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vendredi 8 mars 2019

France2022 : Bibliographie / Tribunes (2ème édition)


Il y a encore beaucoup d’autres choses 
que Jésus a faites ;
et s’il fallait écrire chacune d’elles,
je pense que le monde entier ne suffirait pas
pour contenir les livres que l’on écrirait.

Evangile de Jean, 21:25



De multiples lectures 
ont inspiré les différentes tribunes 
du projet France2022
- ou leur font écho - 
et elles continuent d'en irriguer 
les intentions, les analyses, les principes et les propositions. 


Ces sources livresques 
sont ici répertoriées
selon l'ordre alphabétique des noms d'auteur. 
   
Par les liens hypertexte
qui accompagnent ces sources,
vous pourrez accéder
aux tribunes marquées de leur influence.


[La mention des ouvrages ne signifie,
en aucune manière,
que les auteurs cités
approuvent les tribunes du projet France2022.

Il peut arriver aussi
qu'une tribune du projet France2022
vienne nuancer ou contredire un passage de ces ouvrages]


Vous en saurez davantage
en ouvrant la tribune suivante :

Informations, réflexions, recherches et actions politiques

où sont recensés les sites de la Toile
dont la consultation a également inspiré
la plupart des tribunes du projet France2022.

(version provisoire)





Tribune : Pour une école renouvelée 





Ars Jacques (d')

Mémoires d'un chien des Pyrénées, éd. des régionalismes, 1931





Peut-on prévoir l'avenir ?, éd. Fayard, 2015
Le sien, celui des autres

Les chemins de l'essentiel, éd. Fayard, 2018, (vidéo 20 min.)
Tout ce qu'il faut avoir lu, vu, écouté et tenté


Tribune : Génie et sainteté en France 



Tribune : Lettre ouverte aux artistes et aux artisans






Tribune : Gestes politiques à la portée de chacun d'entre nous






 

Bardolle Olivier

Petit traité des vertus réactionnaires, éd. L'Editeur, 2010
Les déshérités ou l'urgence de transmettre, éd. Plon, 2014

Tribune : Pour une école renouvelée





Matière et mémoire, éd. PUF        [Texte numérisé]




in utero, éd. Au diable vauvert, 2015

Tribune : Abolition de la peine de mort des tout-petits en gestation






La joie spacieuse - Essai sur la dilatation, éd. de Minuit






La fourmi n'est pas prêteuse, éd. Salvator 
Conversations impertinentes sur l'argent

Tribune : Vive la fonction publique en France et ... ailleurs






Tribune : Pour une école renouvelée




Crawford Matthew B.


L'éloge du carburateur, éd. La Découverte, 2016
Essai sur le sens et la valeur du travail

Tribune : Le travail humain


Contact, éd. La Découverte, 2016
Pourquoi nous avons perdu le monde
et comment le retrouver

Tribune : Travaux intellectuels et travaux manuels




Dauzet Dominique Marie

Claire de Castelbajac, Presses de la Renaissance, 2010
Que ma joie demeure


Tribune : Lignes de force du projet France2022





Qu'est-ce que l'homme ?, éd. Cerf
Cours familier d'anthropologie


Le temps de l'HOMME, éd. Plon, 2016
Pour une révolution de l'écologie humaine

Tribune : Saine anthropologie pour un projet solide 




Diallo Ladji


Le leadership vertueux, éd. Le Laurier

  

 


Fontenoy Maud

Le Sel de la vie, éd. CNRS Editions, 2008



Tribune : Gestes politiques à la portée de chacun d'entre nous






François Paul

Un paysan contre Monsanto, Fayard, 2017


Tribune : Des agricultures françaises (ou d'ailleurs) en crise, au bord du gouffre ou en deuil. Pourquoi ? Comment s'en sortir ?




Galland Franck

L'eau, éd. Arthaud, 2007
Géopolitique, enjeux, stratégies

Avant propos d'Alain Bauer
Préface de Loïc Fauchon

Tribune : Gestes politiques à la portée de chacun d'entre nous


Tribune : Abolition de la peine de mort des tout petits en gestation









Gunnell Steven (sur KTO)

Sacrifié, éd Presses de la Renaissance
Des mirages de la gloire aux merveilles de la foi

Tribune : Lettre ouverte aux jeunes






Manger le livre, éd Grasset

Tribune : Faims des hommes

Tribune : Gestes politiques à la portée de chacun d'entre nous





Travailler avec méthode, c'est réussir, éd. Fayard
Les neuf portes de l'âme, éd. du Jubilé
L'énnéagramme

Tribune : Le travail humain








Physiologie du risque face à l'Histoire, éd. L'Harmattan, 2009

Tribune : Vive la fonction publique en France ... et ailleurs !





Kahneman Daniel 
 

Système 1, système 2. Les deux vitesses de la pensée, éd. Flammarion, 2012

 Tribune : Des causes désargentées











L'énigme de l'humain et l'invention de la politique, éd de boeck, 2014
Les racines grecques de la philosophie moderne et contemporaine

Tribune : Faims des hommes

Tribune : Gestes politiques à la portée de chacun d'entre nous






La magie du rangement, First édition, 2015


Tribune : Gestes politiques à la portée de chacun d'entre nous




Essai sur le mystère de la musique, Fleurus, 1963


Tribune : Lettre ouverte aux jeunes
Tribune : Lettre ouverte aux artistes et aux artisans







Pour une naissance sans violence, Seuil, 1974 
(Voir aussi au format numérique)

Tribune : Abolition de la peine de mort des tout petits en gestation









Tribune : Glossaire du projet France2022






La première graine, éd. Calman-Lévy, 2017

Tribune : Des agricultures françaises (ou d'ailleurs) en crise, au bord du gouffre ou en deuil. Pourquoi ? Comment s'en sortir ?





La théorie du genre
ou le monde rêvé des anges, éd. Grasset

Tribune : Saine anthropologie pour un projet solide 







Lewis Clives Staples

Le problème de la souffrance, éd. Raphaël

L'abolition de l'Homme, éd. Raphaël

Tribune : Génie et sainteté en France 




Maalouf Amin

Les Echelles du Levant 
Le grand livre du mois, Grasset & Fasquelle, 1996





Malet Jean-Baptiste

L'Empire de l'or rouge, Fayard, 2017
Enquête mondiale sur la tomate d'industrie




Mancuso Stefano
Viola Alessandra (présentation en anglais traduisible en français)

L'intelligence des plantes, Albin Michel, 2018
Traduit de l'italien par Renaud Temperini





Les métamorphoses de la cité, éd. Flammarion
Essai sur la dynamique de l'Occident





Maritain Jacques

L'éducation à la croisée des chemins, éd. Librairie universelle de France

Tribune : Pour une école renouvelée



La véritable philosophie du Christ    éd. Flammarion, 2018
Osez désirer tout                                       



Maschino Maurice Tarik

Quand les profs craquent ... , Robert Laffont1993


Tribune : Pour une école renouvelée
Tribune : Ecole et société malthusienne(s) en France





Merton Thomas

Le Nouvel homme, éd du Seuil, coll. « Points Sagesses », 1998


Tribune : Saine anthropologie pour un projet solide




Merz Ivan

L'influence de la liturgie sur les écrivains français de 1700 à 1923, éd. Cerf


Tribune : Génie et sainteté en France



Pauli Gunter (vidéo A 2014 et vidéo B en 2018)

L'économie bleue 3.0, Les nouvelles éditions Caillade, 2017
Soyons aussi intelligents que la nature, éd. de l'Observatoire,  2018


Tribune : Lettre ouverte aux jeunes
Tribune : Gestes politiques à la portée de chacun d'entre nous
Tribune : Pour une école renouvelée 
Tribune : Des municipalités souveraines et gouvernées

Tribune : Abolition de la peine de mort pour les tout-petits
Tribune : Saine anthropologie pour un projet solide
Tribune : Lettre ouverte aux journalistes
Tribune : Le casse-tête de la stratégie économique en France

Tribune : Ecole et société malthusienne(s) en France
Tribune : Agricultures en crise. Pourquoi ? Comment s'en sortir ?



Père Jérôme (de l'abbaye de Septfons)

L'art d'être disciple, éd. Le Sarment/Fayard

Tribune : Travaux intellectuels et travaux manuels

Tribune : Gestes politiques à la portée de chacun d'entre nous




CES MINISTRES qui servirent LA FRANCE
de l'An mil à l'aube du XXème siècle







Rancé Christiane

Prenez-moi tout mais laissez-moi l'extase

Tribune : Gestes politiques à la portée de chacun d'entre nous






Revéré Cécile

La sagesse du professeur de français

Tribune : Pour une école renouvelée



Le coeur à l'ouvrage, éd. Odile Jacob

A (re)lire d'urgence ... en ces temps troublés (2017) !

Tribune : Le moine et le politique 







Avec la collaboration de Carlo Revelli
Des mass média aux média des masses









La musique au coeur de l'émerveillement, éd. Jean-Claude Lattès







Un peu de physique pour tous, autoédition
ou la physique et la vie
... et pourquoi ?

Tribune : Pour une école renouvelée 









Qu'est-ce qu'un chef ?
Servir





Le Cube et la Cathédrale, La Table Ronde, 2005
L'Europe, l'Amérique et la politique avec ou sans Dieu

Traduit de l'américain par Denis-Armand Canal





Bien parler, bien lire, bien écrire, éd. Eyrolles




La société sans père, SOS éditions



Tribune : Réhabilitation de la mémoire de Louis XVI






Le carmel intérieur, Casterman, 1956
Les trois étapes de la voie d'amour


mercredi 6 mars 2019

France2022 : Lettre ouverte aux étudiants en sciences politiques


Projet France 2022

Lettre ouverte aux étudiants en sciences politiques


Personal coaching - Bureau Jos Moons

Source


Offener Brief an Politologie Studenten

Open Letter to political science students

رسالة مفتوحة إلى طلبة العلوم السياسية

Адкрыты ліст палітычных студэнтаў навукі

公开信的政治科学专业的学生

Carta abierta a los estudiantes de ciencias políticas

Ανοικτή Επιστολή προς την πολιτική επιστήμη φοιτητές

 מכתב פתוח לסטודנטים למדעי המדינה

राजनीति विज्ञान के छात्रों के नाम खुला पत्र

Lettera aperta a studenti di scienze politiche

政治学の学生への公開書簡

  


« Comment un acte qui supprime une vie innocente et sans défense peut-il être thérapeutique, civil ou simplement humain ? »

« Je vous le demande : est-il juste de mettre fin à une vie humaine pour résoudre un problème ? Qu’en pensez-vous ? Est-ce vrai ? Est-ce vrai ou pas ? Est-il juste de louer un tueur à gages pour résoudre un problème ? » 


Pape François, Place St Pierre, le 10 octobre 2018

 

Chers étudiants, dear students,

1. Alors qu'une nouvelle rentrée universitaire approchait à grands pas (automne 2018), il était plus que temps de vous adresser quelques mots : cela faisait déjà huit ans que le projet France 2022 était en cours de rédaction et, parmi les générations montantes, vous êtes de ceux qui sont les plus à même de saisir la portée d'une telle entreprise puisque son objet est la matière principale de vos études. Viendra le moment où vous pourrez participer à sa rédaction et mettre en oeuvre ses contributions les meilleures. Vous pouvez d'ores et déjà vous atteler à la tâche : compléter, contester, critiquer, réfuter, ... Toutes vos suggestions, tous vos commentaires seront les bienvenus.

2. Une première lettre ouverte (traduisible par voie électronique) écrite dès 2014 s'adressait à vous et à tous les jeunes qui, à travers le monde, ont le souci d'améliorer un legs reçu des générations antérieures sans verser dans le mépris, le rejet ou la dérision de ce qui peut trop vite paraître dépassé, archaïque, ringard et même absurde. Vous y trouverez matière à réflexion. Que cette lettre plus générale vous encourage à persévérer dans la voie que vous êtes en train d'arpenter et vous incite à donner le meilleur de vous-même.

3. La présente lettre s'adresse prioritairement à tous ceux qui, comme vous, manifestent la volonté de prendre une part très active à la transformation d'une société française, d'une Europe et d'un monde contemporain qui paraissent en panne à bien des égards alors qu'ils recèlent pourtant des trésors de courage, d'imagination et d'exemples aussi valeureux que dignes d'être imités ; alors même, qu'à bien des égards, nous vivons une époque pleine de promesses.

4. Que rien n'arrête votre élan : toutes les difficultés que vous surmonterez tout au long de votre scolarité fortifieront en vous les qualités et les vertus nécessaires à la poursuite d'un chantier incessant qui ne date pas d'hier !

5.  En parcourant les lignes des tribunes du projet France2022, vous aurez toutes sortes de réactions immédiates qui ne manqueront pas de vous intriguer : entre la colère froide ou instinctive, l'enthousiasme lent ou rapide, la surprise, les peurs, ... vous aurez bien du mal à choisir votre parti.

6. Le projet France 2022 est construit de telle manière qu'il suscite en vous de multiples interrogations et que les réponses esquissées ne vous laissent pas inactifs : vous n'y trouverez pas des corrigés tout faits pour rédiger vos devoirs mais plutôt matière à penser et de nombreuses pistes à explorer. Vous découvrirez, par-dessus tout cela, qu'il reste encore bien du travail puisque la transformation d'une société exige une conversion radicale de chacun d'entre nous : ce que je tenais pour acquis et intangible sera, un jour ou l'autre, menacé et remis en cause ; ce que je pensais pouvoir modifier résistera à mes ardeurs et à mes labeurs. Si je me montrais impatient, je n'arriverais qu'à une chose : bâtir de l'éphémère, du nuisible et de l'inconsistant que le temps long de l'histoire ne manque jamais de balayer d'un revers de main.

7. Vous serez invités, tout au long de cette lettre, à prendre très au sérieux les multiples vocations de la France et à les unir en un tout cohérent. En faisant preuve de rigueur, vous saurez dépasser l'inanité des politiques à la petite semaine qui nous servent une soupe infâme, accompagnée de pilules destinées à la rendre plus digeste ! Voyez toujours grand. Soyez ambitieux. Non pour vous-même mais pour tous ceux qui attendent depuis si longtemps un sursaut d'une France trop souvent tétanisée par la peur.

8. Que toutes vos pensées politiques tendent vers une libération des forces vives de la nation. Non par des idées faussement progressistes mais par une construction savante qui tienne compte d'un réel sans cesse en mouvement et pourtant si lent à se laisser appréhender ou modeler : prenez le temps de vous informer. Ne jugez pas à la hâte. Comprenez la valeur des trésors issus d'une longue tradition française. 

9. Vous prendrez le temps aussi d'observer, d'étudier, ... les réponses apportées aux multiples défis politiques de notre temps par nos voisins et par tous les pays que leur génie propre a pu concevoir et mettre en oeuvre tandis que nous peinons dans des domaines où ils excellent mais vous ne vous laisserez pas séduire par ces remèdes soi-disant incontournables qui provoquent des maux bien pires que ceux qu'ils étaient censés guérir ! Par-dessus tout, vous saurez comparer intelligemment et à bon escient sans chercher à établir des rapports de supériorité qui n'ont pas lieu d'être.

10. La tenue d'un journal personnel (vidéo de cinq minutes d'Olivier Roland) vous aidera à voir de plus en plus clair puisque l'écriture est l'un des moyens les plus puissants pour devenir capable de faire votre miel de la moindre information vue ou entendue ; des lectures nombreuses qui alimenteront votre réflexion ou encore des observations de terrain qui arrimeront toujours davantage vos pensées à cette terre ferme sans laquelle les plus belles théories ne sont que poussières. Votre travail de butinage, aujourd'hui grandement facilité par la Toile, vous permettra de faire preuve d'une fécondité dont le monde contemporain a tant besoin : là où des politiques imbéciles auront semé la discorde, l'aridité et les disettes les plus absurdes, votre imagination et votre ténacité s'ingénieront à mettre en oeuvre des solutions pérennes et respectueuses des équilibres malmenés par la rapacité, la prédation et cette conception étriquée qui enferme la planète dans un champ clos d'où le divin, la Providence et l'inattendu sont expulsés au profit d'une vision mercantile, bassement matérialiste et faussement généreuse. Pour s'en libérer, prendre la bonne direction et offrir de saines contributions, rien de tel que d'approfondir le schéma de transformation proposé par Matin Latulippe dans sa formation "La meilleure année de votre vie (LMADVV)" et de passer à l'action :






Noter et rectifier mentalement
 les deux erreurs de fléchage sur le schéma ci-dessus ...


11. Méfiez-vous du levain des pharisiens, de ceux qui prétendent résoudre les problèmes actuels en prônant des comportements soi-disant vertueux mais qui ne visent qu'à préserver les privilèges des nantis. Méfiez-vous de ceux qui veulent asservir l'homme au rythme infernal d'une machine à pondre des euros ou des dollars qui finissent aux mains de spéculateurs (*) toujours prompts à parier sur des cours et, plus encore, sur le manque de telle ou telle ressource.

(*) Voir, par exemple, "Matières premières : les bleus du cobalt" dans "Le Monde" par Laurence Girard, le 13 octobre 2018.

12. En faisant preuve d'une extrême simplicité dans le cours de votre vie ordinaire, vous resterez attentifs aux mille nuances qui teintent chaque situation et vous serez capables de vous défier de tous ceux qui portent un jugement excessif, caricatural, hâtif sur l'état du monde : nous sommes depuis des lustres au chevet d'une patiente qui gît dans les douleurs de l'accouchement. Ou bien nous choisissons de maudire cette situation par toutes sortes de raisonnements foireux ; ou bien nous en prenons acte et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour accueillir le bien qu'elle annonce. Mieux : nous nous réjouissons par avance de tout ce qu'elle va nous offrir et nous ne considérons par les difficultés de l'heure comme le terme d'une histoire qui n'aurait qu'un versant tragique.

13. Chacun de nous, dès lors qu'il ne vit pas une tragédie insurmontable, peut en témoigner : la vie en ce monde est capable d'ensoleiller notre âme, de la réchauffer et de l'éclairer, de la nourrir et de l'abreuver, sans pour autant la rassasier pleinement. Il nous appartient de transformer l'insatisfaction subsistante en une quête supérieure qui ne s'arrête pas en chemin par découragement, par cynisme, par indifférence ou par l'illusion d'une fausse plénitude. En m'interrogeant sur les causes de tous les malheurs qui frappent ceux qui m'entourent, qu'ils soient au loin ou tout proches, je découvrirai toujours quelques sujets d'inquiétude qui ne me laisseront pas en repos et j'aurai à coeur de venir en aide à ceux qui portent un lourd fardeau sans me prendre pour le seul sauveur, le meilleur, le plus indispensable, l'incontournable ... Je saurai que la paix d'esprit n'est pas synonyme d'une quiétude indolente, d'un repos à l'état de larve mais qu'elle porte toujours de justes combats menés avec entrain et irrigués par une joie surnaturelle.

14. Conscients de l'ampleur des travaux politiques à mener dans les décennies à venir, vous saurez vous lever tôt, ne pas vous attarder en vains amusements, vous mettre à l'ouvrage à toute heure du jour et de la nuit sans faiblir et sans dépasser les limites de votre résistance car vous éviterez d'avoir recours aux substances qui donnent l'illusion d'un pouvoir plus grand bien qu'elles n'apportent que délabrement et ruine. En les évitant, vous vous préparerez à en combattre l'emploi sans vous laisser dérouter par ceux qui prônent un usage soit-disant raisonné : chaque substance et même une seule molécule addictive comporte un seuil d'irréversibilité. Une fois qu'il est atteint, la personne dépendante n'est plus capable de s'affranchir seule du poison et tous les efforts de volonté qu'elle essaie de fournir pour se libérer la mènent vers un plus grand esclavage. Seule une thérapie intelligemment menée ou un miracle demeurent capables de la tirer d'affaire et de la dépendance.

15. En agissant de façon raisonnable et en prenant soin de votre monture, vous pourrez aller vers les étages supérieurs d'un pouvoir politique sans mettre en péril votre probité et sans vous acoquiner avec ceux que les sommets n'attirent que pour les avantages qu'ils procurent. Aujourd'hui comme hier, la France et tout Etat bien gouverné ont besoin de personnes qui ont appris à vivre sobrement et sans dépendre des subsides d'une fortune publique de plus en plus en péril : dans un Etat virtuellement en faillite, ce sont les moins fortunés qui pâtissent d'abord de la dilapidation du trésor national puis viennent ensuite tous ceux qui pensaient être à l'abri d'un revers de fortune et qui se trouvent un jour dépouillés pour rembourser les dettes de l'Etat. Méfiez-vous de ces créanciers faussement généreux qui ne provoquent des dettes que pour mieux s'emparer, au bout du compte, des richesses de leurs débiteurs et pour distribuer à leurs comparses les fruits d'un butin colossal.

16. Vous aurez donc à protéger la France de tous les rapaces, de tous les vautours qui savent, mieux que nos fausses élites politiques en place, que notre pays recèle des trésors sur lesquels d'innombrables envieux s'attendent à faire main basse. Tous ces prédateurs comptent sur leur ignorance crasse pour se servir, au nez et à la barbe d'un peuple maintenu, par toutes sortes de dispositions ridicules, dans les limbes de l'atonie la plus absurde : alors qu'il y aurait tant à faire pour sortir notre pays de la paralysie qu'engendrent des peurs entretenues, nous assistons au triste spectacle d'une démission quotidienne et à l'affligeante démonstration d'impuissance de corps intermédiaires  réduits à quémander auprès d'un pouvoir central corrompu des subsides qui leur reviennent de droit.

17. Sachez toujours prendre le parti de celui qui est le plus vulnérable, de tous ceux qui sont privés de défense sans pour autant céder au fanatisme d'une pitié hystérique. Avocats des plus faibles en premier lieu, vous n'aurez pas cette détestable habitude qu'ont adoptée tant de personnes de juger à l'emporte-pièce et de désigner des coupables faciles. Aguerris par un combat de chaque instant en faveur des sans-voix, votre parole aura de plus en plus de poids et de retentissement. Vous ne vous laisserez plus intimider par ceux qui crient au loup dès qu'ils rencontrent un contradicteur. Vous passerez aisément d'un paradigme qui place le débat sur un terrain de jeu et de lutte : "La parole est un sport de combat" (Bertrand Périer) au modèle d'une parole reçue comme don et mission car vous saurez ne pas les opposer mais vous aurez appris à jouer et à vous défier des ressorts qui s'inscrivent exclusivement dans le champs de la puissance d'une rhétorique  à l'épreuve de tous les coups. Vous aurez compris, qu'à certains moments et dans certaines luttes, ne subsiste qu'une seule défense : le bouclier de la foi. Vous aurez saisi l'inutilité d'empiler des arguments de raison sur des bases qui demeurent, pour chacun d'entre nous, sujettes à caution, celle que notre confiance accorde à plus grand ou plus ancien que nous-mêmes. Dès lors qu'il n'y a pas eu accord préalable sur ces fondements indémontrables, la dispute, au sens noble de ce terme, risque de se vautrer dans la caricature des positions et de s'épuiser dans un combat sans honneur, sans respect, sans garde-fou et sans issue. Voire ...


... en guise d'intermède :

"Sur cette terre, nous ne chantons pas assez ! Nous nous laissons prendre au jeu des soucis et des drames qui en abattant leurs cartes voudraient nous plonger dans la morosité et jusque dans la désespérance ! Eh bien non ! La vie est belle ! Et elle le reste, quoi qu’il arrive ! L’amour, la joie, l’enthousiasme, sont à portée de mains et de cœurs, et ces treize chansons veulent le crier sur tous les tons ! Adieu grisaille ! Adieu spleen et abattement ! Que les visages s’éclairent, que les peines s’oublient, que des idées nouvelles viennent secouer le cours de nos vies trop ternes, et que l’on ose enfin se dire à soi-même : Bonjour la vie !" Père Michel-Marie Zanotti Zorkine


Référence (où il est possible d'écouter deux de ses treize chansons)

ou sur youtube : "Notre besoin d'aimer"



18. Ecrire, parler, chanter et danser, quatre gestes complémentaires qui se nourrissent les uns les autres. En négliger un, c'est, à coup sûr, atténuer la portée des messages qui me semblent les plus importants à transmettre ; c'est réduire l'influence d'une parole qui ne peut atteindre efficacement son but qu'en prenant pour véhicules tout ce que l'homme a de plus précieux pour communiquer : ses mains, sa langue, ses oreilles, ses yeux, sa voix et son corps tout entier. Organes essentiels pour entrer en relation avec autrui et ne rien perdre de ce qui donne de la saveur à un échange entre deux têtes pensantes, deux histoires personnelles, deux points de vue. C'est en m'entraînant, jour après jour, à user de manière intelligente de mes facultés pour les mettre au service d'un surcroît de communion que je parviendrai à écrire, parler, chanter et danser de façon juste. Non seulement ajustée à tous les auditoires possibles mais encore en parfaite harmonie avec ce que ressentent, au plus profond d'eux-mêmes, tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté.

19. Comment vous préparer ? Comment fortifier en vous cette colonne qui devra supporter les attaques, le poids des injures, les menaces, les fardeaux que nul ne veut soulever ni même remuer d'un doigt ? St Paul nous le dit expressément : "Au nom du Christ… laissez-vous réconcilier avec Dieu" (2 Co 5,20)

20. Beaucoup d'anciens qui vous ont précédés en politique l'ont oublié : la France n'est solide que dans la mesure où elle fonde son action sur le Roc. Terre bénie, terre féconde, berceau d'une foule immense de hautes figures de sainteté, la France ne se laissera jamais dépouiller de ce qu'elle tient en très haute estime et ce ne sont pas quelques fausses élites, oublieuses d'un passé glorieux, qui empêcheront votre génération de renouveler en profondeur la manière de gouverner un peuple dans l'attente d'un sursaut national, non pas mû par un instinct de survie ou par une quelconque haine de l'étranger mais par une vitalité qui puise ses racines aux sources vives de la grâce.

21. Quelques édiles crient au loup en voyant ces peuples, d'Europe et d'ailleurs, révoltés par les agissements d'une clique politique aux ordres de bandes mafieuses, corrompue jusqu'à la moelle et ne songeant qu'à s'enrichir sur le dos des plus pauvres. Ces aboyeurs de service voudraient que la peur guide les choix de ceux qui en ont assez d'être pris pour des imbéciles ! Vous saurez ne pas jouer sur ce registre-là. Vous saurez analyser les raisons qui poussent tant de vos concitoyens, tant de vos contemporains, dans les bras d'une extrême ou d'une autre et vous ne vous contenterez pas de les expliquer par ces poncifs que nous servent à longueur de journée quelques relais médiatiques pressés : vos compatriotes n'ont pas seulement l'impression d'être dépossédés d'une part qui leur revient mais ils ressentent avec tristesse que rien de grand n'est mis en oeuvre pour sortir du gouffre. Ils voient défiler depuis des années des apprentis sorciers, des secouristes maladroits, des politiques incapables de porter remède puisqu'ils n'ont pas été foutus de s'arrêter un instant pour regarder, observer, comprendre où le bât blesse.

22. Profitez pleinement de vos années d'étude pour explorer un domaine précis, pour devenir un spécialiste reconnu d'une question centrale pour notre temps. Certains professeurs ont le don de vous pousser dans vos retranchements. Répliquer sur un mode équivalent serait perdre votre temps. Vous pouvez toujours coincer un maître en chair et en os sur un détail à l'image de ce que fit un jour un enseignant de Sciences Po Paris : un étudiant, dans les années 80, planchait sur la hausse du pétrole et son exposé en bonne et due forme était presque parfait. A la fin, il est simplement déstabilisé par une question banale : "Vous nous avez parlé, à plusieurs reprises, du BARIL de pétrole. Combien de litres représente-t-il ?". Question sur laquelle le pauvre étourdi sécha lamentablement. Si un professeur peut se permettre cette mise au point salutaire, vous ne pouvez pas sciemment chercher à faire de même ! Restez à votre place. Viendra le moment, pour vous, de montrer ce dont vous serez capables en situation de responsabilité. Quand vous détectez une erreur, une inexactitude, une approximation ... dans un cours, allez trouver le professeur en personne et voyez avec lui ce qu'il en est vraiment.

23. Devenir spécialiste d'une question centrale pour notre temps ne doit pas faire de vous des personnages pontifiants, imbus de leur savoir étroit, même si vous deveniez incollables sur tel ou tel sujet. Approfondir un sujet n'a pas pour but de vous établir sur un piédestal du haut duquel vous pourriez mépriser ceux qui n'en connaissent pas autant que vous mais a pour but de vous exercer à franchir les obstacles qui surgissent dans toute étude fouillée : vient un moment où la complexité du sujet dépasse nos capacités d'entendement immédiat. Persévérer nous rend alors capables de dépasser un seuil et, surtout, d'apprécier à leur juste valeur les efforts que d'autres ont fourni pour en arriver là. Rencontrer un thème qui nous résiste nous exhorte, plus encore, à coopérer avec d'autres personnes talentueuses. Michel Volle l'exprime ici de façon magistrale à propos d'une recherche dans le sillage de Blaise Pascal.






« Pesons le gain et la perte, en prenant choix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter » 


Blaise Pascal


24. Dans un monde en pleine effervescence, gardez-vous de toute maximisation erronée comme de la peste : ce que nous vivons aujourd'hui résulte en grande partie d'une multitude de tentatives de maximisation d'un profit à court terme qui ont négligé l'approche globale, les effets collatéraux et les risques inhérents à toute spécialisation excessive. Soyez au contraire dans une quête d'optimisation générale qui profite à tous et non pas seulement à quelques-uns : les connaissances dont vous allez vous nourrir sont un don à redistribuer avec générosité et non pas un capital à thésauriser ou à faire fructifier comme un rentier.

25. L'oubli par certains politiques des besoins fondamentaux de leurs compatriotes : se loger décemment, se nourrir et se vêtir sainement, travailler dans de bonnes conditions, ... nous a conduits dans une impasse et au bord d'un gouffre. Un rien suffirait pour plonger bon nombre de personnes dans des abîmes effroyables et, dès maintenant, beaucoup souffrent d'une situation qui les poussent à rechercher d'autres voies, à faire confiance à un personnel politique renouvelé de fond en comble. Vous pouvez être de la relève à condition de faire preuve de discernement : si certains politiques sont véreux et creux d'autres sont remarquables par leur droiture, leur audace et leur sens du bien commun. Prenez le temps de choisir ceux dont vous serez disciples, en France et ailleurs dans le monde, tout en ayant le Christ et l'Esprit Saint pour seuls maîtres intérieurs. Nul besoin de trahir, d'abandonner, de piéger ... autrui pour gagner des postes de responsabilité : en étudiant aujourd'hui avec le plus grand sérieux et sans vous départir d'un humour de bon aloi, vous êtes déjà en situation de responsabilité. Il dépend de la qualité de vos études que la France sorte d'un marasme sans précédent alors même qu'elle a vécu des périodes d'apparence beaucoup plus tragique. Il vous faudra autant de courage, d'abnégation, de sobriété et d'humilité que vos aînés les plus admirables.

26. Vos études en sciences politiques vous ouvrent un champ très large d'interventions possibles puisqu'en cherchant à comprendre comment les hommes agissent en société, vous êtes amenés à vous intéresser aux données anthropologiques et sociologiques les plus fondamentales : celles qui ont trait à l'interdépendance des contemporains de chaque époque d'une part et, d'autre part, des générations successives d'êtres humains. Ces liens qui tissent une trame complexe dont nul ne peut s'abstraire ne sont pas un carcan mais une chance : ils offrent à chacun de pouvoir se nourrir et s'abreuver aux sources les plus pures car ce qui se propage d'une personne à l'autre, d'une génération à la suivante subit toujours le feu d'une épreuve. Rien d'inconsistant ne peut subsister au fil du temps : ce qui ne mérite pas d'être transmis finit par disparaître. Vous verrez certes des erreurs semblables se reproduire d'une époque à une autre mais plus nous avançons, plus elles prennent un tour ridicule de sorte que ce qui vaut la peine d'être gardé en acquiert davantage de relief.

27. A vous d'être curieux et audacieux, en allant vers ce qui ne fait pas de bruit puisque le propre des erreurs est de produire un vacarme assourdissant, de se propulser sur le devant de la scène, de fanfaronner. Laissez-vous guider par des êtres de silence et de prière, par des personnes discrètes, par des êtres qui vous inspirent une grande confiance. Par ceux qui rayonnent d'une joie surprenante au milieu des contrariétés. N'écoutez pas les sirènes qui hurlent au loup et qui agitent mille raisons de prendre peur. L'univers est ainsi conçu que tout finira en bien comme aimait à le rappeler la Bienheureuse Julienne de Norwich. Ce que nous ne comprenons pas sur le moment se révélera dans toute sa plénitude en temps et en heure.

28. Il est un temps pour tout rappelle l'Ecclésiaste. Il est un temps pour s'en faire l'écho (Ghaleb Bencheikh en conférence), pour redire à un monde en désarroi et même dans l'effroi, que chaque époque engendre des hommes et des femmes capables de prendre en main le destin d'une humanité plongée dans le chaos. Vous pouvez, vous aussi, en être. Vous pouvez changer le cours des choses. Non pas seulement par une action individuelle aussi judicieuse soit-elle mais encore en rejoignant un collectif qui ne roule pas que pour lui-même, un collectif qui défend la veuve et l'orphelin, les plus vulnérables, les oubliés d'une histoire calamiteuse, en prenant des risques, y compris en se mettant lui-même en danger.

29. Votre courage fera des merveilles. En ne cédant pas aux tyrans d'un ordre inique, vous prouverez au monde que la France, comme beaucoup d'autres pays, a eu tort de faire une croix malthusienne sur les générations montantes parce qu'elle redoutait un emballement de la population mondiale, parce qu'elle cédait au démon d'une charité pusillanime, parce qu'elle oubliait les desseins bienveillants de la Providence, parce qu'elle s'imaginait résoudre un problème lancinant par une solution bien pire que le mal lui-même. En prétendant légitimer la mort de l'enfant à venir dans le sein maternel, la France s'est préparée un avenir très sombre dont les éclats du temps présent ne sont encore qu'une annonce en demi teinte. La fureur qui se déchaîne est le pendant exubérant d'une violence sourde et bien plus effrayante qui est devenue, au fil des ans, le lot quotidien de ces lieux où l'homme et la femme de l'art sont pourtant censés apporter réconfort, soin et guérison et non pas la mort d'un tout petit comme seul horizon indépassable ; dans ces lieux où l'on a substitué une bienveillance moribonde à une charité héroïque parce qu'ailleurs, hélas, la femme en détresse ne trouvait plus ou pensait ne plus trouver qui l'écouter et l'entendre, l'assurer d'un secours, l'aider à porter un fardeau dont aucune science profane n'est en mesure de soulever le poids : mettre un enfant au monde est peine perdue ou poids insupportable dans un monde que l'on pense privé du soutien inconditionnel et surnaturel d'une Providence qui veille, pourtant à chaque instant, sur le moindre pas de celui qui ose Lui confier sa marche laborieuse et censément périlleuse.

30. Chers étudiants, chères étudiantes en sciences politiques, une tâche titanesque vous attend : là où tout corps intermédiaire comme toute personne physique est dans l'impossibilité de subvenir à ses propres besoins, il vous faudra construire un Etat qui n'a aucune prétention à se substituer à la Providence divine et à la participation dûment incarnée d'un tiers instruit de bonne volonté ; un Etat qui respecte toute liberté personnelle sans se rendre complice des innombrables méprises à son sujet puisque la liberté ne consiste pas à faire ce qui me plaît, m'arrange ou me donne l'illusion d'un pouvoir mais en une déprise volontaire de moi-même et parfois même en une défiance à l'égard de mon propre jugement dès lors que celui-ci n'est pas éclairé par une raison qui dépasse mon intérêt singulier, immédiat ou mal compris et vivifié par une grâce surnaturelle qui me libère de toute propension à m'appuyer sur les seules ressources de la raison.

31. Il vous faudra relever un Etat au bord de la ruine comme Saint François d'Assise eut à le faire au seuil du XIIIème siècle pour l'Eglise après avoir été illuminé de l'intérieur par un songe. Vous comprendrez, comme lui, que la restauration à opérer ne concerne pas seulement les murs, qu'elle s'entend d'abord et, au premier chef, des pierres vivantes, des personnes qu'un mal sournois ne cesse de vouloir faire tomber jusqu'au jour où elles n'ont plus la force de se relever.

32. Laissez-vous traverser par la Miséricorde. Laissez-vous emporter par le souffle salvateur d'une parole qui ne songe qu'à redonner vie, à redresser, à transporter au-delà des limites qu'une raison imbécile voudrait fixer une fois pour toutes comme si l'homme et la femme, animés par l'Esprit et par une grâce surabondante, étaient incapables de se dépasser. Ce que vous ferez de beau et de grand, d'humble et de caché, de silencieux et de bien,  de vrai et de solide, pensez toujours que toute personne en est aussi capable pourvu qu'elle se laisse habiter par une Présence qui ne cherche jamais son intérêt mais qui regarde toujours au-delà d'elle-même, une Présence qui sait voir là où il convient d'agir ou de laisser faire, de surseoir ou d'accompagner, de conduire ou de suivre. Veillez toujours à n'accabler personne comme nous y invite de manière éloquente le Père Michel-Marie Zanotti Sorkine.

33. Les temps troublés que  nous vivons, en France et ailleurs, en cet automne 2018 et qui se prolongeront sans doute au-delà, soulignent, s'il en était besoin, le rôle essentiel que joue le politique quand il parvient à régler ses principes, ses réflexions, ses décisions et ses actions selon des critères de vérité qui ne jouent pas sur les mots et qui ne se moquent pas des personnes. Soyez vigilants : la multiplication des enregistrements et des traces vous concernant ne manquera pas, le moment venu, de permettre à des personnes plus ou moins bien intentionnées de révéler vos failles, vos incohérences et vos mensonges éventuels à un public de plus en plus exigeant en matière d'honnêteté intellectuelle et de droiture même si chacun, pour son propre compte, peut se montrer beaucoup moins rigoureux. De manière paradoxale, ajoutons que les moins rigoureux ne sont pas toujours les plus tendres et les plus prompts à faire preuve d'indulgence car il faut avoir humblement et maintes fois demandé pardon pour accepter enfin d'être miséricordieux. Cette humilité n'est guère évidente pour qui se sent victime, laissé pour compte, blessé, pour qui a souffert plus que de raison, pour qui a le sentiment d'être abandonné, trahi, lésé, volé ... or ce sentiment ne cesse de se répandre dans toute société où le meurtre de l'enfant dans le sein de sa mère est devenu une "solution" légale et coutumière puisque ce qui est fait en cachette contre l'innocent ne manque jamais de rejaillir un jour ou l'autre, puisque toute violence de type yin (selon la classification proposée par Olivier Clerc) appelle une violence de type yang. La crise dite des "gilets jaunes" s'interprète aisément à l'aune de cette distinction : une violence soudaine, brutale, voyante et démesurée demeure inexplicable tant que la violence larvée, continuelle, cachée et pour ainsi dire, chronique, n'a pas été identifiée.

34. Identifier les sources de violence chronique qui se dissimulent n'a rien d'évident. Il en va de même pour expliquer tout dysfonctionnement d'origine humaine : celui ou celle qui fait le mal, de manière plus ou moins consciente de la gravité de ce mal, n'a pas pour habitude de s'en vanter et de révéler ses travers. La tâche d'identification est d'autant plus ardue quand se propagent des discours qui tendent à nier l'existence même d'un mal objectif : la dissimulation touche alors non plus les faits mais la qualification des actes. Tout esprit qui se laisse aller à l'air du temps et ne résiste pas aux courants à la mode finit vite par en perdre son latin. Il devient incapable d'identifier la moindre source de violence cachée et se laisse submerger par la peur des violences manifestes et exubérantes alors que celles-ci ne sont jamais qu'un aveu de faiblesse insigne. Ces violences-là signent l'aveu d'une incapacité : celle de trouver les mots pour dire ce qui ne va pas en réalité, pour mettre le doigt sur ce qu'il convient de transformer pour sortir d'une situation préoccupante, pour aussi, et ce n'est pas le moindre, élire des personnes capables de trouver non seulement les mots mais aussi les actes qui nous feront franchir un passage difficile. La violence aveugle est toujours incapable de se donner un chef d'une trempe suffisante : celui qui ne se laisse jamais effrayer par elle ; celui qui ne répond jamais par la violence à toute violence, qu'elle soit de type yang ou de type yin. (Voir à ce sujet l'excellent ouvrage d'Olivier Clerc : le Tigre et l'Araignée - Les deux visages de la violence).

Le tableau ci-dessous en offre une synthèse préalable, fort utile pour entrer dans le vif de l'argumentaire, toujours très soigné de la part d'un auteur qui prend la peine de creuser en profondeur les sujets qu'il aborde :


La face cachée de la violence - Site de re-source-s

35. Vous trouverez dans le projet France2022 de quoi alimenter votre réflexion sur différents sujets éminemment politiques : l'organisation des pouvoirs en France ; les questions monétaires et fiscales ; les enjeux économiques, sociaux, culturels et anthropologiques du moment ; ... Vous trouverez aussi des sources d'information fiables, qu'elles soient livresques ou sous forme de contenus sur la Toile. Cet ensemble a été mis en place depuis le 1er mars 2010 et se trouve sans cesse mis à jour pour préparer les élections présidentielles de 2022 en France. Douze années nous ont paru nécessaires pour mener à bien cette entreprise tant surgissaient au fil d'une analyse, même rapide, nombre de problèmes enchevêtrés depuis des dizaines d'année qu'il faudrait avoir la patience de démêler, de bien poser et de résoudre. Vous mêmes, vous pourrez d'ici 2022 contribuer à ce travail d'inventaire, de clarification et de résolution.


Il suffit pour cela de nous écrire à l'adresse suivante :


france2022@gmail.com



afin de nous faire part de votre intention 

de participer au projet France2022.


Une des manières, parmi tant d'autres possibles, de préparer une échéance qui promet d'être cruciale.

lundi 4 mars 2019

France2022 : Réorganisation des médecines françaises





Enseignement de Sadhguru. Vidéo de 15 minutes environ.



Réorganisation des médecines françaises, vaste sujet !

Pourquoi, pour quoi, pour qui, où, comment ... ?



1. Dresser un bilan, premier acte

Bilan humain, sanitaire, financier, économique, éthique, ... , par tranche d'âge, par territoire, par type de médecine, ...

Travail préalable et, mieux encore, à programmer de telle sorte qu'il soit possible, au fil de l'eau, de préparer puis d'apporter les correctifs souhaitables.

S'appuyer non seulement sur ce qui existe déjà en matière de suivi (par exemple les cohortes) et de contrôle mais aussi inventer des moyens nouveaux facilitant les opérations de bilan.

Tâche rendue difficile par l'instauration de l'IVG qui a bouleversé les fondements d'une certaine médecine française et de celles d'autres pays en introduisant non pas la clarté d'une reconnaissance d'actes autrefois si honteux que l'hypocrisie pouvait régner en maîtresse de bienséance mais une obscurité supplémentaire puisque la mauvaise conscience individuelle ou familiale a finalement été remplacée par une "bonne" conscience collective de tout le corps social : problème soit disant réglé, passez bonnes gens, il n'y a plus rien à voir, plus rien à dire et parler de l'avortement serait même devenu coupable : comment osez-vous ? ! N'avez-vous pas honte de ranimer la flamme ? Ne savez-vous pas que l'humanité a franchi un cap décisif en instaurant l'IVG et qu'elle s'apprête à gravir d'autres sommets ?


Et voilà bien le drame d'une nation et de tant d'autres : penser avoir brillamment résolu un problème très ancien et ne pas s'apercevoir que la solution mise en place est en réalité devenue elle-même un problème, plus grave encore que celui qu'elle prétendait résoudre.


Une certaine médecine française a fini par se retrouver confrontée à des situations d'apparence plus simple mais extrêmement répétitives sans disposer des moyens vraiment adéquats pour faire face à une demande croissante d'exécutions contraires à l'éthique médicale la plus élémentaire : d'abord, ne pas nuire, d'un point de vue physique et psychique.


Ici, nous nous intéressons aux conséquences touchant directement les médecines françaises même s'il apparaît au fil de l'analyse qu'un drame beaucoup plus large se joue en ce moment bien au-delà du corps médical. Tous les corps intermédiaires de la nation sont aujourd'hui touchés de plein fouet par l'instauration de l'IVG. Beaucoup de nos compatriotes en France, beaucoup d'Européens sont encore dans le déni à ce sujet. Pourtant, nier plus longtemps risque de nous conduire à une faillite dont nous aurons beaucoup de mal à nous relever.




2. Esquisser ensuite un plan Marshall de restauration et de développement de nos médecines françaises

Dans cette expression grandiloquente, ne pas voir d'abord un déploiement de moyens colossaux d'ordre financier. Plutôt une opération de grande envergure en vue de réparer un désastre et de le dépasser. Une opération à mener en quatre temps bien articulés : concevoir, convaincre, conduire et contrôler.


Pour ramener les choses à une plus juste proportion, nous pourrions préciser que la restauration des médecines françaises ici envisagée est l'un des volets prioritaires d'un rétablissement et d'un développement plus général s'appuyant sur un levier financier décrit dans la tribune "Création d'une monnaie de service et d'abondance" et sur des principes exposés dans les tribunes du projet France 2022 : essentiellement, sortir d'une entropie grandissante et même affolante pour entrer dans une ère nouvelle où prédominent le vivant et donc la néguentropie (voir le point n° 7 de cette tribune).



3. Sortir d'un jeu de cache-cache


L'un des tout premiers pas à poser nous conduira vers une plus grande clarté et, pour tout dire, vers une vérité plus nette sur l'état des patients français en veillant à préserver le secret médical dans toutes les situations où le dévoilement d'une information sensible risquerait de nuire à une personne ou à un corps intermédiaire. Plus précisément : nous ne pouvons plus différer indéfiniment la constitution pour tous d'un dossier médical suffisamment étoffé et pratique pour faciliter l'une des opérations les plus délicates de toute thérapie bien menée : établir un diagnostic aussi juste que possible. Un diagnostic qui tienne compte des signes les plus immédiats et des paroles du patient comme d'un historique capable d'orienter les recherches cliniques et l'analyse médicale puis la remédiation des traitements, qu'il s'agisse de bons conseils d'hygiène ou d'interventions de très haut niveau comme les opérations chirurgicales de pointe. Faciliter également les retours d'expérience, l'échange de bonnes pratiques et l'efficacité des traitements. Accroître également la fiabilité et la pertinence des diagnostics. Améliorer enfin la formation initiale et la formation continue des praticiens de santé.


4. Sortir de la méfiance réciproque


Nos médecines souffrent en France des dires des unes sur les autres, d'incompréhensions manifestes, de suspicions maladives, de jalousies déplorables ... et, au bout du compte, ce sont les patients qui trinquent, qui se baladent d'une médecine à l'autre dans la plus grande confusion et l'absence quasi totale de visibilité. Phénomène qui entraîne gaspillages, retards, surcoûts, efficiences en berne et inefficacités notoires.

Tandis que les connaissances scientifiques se multiplient, l'art du soin demeure un exercice qui échappe en partie aux calculs, aux prévisions exactes et aux certitudes soit-disant fort bien établies. Un art qui échappe donc à la mise en boîte des cas particuliers et généraux, où chaque cas singulier et même chaque relation singulière introduit une dose d'aléas qu'il faut se garder de ranger trop vite au musée des antiquités comme si les sciences dures étaient capables de tout prévoir et de tout planifier, sinon à l'heure même, du moins dans un avenir proche.


Sortir de la méfiance en acceptant de sortir d'un scientisme à prétention universelle qui serait de surcroît infaillible. Cela vaut pour nos médecines comme pour nos agricultures,  comme pour tout art en général : la pédagogie et la didactique par exemple.


Pour sortir de la méfiance, rassembler toutes nos médecines sous un vocable unique : "l'art du soin" et, moins anecdotique, dans une même banque de données ou, plus exactement, dans un système unique intégrant les savoirs, les pratiques et tous les éléments d'ordre économique, un système intégré qui favorisera une prise en charge beaucoup plus équilibrée et beaucoup plus précise qu'elle ne l'est à l'heure actuelle. 


Au passage, nous glisserons de la mal nommée "Assurance maladie" à ... "Assurance santé" !


5. Vers un système intégré de santé publique


Qui dit santé "publique" dit, en l'occurrence, santé résultant à la fois des dispositifs publics et des pôles de médecine dite "libérale" car il ne s'agit pas d'opposer l'une à l'autre ou de distinguer d'une manière grossière santé personnelle et santé collective.


"Publique" donc pour souligner le rôle d'un Etat enfin redevenu stratège (expression certes à la mode ...) et, surtout pour le thème qui nous occupe, garant d'une indépendance du corps médical vis-à-vis d'industries (pharmaceutiques, agroalimentaires ...) qui tentent d'exercer des pressions sur tous les corps intermédiaires faisant obstacle à leurs velléités dominatrices. En un mot qui complétera les points n° 3 et 4 : sortir d'une logique de profits à court terme qui n'a cure des soucis de santé que pour mieux s'enrichir. Un exemple emblématique suffira pour illustrer cette volonté d'indépendance : la politique vaccinale de la France n'a pas à subir, comme cela s'est passé récemment, les distorsions nées d'intérêts spéculatifs sans rapport direct avec l'épidémiologie. Vacciner à bon escient, au bon moment et dans d'excellentes conditions et non pas pour faire tourner des industries qui seraient en manque de débouchés ou pour asseoir des pouvoirs qui rêvent d'une humanité parfaite, sans rides et sans défauts.


Nous ne pourrons d'ailleurs éclairer cette question des vaccins qu'en renforçant la qualité des informations relatives aux patients, de leur naissance jusqu'à leur décès. Sans dossier médical bien tenu, on se contente de statistiques globales qui filtrent le moucheron et laissent filer les informations les plus pertinentes.


A l'ère dite "numérique" ou "digitale" ou, plus justement, "informatique", un système intégré de santé publique ne saurait se passer des possibilités remarquables qu'offrent désormais les moyens modernes de saisie, de stockage, de traitement et de diffusion des informations. Nous avons là un défi important à relever pour saisir les occasions offertes par de multiples progrès techniques dont les plus craintifs redoutent les effets pervers tandis que les plus audacieux s'éloignent parfois des enjeux urgents et cruciaux pour dresser des plans sur des comètes imaginaires. Dans ces deux cas extrêmes, l'imagination n'est plus au service d'un bien personnel et collectif mais elle alimente les peurs car avant même de penser à des usages d'ingénierie médicale (déjà en marche), il convient pour ce système intégré de santé publique de mettre simplement en oeuvre des possibilités nouvelles de gestion et de transmission. Si elles sont d'apparence moins exaltante que celles de l'imagerie ou de l'intelligence artificielle (par exemple), les négliger reviendrait à perdre une grande partie des bénéfices récents mais spectaculaires de ces branches techniques qui révolutionnent les pratiques de tant d'autres domaines. Nos médecines ne peuvent se payer le luxe de rester à la traîne.


Intégrer nos médecines, ce n'est pas céder à quelque volonté totalitaire, furieusement englobante ou à quelques pressions en faveur d'une médecine plus holistique. Il s'agit d'abord de rassembler ce qui est épars, ceux qui se disputent à perte de vue, ceux qui s'affrontent de manière stérile et, ce faisant, d'offrir à toute personne un corps unifié de médecines capables de coopérer intelligemment comme Jean-Paul Moureau en faisait récemment la démonstration dans son livre : "Soigner autrement". A cette évocation, certains se réjouiront comme des gazelles épargnées par des prédateurs tandis que d'autres bondiront comme des cabris en poussant des cris d'horreur. Que s'égaillent tous les partis !


Qui d'entre nous n'a pas vécu cette situation ubuesque dans laquelle des médecines censées s'épauler les unes les autres s'ignorent royalement, se dénigrent bêtement ou se combattent à mort ? Cela ne date pas d'hier et n'est sans doute pas près de s'éteindre. Encore faut-il tenter d'atténuer les rivalités qui desservent à la fois les patients et les personnels de santé à une époque sans égale puisque nous sommes capables aujourd'hui de démêler des fils que les inconnues et les ignorances du passé n'étaient pas en mesure de dénouer. 


Ne nous contentons pas de nous libérer de superstitions sur le plan intellectuel et mettons en pratique les bienfaits d'une telle libération sans quoi les pseudos sciences proliféreront dans les interstices laissés vacants par des médecines officielles incapables de s'entendre pour offrir aux patients et aux personnels de santé un horizon clair, apaisé et rassurant.



6. D'un système intégré de santé publique à la médecine intégrative

Collecter des données, les agréger, les traiter, les transmettre ... reste vide de sens si tout ce travail n'est pas au service d'une médecine pluridisciplinaire dans laquelle les trésors d'une branche sont reliés aux atouts d'une autre approche et dans laquelle un va et vient permanent donne à chacun d'y voir de plus en plus clair, de faire preuve d'un discernement de plus en plus sûr.

Au sein de ce dispositif réellement holistique, le médecin traitant n'est plus un simple rouage d'une machine qui s'emballe. Il devient la pièce maîtresse d'un édifice parfaitement charpenté, la pierre angulaire qui assure la solidité et la cohérence d'un ensemble de plus en plus complexe. Au lieu de découper le patient en tranches et de le diriger vers des spécialistes d'une infime partie du corps humain, le médecin traitant prend le temps de relier les phénomènes observés en croisant des approches complémentaires chaque fois qu'une urgence ne commande pas d'agir très rapidement.

Nous verrons alors des entorses enfin soignées correctement. Non plus par une immobilisation immédiate qui ralentit le processus de guérison et laisse subsister un déplacement qu'un praticien de médecine manuelle est capable de réduire sur le champ, avant même de mettre l'articulation blessée au repos.

Cela suppose évidemment de revoir en profondeur la formation des futurs médecins et de rémunérer dignement une profession soumise à de telles pressions de rentabilité qu'il n'est pas rare de voir expédier un examen médical à si vive allure que le patient n'a même pas le temps de s'exprimer !

Il nous faut impérativement sortir d'un abattage commandé par une philosophie du travail qui ne sait plus distinguer la chose et le patient, l'objet et la personne. Une médecine digne de ce nom doit pouvoir s'exercer dans le calme, la sérénité et l'écoute.

Cela suppose donc encore de libérer du temps des médecins pour une formation continue de qualité et pour un enregistrement performant des données d'un patient lui-même contributeur d'informations, en amont et en aval d'une visite, sur une plate-forme de saisie partagée avec tout professionnel de santé. Entre chaque rendez-vous, le médecin qui reçoit un patient a besoin d'un temps bien rémunéré (*) lui permettant de prendre connaissance des soucis exprimés avant de le rencontrer et de saisir ses propres observations, recommandations et prescriptions.

(*) soit un levier d'incitation et d'encouragement à mettre en place via le remboursement des soins pour favoriser l'alimentation de banques de données territoriales (municipalités et provinces au sens du projet France 2022) et d'une banque nationale fédérant et agrégeant les données recueillies sur chaque territoire.

Cela suppose enfin de former beaucoup plus de praticiens de santé en évitant, notamment, de barrer l'accès aux études de médecine et paramédicales par des critères de sélection qui accordent une place excessive à des sciences qui réduisent le corps humain à l'état de machine ; ravalent l'individu au rang d'unité statistique et ne voient en chaque patient qu'un tas de cellules traversé par des réactions biochimiques dont il suffirait de mesurer l'activité ou les résultantes pour déterminer la voie thérapeutique la plus efficace.


7. De l'entropie à la néguentropie

Entropie : le corps humain vu comme une machine ; techniques (non médicales) mal maîtrisées qui engendrent de nouveaux problèmes de santé ; dispersion et désunion de nos médecines françaises ; charlatanisme ; traitements lourds qui affaiblissent les patients et aggravent leur état de santé ; interventions chirurgicales inopportunes ; contraception chimique ; accroissement du nombre des fausses couches ; aliments, air, sols, environnements contaminés et pollués (jusqu'à provoquer des malformations en série à la naissance) ; écosystèmes ravagés ou détruits ; conseils nutritionnels absurdes et finalement délétères ; déserts médicaux ; fermetures de maternité (deux tiers des maternités fermées en France depuis quarante ans) ; recours massif à l'avortement ; péridurales à gogo et sans nécessité médicale ; défauts d'allaitement ; stress au travail ; vaccinations inutiles voire stérilisantes ; hôpitaux publics au bord de l'implosion ...

Néguentropie : le corps humain envisagé dans ses caractéristiques exceptionnelles : adaptable, pourvu d'intelligence, capable d'auto-réparation et de régénération, ... ; tarir les causes politiques, géopolitiques, juridiques, économiques, philosophiques, morales, environnementales ... de l'avortement ; dépolluer et décontaminer ; favoriser  la natalité en la plaçant résolument sous le signe de l'intelligence, de la responsabilité et d'un accueil sans réserves ; ouvrir des droits nouveaux pour les femmes enceintes et allaitantes ; favoriser l'accouchement à domicile pour les femmes qui le souhaitent ; réouvrir des centres de soin incluant un pôle maternité, notamment en province ; améliorer l'examen clinique par une meilleure intégration des médecines françaises ; réorganiser le remboursement des soins en accordant une place beaucoup plus grande aux médecines alternatives ; sortir nos agricultures d'une dépendance excessive aux poisons de l'agrochimie ; sortir des obligations vaccinales ubuesques ; réorganiser nos hôpitaux publics en les sortant d'un paradigme inadapté, celui de l'entreprise profitable  ...

Cerise sur le gâteau : passer de la notion d'espérance de vie à la naissance à celle d'espérance de vie à la conception. Tout un programme !


A suivre ...