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mardi 19 avril 2022

France 2022 : Paupérisation des retraités, actuels et futurs, ... en marche. Comment y remédier ?

 

Dans cette tribune, nous prenons à contre-pied les déclinologues de tout poil et ceux qui raisonnent à si petit périmètre qu'ils ne peuvent entrevoir d'autre horizon que de condamner chacun à un esclavage rampant et à un asservissement de plus en plus brutal.


1. Après quelques décennies de situation confortable pour certains retraités, s'annonce le temps des vaches maigres. A fortiori sous le règne pitoyable de Macronescu : en détruisant des trésors de notre patrimoine national (*) et en augmentant la dette publique de la France de centaines de milliards d'euros, ce gangster a livré la France, pieds et poings liés, à ses créanciers. 

(*) Destruction de nos trésors nationaux : fonction publique ridiculisée et démantelée par des actions de destruction massive et par le recours crapuleux à des conseils privés qui s'en mettent plein les fouilles, tout en poussant les pions de leurs complices du cartel des drogues médica-menteuses ainsi que les affaires d'un mondialisme débridé, rapace et sauvage ; secteurs stratégiques et de pointe vendus à des intérêts ennemis dans des conditions louches et, par-dessus tout cela, mise en très grande difficulté de notre première filière économique, de son amont et de son aval : le tourisme (d'où, en grande partie, la descente aux abysses de notre balance des paiements ...). Cette destruction de notre manne touristique, sous prétexte covidien, signe le néant de la politique de Macronescu : incapable de voir ou de reconnaître la beauté et la grandeur de l'héritage que nous ont légué les générations précédentes, le type ne cesse de tromper et de se tromper. Il se montre aussi incapable d'orienter les forces vives de la nation vers la consolidation, l'embellissement et la valorisation de notre patrimoine national. Au contraire, quand il ne tente pas de la détruire, il salit et souille notre mémoire, ressort pourtant indispensable au maintien de l'élan de toute entreprise collective ... 

2. Le service annuel de la dette sera de loin le premier poste du budget de l'Etat pendant des années. Non seulement les taxes, les impôts, les amendes et les redevances confiscatoires risquent d'augmenter fortement mais l'inflation, plus ou moins camouflée, va devenir galopante. Les nouveaux entrants, en âge de partir à la retraite, seront fortement pénalisés et même ceux qui avaient jusqu'ici des pensions de retraite suffisantes seront à la peine, d'autant qu'ils leur faudra de plus en plus venir en aide aux générations suivantes, sacrifiées sur l'autel d'un dérèglement généralisé et d'un chaos orchestré par une clique de déments qui, après avoir tout fait pour promouvoir l'assassinat des jeunes pousses, s'en prennent maintenant à tout ce qui bouge et vit.

3. A moins ...

A moins que les politiques, anciens et surtout nouveaux au pouvoir, comprennent enfin que le problème du financement des retraites se résout, non par des mesurettes et le matraquage des travailleurs (comme l'allongement des durées de cotisation et le recul de l'âge de départ à taux plein) mais par une révolution monétaire. 

4. Continuer à servir des retraites dans une monnaie-argent comme l'euro (ou le dollar) c'est-à-dire une monnaie bâtie pour favoriser l'économie allemande et satisfaire son appétit de matières premières et d'énergies fossiles bon marché (ou l'économie nord américaine), c'est aller droit dans le mur. Nous devons, sans tarder, changer de modèle monétaire : d'une part, retrouver une part de notre souveraineté en ce domaine ; d'autre part, diminuer peu à peu le poids de l'euro dans notre économie.

5. Les principes de cette révolution monétaire sont à l'état d'ébauche dans la tribune suivante du projet France 2022 : création d'une monnaie de service et d'abondance. Ils sont encore à parfaire. Il reste aussi à préciser les modalités de leur application dans les domaines touchés par cette révolution : diminution drastique des avortements, progression de la justice sociale - à l'échelle nationale comme aux dimensions de la planète - ; encouragement de la natalité et soutien des familles ; revalorisation du traitement des fonctionnaires ; réduction très forte du chômage ; renforcement des services essentiels ; investissements d'envergure et de première nécessité ; grands projets ; politique de recherche et d'innovation ; renforcement de la sécurité ; développement économique ; transition écologique et informatique ; ...

6. Voyons justement l'application de la révolution monétaire proposée au champ problématique des retraites, tout en réussissant à tenir l'objectif principal et primordial du projet France 2022 : l'abolition de la peine de mort pour les tout petits en gestation, objectif sans lequel toute politique nationale est vouée à l'échec, a fortiori dans un pays sinistré comme la France où, de plus en plus, règnent et s'étendent, sur la plupart des citoyens, les menaces d'une cruelle insécurité tous azimuts : quand le plus vulnérable n'est plus protégé dans le sein maternel par les proches de la mère, par une communauté civile unie comme par un Etat en ordre et solide, c'est chacun d'entre nous qui se trouve livré à la loi de la jungle, en commençant par les plus âgés, piqués au Rivotril durant la mascarade covidienne, isolés de force, abandonnés et maltraités.

7. Dès l'instauration de la monnaie nationale de service et d'abondance, nous devrons distinguer deux parts : 

- la part de revenu issue de l'effort collectif et commun de tous les actifs ;

- et la part de revenu inhérente au travail de chacun. 

8. En raison du rendement de l'activité de tous au niveau de la concurrence internationale (essentiellement mesurable par la santé de la balance des paiements), un pays se trouve en possession d'une manne monétaire de type monnaie-argent qui lui permet d'acquérir, par l'importation, des biens et des services qu'il est encore incapable de "fabriquer" par lui-même ou de remplacer par des produits de substitution, issus soit de l'innovation soit de processus bien rôdés de récupération (notamment pour toutes les matières de plus en plus rares, per capita, à l'échelle mondiale). Cette manne résulte de l'effort conjugué de TOUTES les personnes en activité et de TOUTES celles qui se trouvent maintenant à la retraite. Elle est constituée de la valorisation monétaire des biens et services exportables comme de l'ensemble des trésors patrimoniaux édifiés par les générations qui nous ont précédés.

9. Au bout du compte, le solde monétaire du bilan import-export donne un montant distribuable en monnaie-argent (l'euro chez nous comme dans tout pays de la zone euro). En ce moment, ce solde étant fortement négatif, nous arrivons à une somme nulle à distribuer ...

10. Pour qui accepte d'ouvrir les yeux, sans se laisser intimider par l'ampleur de la catastrophe annoncée, la situation n'est pas sans remède : il nous faut accepter de raisonner hors du cadre, tétanisant et stérile, de l'avoir brut - de la monnaie-argent -, et commencer à servir des montants de retraite (comme de salaires d'ailleurs) libellés en monnaie autochtone de service (et d'abondance ! ).

11. Grâce à l'effort collectif (*), chaque citoyen, actif ou retraité, reçoit d'une part une portion égale de la manne export - import ... quand elle existe ... ; d'autre part une portion individuelle, libellée en monnaie de service. Cette seconde portion tient compte principalement du niveau de service rendu, actuel ou passé. La souplesse et l'usage strictement interne de la monnaie nationale de service permettent cependant : 

- d'ajuster la rémunération de chacun selon des critères supplémentaires qui tiennent compte des situations individuelles

- et donc, notamment, de promouvoir une justice sociale enfin digne de ce nom. Par exemple, éviter que des retraités se retrouvent dans la misère, pour telle ou telle raison qui ne soit pas de leur fait.

(*) La manne qui résulte en effet du dynamisme exportateur d'une nation est le fruit de l'effort conjugué de tous, de ceux qui sont ou ont été effectivement engagés dans des activités d'exportation, comme de ceux qui travaillent à l'arrière du front d'exportation en soutenant leurs camarades aux avant-postes. Dans la guerre économique que se livrent les nations, chacun contribue, d'une façon ou d'une autre, aux victoires de son pays et mérite donc une part de la manne. En décidant, avec des arguments de communiste primaire mais juste (!), que chacun doive recevoir une part égale, nous soutenons l'idée qu'il est impossible pour un homme isolé d'atteindre une haute performance : quand il y parvient, c'est que beaucoup d'autres ont préparé sa réussite.

Défendre et soutenir cette idée ainsi que la répartition égalitaire du revenu collectif en monnaie-argent (euro) revient aussi à souligner le rôle essentiel d'une architecture sociale et d'une organisation du travail où chacun trouve sa juste place et parvient à déployer ses talents au service de missions fécondes, à la fois pour la prospérité d'un pays, pour sa bonne santé et pour son rayonnement.

En prônant cela, nous n'interdisons pas à ceux de nos compatriotes qui désirent faire fortune en monnaie-argent de s'expatrier où bon leur semblera ! Nous imposons pourtant un choix clair : ou bien tu contribues à l'enrichissement de tous en ne captant pas une part disproportionnée de revenus en monnaie-argent ou bien tu considères que c'est trop te demander et tu choisis alors d'établir ton nid ailleurs car tu ne peux pas prétendre recevoir le beurre et l'argent du beurre : en l'occurrence, bénéficier d'infrastructures exceptionnelles qui sont le fruit du travail de toutes les générations, antérieures et présentes, tout en refusant de partager le fruit de tes réussites avec tes compatriotes ... ce que ne manquent pas de faire déjà quelques personnalités de notoriété publique, qui après avoir usé des ressources mises à leur disposition par une France généreuse s'en vont ensuite, du haut de leur superbe et de quelques paradis fiscaux, donner des leçons de morale et de citoyenneté à leurs compatriotes, les enjoignant même de voter pour un gangster !

12. Se pose la question du service des retraites de ceux qui choisissent de s'établir hors de France pour leurs vieux jours sans avoir travaillé à l'étranger. Hormis la portion de retraite exprimée en euro attribuable à tout citoyen français, que faire de la portion de retraite exprimée en monnaie autochtone et donc à usage strictement interne ? Ce point d'achoppement est résolu par anticipation et par capitalisation : qui compte vivre ainsi doit préparer à l'avance le versement d'une rente monnayable hors de France. Rien n'empêche qu'en parallèle soient versés sur un compte bancaire national les montants exprimés en monnaie autochtone auxquels ils ont droit, montants dont les sommes restantes pourront être attribuées à leurs héritiers ou données à des tiers s'ils le souhaitent.

13. Le fait de verser une part des retraites en monnaie autochtone non convertible induit la possibilité d'alléger les charges salariales et les charges patronales : nul besoin désormais de prélever les sommes dues aux retraités dans l'enveloppe des revenus du travail. Il suffit de les créer ex nihilo. C'est bien pourquoi nous parlions de révolution monétaire au début de cette tribune : les volumes monétaires n'étant plus seulement corrélés, de façon exclusive, aux ressources disponibles (dont certaines, per capita,  sont en déclin ou même en voie de disparition dans un monde où la population croît) mais devant aussi s'ajuster aux temps de service qu'offrent une main d'oeuvre et un cerveau d'oeuvre de plus en plus abondants et performants  (temps de service en croissance dans un monde où la population en âge de travailler croît tandis que le raffinement technique, le progrès des connaissances et l'usage massif des énergies sont en mesure de multiplier certains rendements de travail).


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