertu : c'est tellement facile de désirer une hypothèse quand l'imagination peut jouer à sa guise et se bercer d'illusions ! Tellement facile que nous pouvons tous perdre un temps précieux à désirer l'impossible, l'inaccessible, le farfelu, l'inconsistant, l'illusoire, le nuisible ... Arguer de l'absence de ce désir-là pour tuer celui que je porte en moi est insensé et demeure toujours criminel  car je fonde alors mon jugement sur du vent. Sous prétexte que je ne désire pas celui que je ne connais pas encore, je décide de le supprimer. Quelle folie.

8. Les esprits les plus subtils feront quand même remarquer que l'absence de désir porte bien sur un "objet" déjà là puisque la question de l'avortement ne se pose qu'en raison de la présence d'un être en gestation. Le problème demeure pourtant et la fausseté de ce désir est patente : n'ayant absolument aucune idée, aucune connaissance précise de l'enfant que je porte en moi, mon absence de désir ne rime à rien, elle ne repose que sur des hypothèses invérifiables. A ce stade, mon absence de désir ne peut pas porter sur la personne même de l'enfant que je ne connais pas. Elle se fonde sur des questions annexes qui demeurent pour l'heure sans réponse : comment vais-je l'élever ? Qu'est-ce que la venue de l'enfant va chambouler dans ma vie ? ...

9. Arguer de l'absence d'un désir non authentique c'est donc tenter d'éluder des questions essentielles que toute femme enceinte ne manque pas de se poser. Y répondre d'emblée en affirmant que l'absence de désir non authentique conduit nécessairement à des impasses, c'est ne rien connaître aux multiples occasions que l'expérience d'une vie découvre en chemin.

10. Prenons quelques exemples : l'enfant à venir survient alors que je suis encore étudiante. Et alors ? ! Est-il plus important d'obtenir un diplôme qui garantit de moins en moins un avenir professionnel ou bien d'apprendre l'essentiel : aimer jusqu'à donner sa vie pour qu'un autre vive. Et nous ne parlons pas ici d'un sacrifice héroïque mais d'une réalité vécu par tant d'hommes et de femmes depuis la nuit des temps et encore aujourd'hui : non pas vivre pour soi mais offrir son temps avec générosité pour que tous ceux qui m'approchent retrouvent la joie de vivre, découvrent une raison d'espérer et de se relever, repartent en paix ... J'aurais beau accumuler des savoirs gigantesques et même rares, si je suis incapable d'apporter un réconfort, de prodiguer un conseil judicieux, d'accueillir une détresse, de protéger d'un danger ... je ne suis qu'une coquille vide, qu'une cymbale retentissante. Je passe à côté de l'essentiel. Je me contente d'accumuler un pauvre avoir sans grande importance au détriment d'un plus être que rien ne saurait entamer. Prendre un enfant par la main, essayer de lui donner un amour inconditionnel ... seront des sources de progrès infiniment plus exaltantes que de m'accrocher à un cursus d'études terni par l'élimination d'un soi disant gêneur. Les plus intelligents ne se méprendront pas sur ce qui vient d'être affirmé : ce qui est en balance ce n'est pas la maternité et le fait d'étudier, deux activités nobles par elles-mêmes mais l'exercice de la maternité et la poursuite d'études entachée par le meurtre d'un être sans défense. 

11. L'enfant survient alors que mes proches sont hostiles à cet événement. Cas dramatique si l'en est mais qu'une approche saine et réfléchie, prudente et intelligente, parviendra toujours à résoudre dès lors que je ne m'en tiendrai pas seulement à des moyens naturels. Quand le combat dépasse nettement mes propres capacités, je n'arriverai à rien sans le secours d'un appui surnaturel. Là encore, les plus intelligents ne se méprendront pas sur ce qui vient d'être affirmé : il ne s'agit pas de nier la nécessité d'interventions humaines, la nécessité de médiations incarnées ; il s'agit simplement de rappeler qu'elles n'apparaîtront sur mon chemin qu'à la mesure de mon attente confiante et de mes demandes insistantes. Puisqu'il est question de vie ou de mort, je vais devoir remuer ciel et terre pour sauver celui qui est menacé.

12. La sainte Eglise, tellement décriée par ceux qui n'en connaissent qu'une part infime, nous offre de nombreux secours pour surmonter les épreuves qui dépassent nos forces. Dès que je fais confiance aux moyens d'intercession (*) qu'elle est en mesure de prodiguer, j'y vois plus clair et je deviens capable de sauvegarder l'essentiel comme de me mettre au service d'un plus être : tuer en moi un être en gestation finit par me faire horreur. Prêter mon concours à l'assassinat d'un être sans défense ne mérite plus à mes yeux la moindre justification. Je sais, au contraire, qu'il m'appartient d'accueillir l'enfant comme un don insurpassable.

(*) Voir par exemple : l'Association Marie de Nazareth.

13. Je suis également en mesure de démonter tous les arguments pro avortement qui ont été inventés par ces groupuscules d'intérêts que des personnes en vue dans les années 60 et 70 en France ont alimenté de leur prose malsaine : occupant des postes en vue dans une société qui venait à peine de se remettre de deux guerres mondiales, ces personnes ont usé de toute leur influence pour propager des mensonges et pour justifier la mise à mort de tout être en gestation non désiré ou non accepté. Certaines d'entre elles se sont appuyées sur leur renommée d'écrivain et/ou de penseur. Leurs oeuvres mensongères finiront aux oubliettes.

14. L'un des plus gros mensonges concerne le rôle maternel et les tâches domestiques qui lui sont liées. Les pro avortements en ont fait un épouvantail en toute méconnaissance de cause. Ce qui rend le travail d'intérieur fastidieux c'est l'absence de communion. Si je m'imagine seul(e) à faire ce que je suis en train d'accomplir et que je n'y trouve aucune raison de faire partie d'un tout, je me retrouve en situation de détresse tandis que la moindre pensée de communion me relie au corps vivant de tous ceux qui se mettent au service d'une cause qui les dépasse.

15. Chaque tâche ménagère porte en elle un ordre supérieur. Elle fait passer d'un fouillis, d'un désordre, d'un chaos à une situation de repos et de plus grande paix, propice à l'accomplissement de toutes les autres missions que favorisent le calme, la propreté et le bon ordre. Pour s'en convaincre, il suffit de s'y mettre de bon coeur. Les railleurs et les caustiques parleront d'assujettissement de la femme, eux qui ne voient pas que le travail domestique peut aussi être accompli par un mâle s'en portant fort bien ! Etre heureux à la maison n'est pas une question de genre ou de sexe mais davantage de tempérament puis de caractère : que je sois bien disposé à l'égard du travail domestique ou que je le sois moins a priori, je serai heureux de l'accomplir dès lors que j'en aurai saisi le sens plénier. Non pas une succession de corvées répétitives mais une participation à un travail de gestation qui court depuis les origines et qui va se poursuivre jusqu'à la fin des temps. Voir aussi : "gestes ordinaires" et "gestes politiques à la portée de chacun d'entre nous".

16. Comprendre toutes les dimensions du travail de gestation en cours est de la plus haute importance puisqu'il concerne un très grand nombre de domaines. En est-il même un seul qui ne serait pas concerné ?

17. Commençons par l'un des domaines clefs : la question du don. Si je ne vois que l'enfant à venir est l'expression par excellence d'un don qui surpasse tous les autres, comment pourrai-je résister à la tentation d'abolir en moi le message dont l'enfant est porteur ? Avorter c'est agir dans la droite ligne d'Hérode, ce fou furieux qui décida d'envoyer ses sbires assassiner tous les nouveaux nés de la région de Bethlehem et tous les enfants âgés de moins de deux ans de peur que l'un d'entre eux ne soit le Messie annoncé par les Ecritures, de peur qu'Il ne soit un jour un concurrent dangereux pour lui. Tribunes connexes : Dons, pardons et réconciliations ; Massacre des Saints Innocents ; Lettre ouverte aux maires de France. Plus encore : Adagio d'Albinoni interprété par Miyu (7ans).

18. Autre question essentielle : le travail. Quand l'être humain vient au monde, son cerveau est prêt à accueillir les informations qui lui donneront de se mouvoir avec aisance dans un environnement évolutif. Longtemps et, de plus en plus, en dépit de ce que proclament les propagandistes de l'autonomie à tout crin, il aura besoin d'être guidé sur le chemin de la connaissance vraie, celle qui ne consiste pas à engranger des informations mais à les ordonner en un tout cohérent et vivant. Ce travail de mise en ordre ne repose pas seulement sur le produit des sciences mais sur le terreau des croyances. A chacun de forger les instruments de pensée et d'action qui donneront à ses missions de s'incarner ici et là. Au point de départ de ce lent travail : le visage accueillant de sa mère, son sourire et son amour aussi inconditionnel que possible. Quel nul(le) n'aille imaginer que le moindre défaut de cette panoplie suffise à mettre à mort celui que je porte en mon sein puisque les grâces qui me permettront d'être la femme maternelle quasi idéale ne viennent pas de mon propre fond. Elles vont émaner de celui qui vient, pourvu que je ne dresse pas d'obstacles monstrueux aux dons qu'il véhicule en entrant dans le monde. Le travail de gestation, d'accouchement et d'éducation ne consiste pas à vider le tonneau de ses maigres acquis. Il consiste à ouvrir son coeur pour lui laisser le temps de s'abreuver aux sources vives d'une grâce qui ne cesse de se déployer. Quand l'être en gestation se développe, quand l'enfant paraît et grandit, il est, par excellence, le canal le plus sûr d'une abondance susceptible de dépasser mes plus folles espérances et d'anéantir toutes mes préventions contre la vie sur Terre voire contre la maternité.

A suivre ...

mardi 14 avril 2020

France2022 : Comment sortir des errances ? Comment sortir du confinement ?


1. L'heure est propice aux changements intelligents. En bloquant la course frénétique d'un monde qui courait à sa perte, les assignations à résidence consécutives à la propagation du covid-19 nous invitent à réfléchir. Qu'elles nous paraissent grotesques ou absurdes, d'une nécessité absolue ou justifiées, peu importe ! Préparons-nous pour la suite.

2. Ecartons d'emblée toutes les fausses solutions qui sont en train de fleurir : alourdissement des dettes publiques et privées par création d'euros supplémentaires distribués en catastrophe puis augmentation de toutes sortes d'impôts et de taxation et même diminution de prestations sociales pourtant essentielles (*). C'est proprement suicidaire au moment où la Chine est en train de tirer les marrons du feu après avoir déclenché une crise sanitaire à l'échelle de toute la planète.

(*) Vient de fleurir en effet l'idée saugrenue selon laquelle le patrimoine immobilier des Français devrait être taxé très largement pour rattrapé les points de PIB perdus (soit 24 milliards d'euros à trouver par point de PIB ...). Certains proposent de taxer tout le monde afin de disposer d'une assiette aussi large que possible et de rendre cette taxation progressive. Quelle folie !

3. Commençons par l'idée la plus ancienne : émission de coronabonds ou de tout autre instrument financier permettant d'injecter des milliards d'euros dans des économies sinistrées. Dès lors que j'ai compris que l'euro est principalement destiné à servir les intérêts de ceux qui veulent puiser, à moindre frais et en position de force, dans le capital restant des ressources terrestres, je ne peux que me cabrer devant cette fausse bonne idée aux allures généreuses (éviter des faillites en série) quand je me souviens que nous sommes dans une situation très critique : à force de taper, sans vergogne et en quelques décennies, dans un capital constitué sur de très longues périodes (milliers voire millions d'années), nous sommes menacés de très graves pénuries et de pollutions insurmontables si nous ne changeons pas dare dare nos façons de produire et de consommer. La crise du Sars CoV 2 nous offre l'occasion de revoir de fond en comble nos systèmes les plus gourmands,  les plus entropiques et dispendieux.

4. Emettre des euros en abondance c'est aussi accroître notre dépendance à l'égard de plus forts que nous, la Chine notamment dans sa position de créancier du reste du monde mais aussi tous ceux qui détiennent encore des réserves abondantes d'énergies fossiles ou de minerais voire de matériaux devenus incontournables comme les terres rares, principalement détenues par ... la Chine, encore elle ! C'est prendre le risque fou de perdre encore des pans entiers de liberté et de nous livrer, pieds et poings liés, aux grands prédateurs de l'époque contemporaine : quand nous ne serons plus capables de rembourser nos dettes, ils ne manqueront pas de s'emparer de nos valeurs patrimoniales les plus juteuses comme cela était déjà en train de se faire avant l'apparition du virus, avec la complicité de quelques traîtres à nos intérêts les plus vitaux ou de quelques mondialistes remontés contre les nations et l'idée même qu'un peuple puisse souhaiter demeurer assez libre pour ne pas devenir la proie du premier venu.

5. Non, il ne convient pas aujourd'hui d'injecter des milliards d'euros supplémentaires dans les rouages de nos économies européennes. Ce serait jeter du sable dans des mécaniques déjà fort grippées et nous irions vers une apocalypse économique et sociale des plus terrifiantes surtout si cette injection s'accompagnait d'un matraquage fiscal massacrant les dernières lueurs d'espoir de sortie de crise d'un grand nombre de nos concitoyens. Perdant de nouveau de précieuses capacités d'achat, ils auraient pour seul horizon la consommation de productions bas de gamme qui dopent les affaires des importateurs de marchandises obtenues sur le dos de tous les esclaves de notre temps aux quatre coins du monde. En revanche, ces nouvelles taxations épargneraient davantage ceux qui disposent de moyens importants. Soit deux tendances qui accroîtraient notre addiction aux énergies fossiles par transports de marchandises lointaines ou de touristes fortunés.

6. Si nous voulons sortir de la crise, la tête haute et sans orgueil déplacé, si nous voulons préparer un déconfinement serein, il nous faut envisager d'autres solutions monétaires et fiscales. La création de monnaies nationales de service et d'abondance en est une que nous allons préciser davantage ici. Toutes les réponses aux objections possibles à cette création de monnaie sont rassemblées dans une tribune à part (publication à venir).

7. Premier point : émettre une monnaie nationale qui ne permet pas d'acheter des réserves fossiles et même des biens ou services provenant de l'extérieur du territoire dans lequel cette monnaie a seulement cours. Il s'agit d'une monnaie immatérielle qui n'autorise a priori aucune opération camouflée mettant en péril la balance des paiements (il faudrait être très naïf pour croire qu'il est possible de se prémunir contre toutes les fraudes et toutes les corruptions ... mais rien ne nous interdit d'en limiter la portée). Notons au passage que cette contrainte forte suppose de pouvoir faire confiance à un système bancaire en bonne santé c'est-à-dire ayant les moyens d'assurer un très haut niveau de sécurité, de fluidité et de fiabilité informatiques.

8. Deuxième point : renforcer tous les domaines de l'économie en souffrance depuis des années en raison des restrictions budgétaires. Le faire en redonnant du pouvoir d'achat à la demande intérieure, fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat ou des collectivités locales au premier chef afin que par ruissellement (enfin effectif), toutes les professions d'un territoire national et tous ses corps intermédiaires bénéficient en retour d'une manne au service d'une restauration de l'indépendance nationale et d'une prospérité fondée sur une écologie intégrale. Soit une relance de type keynésien mais sans les inconvénients qu'engendre ce type d'action dans des pays ouverts à tous les vents puisque la demande, par construction (monnaie n'ayant cours que sur le territoire du pays émetteur), est tenue de s'orienter en priorité et quasi intégralement vers l'offre intérieure de biens et de services. Des possibilités de change contraignantes et très désavantageuses visent à limiter au maximum la fuite des capacités d'achat vers des offres extérieures et notamment, pour des raisons éthiques plus ou moins évidentes aux yeux de certains, vers des ressources fossiles, vers des ressources en voie d'épuisement et vers des productions issues de l'esclavage, de l'exploitation abusive de travailleurs et d'écosystèmes fragiles ou de trafics en tout genre.

9. Troisième point : faire du neuf avec de l'ancien. Sortir de décennies de politiques de rustine qui colmatent à grand peine les brèches ouvertes par des orientations suicidaires (IVG en tête) et d'innombrables décisions des plus funestes (casse absurde de certains monopoles d'Etat). Sortir entre autres de cette idée qu'il suffirait de déconstruire des monopoles nationaux savamment construits par les générations antérieures pour des raisons dont la compréhension semble s'être évaporée de la cervelle des modernes fascinés par la globalisation à marche forcée : les monopoles ne sont pas ipso facto un mal, ils le deviennent quand ils sont au service d'un régime totalitaire mais ils ont la vertu de protéger un peuple, en régime démocratique bien conduit, contre tous les vautours qui ne manquent pas de s'abattre dès l'apparition du moindre cadavre et qui finissent par faire griffe basse sur tout ce qui est encore en vie ! Sortir évidemment des décennies de plomb qui ont fait peser sur les générations montantes le couperet abortif, non pas en revenant aux recettes anciennes de la répression et aux pratiques barbares mais en soutenant vigoureusement la mise au monde, l'éducation et l'instruction des nouvelles pousses.

10. A l'heure où certains nous prédisent une montée du chômage atteignant jusqu'à 20% de la population en âge de travailler, la création de monnaies nationales de service et d'abondance est plus que jamais d'actualité. Non seulement comme relance keynésienne dégagée de ses inconvénients mais aussi comme plan Marshall soustrait à la domination des Etats-Unis puisqu'en l'occurrence, chaque nation décide pour elle-même et met en oeuvre le plan de relance qui lui apparaît le plus approprié à son histoire, à ses caractéristiques propres, à sa culture et à la situation actuelle de son territoire.

11. La création d'une monnaie nationale de service et d'abondance suppose au moins deux grands axes de travail : l'un est technique et relève d'une planification, d'une organisation, ... dans l'ordre des moyens ; l'autre est politique puisqu'il implique de penser l'octroi d'une manne selon des critères aussi justes et intelligents que possible afin que chaque corps intermédiaire de la nation se trouve raffermi et  que chaque personne déploie la plénitude de ses talents au service de ses proches et de son prochain.

12. Commençons par esquisser les grandes lignes d'une démarche politique. Le volet technique est davantage affaire d'expert dans les divers domaines concernés : finance, économie, banque, informatique ...

13. La démarche politique doit nous permettre d'effectuer un virage à 180°, soit une conversion radicale de nos manières d'agir et de penser : non plus faire peser sur les générations montantes le poids de nos égarements et de nos égoïsmes mais tout mettre en oeuvre pour qu'elles soient nombreuses, alertes et vivantes, pleines d'imagination créatrice, pleinement conscientes des enjeux du moment, résolument engagées dans une transformation patiente et profonde de nos us et coutumes. C'est dire que, du point de vue du projet France2022, la manne générée par la création de monnaies nationales de service et d'abondance devra aller en toute priorité vers tout ce qui favorise l'éclosion, la protection et l'édification de la vie naissante. Ne pas tenir compte de cette orientation fondamentale produirait des fruits de très courte conservation et d'une saveur trompeuse : nous obtiendrions certes une embellie économique et sociale mais si éphémère que nous aurions encore plus de mal à nous relever du sinistre annoncé.

A suivre ...